L’historien futur du deuxième conflit mondial ne manquera pas de marquer l’année 1941 comme une des crises essentielles de ce drame violent. Peut-être apparaît-il dès maintenant que, de juin à décembre 1941 et, plus précisément même, au cours du mois d’août, se décida le sort de la guerre ou tout au moins s’évanouit la chance, à vrai dire assez fragile, d’une mise hors de cause de l’Empire des Soviets par les armées du IIIe Reich. Plus que le hasard des batailles, une erreur de conception stratégique n’a-t-elle pas précipité le cours des destins ? Il est, en tout cas, intéressant d’examiner, à la lecture des archives militaires allemandes, le conflit intellectuel qui opposa Adolf Hitler aux meilleurs esprits de l’Oberkommando des Heeres (ou O. K. H.) et, plus particulièrement, au général Halder, chef d’État-major du feld marschall von Brauschitsch. Lire les premières lignes
Cet article est un chapitre du livre Le Siècle de l'Avion paru aux Éditions Arthème Fayard en 1949 (486 pages).
Par antinomie, sans doute, il se prénommait Aimable …… « Voyez, disait-il, la malice des choses. Je m’appelle Aimable ; Canrobert s’intitule Certain et Randon César. » Lire les premières lignes
Chroniques
La baisse des cours sur les marchés commerciaux des États-Unis, dans les premiers jours de février 1949, a remis au premier plan de l’actualité la question de la crise. Depuis la fin des hostilités, l’opinion publique, surtout aux États-Unis, convaincue que l’histoire (économique) va toujours se répétant, redoute une crise, une fois satisfaits les besoins les plus urgents de la période d’après-guerre. On ne sait d’ailleurs pas trop s’il faut s’attendre à une crise du type de celle de 1920, relativement brève, ou du type de celle de 1929, c’est-à-dire à une crise mineure ou à une great depression, susceptible de provoquer un ralentissement de l’activité économique durant une décade. Lire les premières lignes
Bibliographie
Tous ceux qui ont connu le général Doumenc ont admiré l’envergure et la clarté de son esprit. Une rapide analyse lui permettait de dépouiller les questions les plus complexes de toutes leurs données accessoires pour en définir les lignes essentielles et en hiérarchiser la valeur. Ces dons exceptionnels de prospection intellectuelle sont mis en relief par ce livre posthume. Celui-ci a bien comme objet les opérations de 1944 en France, mais l’auteur les situe dans une perspective très vaste qui embrasse l’évolution de la stratégie dans le passé et qui en jalonne les étapes dans l’avenir. Lire la suite
M. Alfred Silbert, qui avait appartenu au Cabinet du Gouverneur général de l’Indochine Pasquier, a été chargé de mission en Extrême-Orient après la capitulation du Japon. Lire la suite
Le général Marshall s’est toujours refusé à écrire ses mémoires parce qu’il « savait trop de choses sur les événements auxquels il a participé et sur les hommes qu’il a connus ». Lire la suite
Après Pierre sur pierre et Problèmes d’urbanisme, M. Gaston Bardet vient de faire paraître Le nouvel Urbanisme, ouvrage attendu depuis plusieurs années et qui marquera une date dans l’évolution de cette science. Lire la suite
Trois lignes du général Juin préfacent ce livre et l’auteur indique bien le but de l’ouvrage : évoquer la course victorieuse du Corps expéditionnaire français en Italie (CEF), de Naples à Florence, et intéresser les enfants de ces magnifiques soldats aux hauts faits de leurs pères, en les faisant participer à l’enthousiasme des soldats d’Italie, durant ces rudes combats. Lire la suite
Ce livre By unacknowledgeable means de L.-A.-G. Strong et H. Spalding, excellemment traduit par Simone Durand, est un des plus passionnants que l’on puisse lire sur l’histoire de la dernière guerre. Lire la suite
Ce volumineux ouvrage de plus de 800 pages est constitué par le relevé des lettres échangées de 1835 à 1837 entre le maréchal Clauzel, alors gouverneur général de l’Algérie, le ministre de la Guerre et les principaux collaborateurs du maréchal. Lire la suite
« À la fin de la guerre, nous dit l’auteur dans sa préface, j’eus la chance de pouvoir, l’un des premiers, explorer “l’autre côté de la colline” au cours d’interrogatoires de prisonniers de guerre. Je fus amené à me trouver en relations suivies avec des généraux allemands. Dans mes nombreux entretiens avec eux, je parvins à recueillir leurs témoignages sur les événements de la guerre avant que leurs souvenirs s’estompent et se déforment. » Lire la suite
L’ancien ambassadeur, historien et archéologue de valeur, s’est voué, depuis la Libération, à l’étude d’un passé tout proche : nous lui devons deux livres : La vérité sur l’Armistice, La tragédie de Mers-El-Kébir, déjà épuisés. Il s’est, cette fois, consacré à l’histoire des semaines décisives pour la victoire alliée, qui précédèrent immédiatement le meurtre de Darlan à Alger. C’est une œuvre véritablement colossale qui est ainsi sortie de cette vaste et minutieuse enquête humaine, poursuivie pendant trois années. Lire la suite
La collection internationale de documentation coloniale, publiée sous le titre Colonies et Empires sous la direction de Charles-André Julien, donne, dans la série consacrée à l’Afrique blanche française, un tome sur l’Afrique du Nord dû à M. Jean Despois. Lire la suite
C’est un livre considérable que le général W. Anders vient de consacrer à tous les événements auxquels il lui a été donné d’assister entre 1939 et 1946 et, notamment, au rôle joué dans la guerre de coalition par la vaillante armée polonaise. Personne n’a plus le droit, désormais, d’ignorer cette magnifique épopée qui, après la campagne désastreuse de Pologne en septembre 1939, a été marquée par les combats livrés par la petite armée reconstituée aux côtés des Alliés, en France, en Norvège, pendant la bataille pour la Grande-Bretagne en 1940, à Tobrouk en 1941, sans parler des interventions glorieuses des aviateurs et des marins polonais sur un grand nombre de théâtres aériens et navals. Partout où se livrèrent des combats acharnés, que ce soit au Monte Cassino, à Ancône, à Bologne, et, simultanément, en Normandie, en Belgique et en Hollande, l’Aigle polonais déploya magnifiquement ses ailes. Mais, ce qui, plus encore que le récit militaire, pèsera sans doute le plus aux yeux de l’historien de cette guerre, c’est la vision lucide qu’a pu avoir, à maintes reprises, le général W. Anders, de la situation mondiale et, plus particulièrement, du sort de son pays, grâce aux contacts directs qui lui fut donné d’avoir avec les principaux acteurs du drame universel, en particulier Winston Churchill et Joseph Staline. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...