En mars 1992, l’auteur, Chef d’état-major de la Marine (CEMM), avait défini les grandes inflexions qu’il lui semblait souhaitable de donner à notre marine nationale. Un an plus tard, tenant compte d’une part des événements politico-stratégiques, militaires, économiques, sociaux survenus, d’autre part de la participation des unités de la marine à de nombreuses missions, dont certaines inopinées, il précise sa position. Lire les premières lignes
Les industries d'armement
Avant l'ouverture du 40e salon de l'aéronautique et de l'Espace au Bourget, il nous a semblé utile de constituer un dossier sur les industries d'armement. De hautes personnalités ont bien voulu apporter leur opinion sur cette question, et nous les en remercions particulièrement. Dans l'ordre de publication des textes, nous trouvons les signatures de M. Yves Sillard, Délégué général pour l'armement (DGA) ; M. Henri Martre, président du Gifas, vice-président du Conseil général de l'armement ; l'ingénieur général de l'armement Paul-Ivan de Saint Germain, directeur de la Dret ; l'ingénieur général de l'armement Jean-Paul Gillybœuf, directeur du Scai ; l'ingénieur général de l'armement Henri Conze, auteur d'un article remarqué sur la dissuasion nucléaire en février. Lire les premières lignes
Repères - Opinions - Débats
Ce sujet fait l’objet de nombreux développements depuis quelque temps et leurs auteurs mettent en balance les avantages et inconvénients des diverses solutions proposées qui, dans l’ensemble, sont proches de celle préconisée par le général Schmitt dans notre numéro d’avril : une armée mixte. Dans ce texte, l'auteur, général commandant la 2e Division blindée (DB), rejoint cette idée en proposant l’extension et l’approfondissement du Volontariat service long (VSL). Lire les premières lignes
Loin de toute intention polémique, l'auteur, directeur de l'Enseignement militaire supérieur scientifique et technique (EMSST), a voulu apporter une vision particulière dans le débat ouvert par les bouleversements géostratégiques de ces dernières années, et proposer une voie de réflexion originale.
Dans notre numéro de mars, le doyen Maurice Torrelli avait donné son opinion sur la stratégie « militaro-humanitaire » qui mobilise actuellement une partie importante des forces armées françaises. Dans l’article qui suit, l’auteur pose la question du bien-fondé de la « diplomatie caritative » qui pourrait très bien être considérée comme un substitut commode – et donnant bonne conscience – à la diplomatie classique. Lire les premières lignes
En février, l'auteur estimait que service national, même inégalitaire, devait être maintenu – mais adapté – par nécessité sociale. Ici, avec un titre très parlant, il aborde justement les difficultés et dangers que connaît notre société occidentale : le constat est sévère et objectif. Des solutions doivent être trouvées, mais il n'est malheureusement pas certain que celles proposées par l'auteur soient réalisables : la cohésion sociale n'est pas facile à instaurer, car si les inégalités sont nombreuses, l'individualisme et l'immobilisme sont aussi bien réels.
L'auteur est représentant permanent du gouvernement suisse auprès de la CSCE à Vienne, la Conférence sur les mesures de confiance et de sécurité en Europe, dont le professeur Victor-Yves Ghebali nous a tenus informés régulièrement. L'article ci-dessous est inédit car il n'aborde pas les mesures proprement dites mais leurs zones d'application ainsi que les négociations qui ont abouti, parfois difficilement, à leur définition. La richesse de ce texte nous a conduits à le présenter en deux parties.
L'auteur, ancien attaché de défense en Bulgarie et diplômé des langues orientales, est actuellement consultant auprès du SGDN. Il avait déjà traité de la question macédonienne dans notre revue en 1969. Les événements actuels l'ont incité à nous faire connaître son opinion de spécialiste de cette région.
Chroniques
Le maintien de la paix est organisé au quartier général des Nations unies à New York d’une manière originale. Deux organismes s’y partagent la planification, la conduite et le soutien des opérations. Lire la suite
Créé sur proposition du Chef d’état-major des armées (Céma) par décision ministérielle du 24 octobre 1991, le Collège interarmées de défense (CID) ouvre ses portes le 1er septembre 1993 à l’École militaire, sous la direction du vice-amiral Marc Merlo. Il regroupera pendant un an, au sein d’une même promotion, en vue d’un enseignement à dominante interarmées, les futurs brevetés de l’Enseignement militaire supérieur du 2e degré des armées, soit 280 à 300 stagiaires, dont 110 étrangers (voir chronique de juillet 1992). Lire la suite
La contribution de l’Armée de terre à des actions humanitaires ou à des opérations de maintien de la paix n’est pas nouvelle en soi. Ce qui est nouveau, c’est la généralisation de ces actions sous l’égide de l’ONU ou dans le cadre d’organisations de sécurité régionales. Lire la suite
Pour faire appel à l’imagination des participants dans les travaux de groupe, l’animateur utilise parfois la « méthode des petits papiers », qui consiste à demander que chacun donne par écrit sa réponse à une même question. On recueille alors une moisson d’idées dont il émerge aussi de lumineuses tendances. La revue américaine Proceedings a récemment joué ce rôle d’animateur, en interrogeant les chefs d’état-major d’une vingtaine de marines. Elle leur demandait ce que seraient les évolutions majeures des dix prochaines années dans le domaine naval, sur les plans politiques, stratégiques et instrumentaux. Lire la suite
Bibliographie
L’auteur, M. Pascal Chaigneau, n’est autre que le directeur du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS), institution bien connue à Paris qui dispense un enseignement de haute qualité. Il est déjà l’auteur d’une demi-douzaine d’ouvrages consacrés aux questions de défense et aux dossiers diplomatiques. Lire la suite
Ce livre fait partie de la liste imposante des publications proposant une mise à jour périodique des données de la conjoncture internationale. Sans la caution d’Alfred Grosser, on crierait à l’ambition démesurée à la seule lecture du titre. Seize universitaires français, allemands et belges se partagent dix-huit pays, dans le but d’en retracer l’« évolution politique, économique et sociale » au cours de l’année 1991 et du début de 1992. Connaissant bien leur affaire, ils parviennent à faire apparaître l’essentiel selon une permutation offrant un nombre très limité de combinaisons entre les trois facteurs étudiés. Les textes sont complétés en annexe par une chronologie, la liste des partis, la composition du gouvernement et éventuellement les résultats du plus récent scrutin. Lire la suite
Qu’est-ce que l’islamisme ? Voilà une bonne question, puisque la réponse n’est pas évidente. Si Olivier Roy ne la clarifie guère, c’est sans doute par scrupule scientifique. Simplifions donc la généalogie du mouvement islamiste. Pour les traditionalistes, la Loi est celle que les docteurs ont, au fil des temps, enrichie de leurs trouvailles. Les réformistes-fondamentalistes, conscients dès la fin du XIXe siècle du retard pris par l’Islam sur l’Occident, veulent le régénérer par un dépoussiérage, retour aux sources compatible avec la modernisation ; de ces saîafiyun (1), les deux maîtres sont Djemal ed Din el Afghani et Mohammed Abdu (morts en 1898 et 1905). Les islamistes sont les derniers venus, donc les plus marqués par la modernité ; l’Égyptien Hassan el Banna (mort en 1949), créateur des Frères musulmans, et le Pakistanais Abu Ala Maududi (mort en 1978) sont leurs pontifes. S’inscrivant dans la lignée des réformistes, comme eux épousseteurs et anticléricaux, les islamistes s’en distinguent par une conception globalisante de l’islam, qui inclut le politique ; d’où, en titre du livre, « l’islam politique » et, pour l’auteur, son échec. Lire la suite
Le premier intérêt de cette étude est d’échapper aux analyses purement socio-économiques ou d’envisager l’armée en fonction de critères idéologiques autorisant des jugements parfois aberrants. L’auteur immerge constamment son analyse dans la réalité géopolitique de chaque État avec les variantes qui en découlent. Il n’y a pas un seul modèle d’armée en Afrique ; les forces du continent ont vu leurs structures, leur importance, mais aussi leur pouvoir, se modifier au gré des événements qui ont marqué l’histoire de leur pays. Il n’en subsiste pas moins une spécificité militaire toujours mise en évidence. La taille des armées, leur équipement, leur logistique, peuvent varier selon les crises à surmonter et les menaces qui se profilent aux frontières : leur nécessité ne laisse place à aucun doute. Lire la suite
Pendant longtemps l’image de l’Espagne est restée liée à un régime politique autoritaire incarné par le général Franco. Après la mort du « Caudillo » en 1975, la nation ibérique a réussi à gommer les aspects archaïques qui la caractérisaient en trouvant une voie originale de transition vers la démocratie. Au cours de ces quinze dernières années, l’ampleur des mutations s’est notamment traduite par l’instauration du parlementarisme et une remarquable action de la monarchie symbolisée par le roi Juan Carlos, dont l’habileté, la compétence et surtout l’incontestable charisme ont contribué à asseoir des institutions solides dans le pays et à accroître d’une façon significative son rayonnement international. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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