Restrictions budgétaires et restructuration des armées : ces sujets sont à l'ordre du jour. L'auteur, député et rapporteur spécial des crédits d'équipement militaire à la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, nous livre une analyse très complète. Lire les premières lignes
Les transports internationaux d'énergie
En abordant le vaste domaine des transports d’énergie, la revue Défense Nationale souhaite éclairer ses lecteurs sur les interférences multiples entre défense, sécurité et transport international de l’énergie, qui font de ce dernier un élément important de la géostratégie. Lire la suite
Le panorama de l’énergie a subi depuis 1970 de nombreux bouleversements. La position forte de l’Opep et l’augmentation du prix du pétrole avaient alors entraîné des réactions,
l’apparition de nouvelles zones de production — comme la mer du Nord — et des réaménagements des courants commerciaux, les États-Unis perdant leur position de premier producteur mondial. À la suite de ces modifications, la dépendance envers l’Opep a certes diminué, mais la perspective de forte croissance des besoins d’énergie devrait inéluctablement rendre progressivement à l’Opep un rôle accru. Lire les premières lignes
Repères - Opinions - Débats
Chroniques
Depuis la montée en puissance des opérations de maintien de la paix, plusieurs pays ont créé des centres de réflexion ou de formation aux OMP, comme le Canada ou l’Australie. Ayant tenu sa première réunion en juillet 1995, une Association internationale des centres d’entraînement au maintien de la paix (IAPTC) s’est aussi créée, regroupant treize États et l’Otan (1). Son objectif est d’établir une coopération internationale et de limiter la multiplication des centres. Le centre L.B. Pearson, qui assure le secrétariat de l’IAPTC jusqu’à la prochaine réunion du printemps 1996, est à ce titre une création intéressante. Lire les premières lignes
Notre XXe siècle finissant se caractérise par deux phénomènes concomitants : le premier, hérité des soubresauts de l’histoire, est la rupture politico-stratégique consécutive à l’effondrement du Pacte de Varsovie, qui ouvre désormais à l’armée de terre un champ d’action renouvelé. Le deuxième, qui est la marque du dynamisme des sociétés industrielles, concerne la technologie, et plus exactement la haute technologie avec ses perfectionnements, et surtout la miniaturisation. Lire la suite
C’est pour tenir compte d’un nouvel environnement et faire face à une conjoncture difficile que la marine s’est lancée en 1993 dans la démarche « qualité ». Les missions évoluent tandis que les ressources humaines et budgétaires diminuent. Cette situation délicate est directement perceptible dans l’organisation du travail, l’entretien de la flotte et l’accomplissement des missions. À l’efficacité doit se substituer l’optimisation des moyens. En outre, le marin des années 90 est plus exigeant, plus critique et recherche dans son travail un épanouissement personnel. Lire la suite
Après que le sanglant attentat à l’explosif perpétré le 25 juillet 1995 dans la station Saint-Michel du RER à Paris eut fait resurgir l’effroi de la menace terroriste, le gouvernement a été amené à prendre un certain nombre de mesures afin de réduire les possibilités d’action et démanteler les réseaux ou groupes responsables des attentats et tentatives d’attentats commis depuis cet été dans le dessein à la fois d’infléchir, par la menace et la terreur suscitée par cette violence aveugle et anonyme, la politique étrangère de la France, mais aussi d’accentuer les tensions et fractures existant au sein du système social par les sempiternels effets du cycle infernal terrorisme-répression. Dans l’état actuel des choses, la mobilisation de l’ensemble des forces de sécurité, ainsi que la vigilance et le sang-froid des populations, semblent avoir eu raison de cette vague terroriste, même si, en ce domaine, l’expérience montre combien il convient résolument de faire preuve de prudence et de ne jamais baisser la garde. Lire la suite
Réformes économiques libérales et démocratisation des systèmes politiques marquent très fortement les profondes transformations dans lesquelles l’Afrique noire s’est engagée depuis le début de la décennie. À mi-parcours de cette dernière, le bilan de ces changements est sans nul doute significatif : la quasi-totalité des pays ont organisé des élections pluripartistes et démocratiques, les droits de l’homme sont globalement mieux respectés, la liberté de la presse est devenue la règle, les grands secteurs de l’économie sortent progressivement de la mainmise inefficace et arbitraire des États et le rôle du secteur privé formel est reconnu et favorisé… Bien sûr, les difficultés, pour la mise en place d’États de droit remodelés et modernisés ou pour attirer les investisseurs étrangers, sont encore importantes ; mais il est indéniable que les voies du changement politique et économique se précisent et progressent. Lire la suite
La Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) a été fondée, sur une idée australienne, à Canberra en 1989. D’abord simple forum de ministres du Commerce extérieur destiné à faciliter les échanges transpacifiques, elle a pris une nouvelle dimension à partir de 1993, lorsque, sous l’impulsion de Bill Clinton, elle s’est doublée d’une rencontre non officielle des responsables politiques des pays membres. Deux problèmes majeurs, d’ailleurs liés, sont au cœur des débats et de l’avenir de l’Apec : le caractère obligatoire ou libre des objectifs fixés et la place des États-Unis. Lire les premières lignes
Bibliographie
Il est inutile de présenter le général Henri Paris aux lecteurs de cette revue, puisqu’ils ont souvent apprécié ses contributions, et ils savent donc qu’il est un expert éminent en soviétologie militaire et dans la réflexion stratégique. Familier de la langue russe et de la dialectique marxiste-léniniste, il nous propose aujourd’hui un aperçu rétrospectif sur la stratégie soviétique pendant la guerre froide, qu’il était un des seuls à pouvoir porter avec une telle compétence. Précisons qu’il s’agit d’un condensé de sa thèse de doctorat en histoire, soutenue en mars 1993 à l’université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et qui avait alors reçu la mention « très honorable » et les « félicitations du jury », c’est-à-dire les appréciations suprêmes. Lire la suite
Le général Faivre nous avait présenté les harkis et fait partager l’amitié qu’il leur porte (1). Il étend aujourd’hui sa recherche à l’ensemble des combattants musulmans de la guerre d’Algérie. Il fait œuvre d’historien et son livre, enrichi de nombreux documents reproduits, fera référence. Disant l’histoire, Maurice Faivre remplit en même temps, à l’égard de ceux qu’il appelle « des soldats sacrifiés », le devoir de mémoire qui est le nôtre. Ce devoir remonte loin. Dès 1830 sont recrutés les premiers auxiliaires militaires. Leurs successeurs seront de toutes nos campagnes : 13 900 Algériens combattront à nos côtés en 1970, 112 000 en 1914-1918, 123 000 en 1939-1940, 134 000 en 1942-1945 et quelque 20 000 en Indochine. Toutefois, se battre avec nous contre un ennemi exotique est une chose, une autre est de s’engager dans la guerre civile algérienne. Aussi bien l’attitude fluctuante des autorités françaises, de 1955 à 1962, reflète-t-elle les états d’âme des autochtones : inquiétude et prudence de 1955 à 1957, optimisme avec les généraux Salan et Challe de 1958 à 1961, pessimisme enfin lorsque, à partir de la fin de 1960, s’annonce l’Algérie algérienne. Lire la suite
Frédéric Pons avait déjà écrit sur le Liban. Il relate ici en cinquante courts récits la vie de nos soldats en Bosnie. S’il prend parfois de la hauteur pour commenter l’enchaînement des événements, si le plan en cinq parties est en gros chronologique, son propos n’est pas d’exposer une situation ni de développer un thème, mais plutôt de présenter une série d’instantanés centrés sur un homme ou sur un épisode. Le décor est planté par ce raccourci mi-grinçant mi-plaisant sur la mosaïque yougoslave : « une langue, deux alphabets, trois religions, quatre cultures, cinq nationalités, six républiques, sept frontières, huit peuples ». Lire la suite
Dans l’idéologie saint-cyrienne, les « anciens » sont toujours les « anciens » : ils nous montrent le chemin, ils sont nos références. Il est rare cependant qu’ils aient parcouru toutes les étapes — et surmonté toutes les épreuves — qu’une partie seulement de nos camarades ont connues de 1940 à l980 : la Résistance, la déportation, les combats incessants avec la Légion parachutiste, en Indochine, puis en Algérie, la participation au putsch et la prison, la direction du personnel dans un groupe industriel, la prise de parole pour témoigner. Lire la suite
Pour beaucoup d’observateurs politiques, le général Colin Powell incarne le rêve américain. Né de parents jamaïcains, il a grandi dans les quartiers difficiles du Bronx à New York avant d’entamer une carrière militaire particulièrement élogieuse. Bien que n’étant pas issu de la prestigieuse Académie militaire de West Point, ce brillant soldat a occupé des fonctions renommées qui, après deux séjours au Vietnam et une affectation en Corée, l’ont notamment conduit au ministère de la Défense, à l’École de guerre américaine (instructeur à Fort Leavenworth), à la tête du 5e corps d’armée en Allemagne, au Conseil national de sécurité à Washington et à la direction du commandement des forces américaines (Forscom). Après ce parcours sans fautes, le général Colin Powell devient finalement chef d’état-major des armées. Lire la suite
Version réduite d’un travail universitaire déjà ancien, à jour en principe en son dernier chapitre, ce livre de deux cents pages, doté d’une unique carte qui n’est d’ailleurs pas celle du Pacifique Sud (on y aperçoit le Japon) et d’une bibliographie diaphane (une trentaine de titres d’ouvrages déjà anciens pour certains ou de caractère anecdotique pour les autres) mais sans index, paraît bien léger sur un tel sujet. Lire la suite
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