Les attentats du 11 septembre constituent un véritable choc. Ce choc est frontal et se décline sur trois registres : l’émotion, l’organisation, la réflexion et l’action. Lire la suite
Discours du président de la République, le lundi 27 aout 2001, au Palais de l’Élysée, à l’occasion de la réception des ambassadeurs. Lire la suite
Dans le nouvel environnement issu de l'après-guerre froide, où les enjeux de sécurité sur l'échiquier international ont été durablement modifiés, la marine adapte sa stratégie et ses moyens en visant leur adéquation aux réalités les plus probables. Ses nouvelles orientations portent avant tout sur la modification des parts relatives de la dissuasion et de la stratégie d'action. Ainsi, la composante de dissuasion est maintenue à un seuil de suffisance réévalué et l'action à partir de la mer est privilégiée. Mais la marine inscrit aussi sa stratégie dans une perspective accordant au service public une attention grandissante, et à travers son engagement résolu au service de la construction de l'Europe de la défense. En développant un outil cohérent, souple et plus polyvalent, et en optimisant l'interopérabilité avec nos alliés, notamment avec nos partenaires européens dans le cadre des objectifs fixés par le Conseil européen d'Helsinki, pour des missions désormais à vocation interarmées, la marine entend jouer un rôle essentiel dans le système de défense du XXIe siècle. Lire les premières lignes
Politique spatiale pour l'Europe
Une « stratégie spatiale pour l'Europe » est en cours d'élaboration dans un climat d'assez grand scepticisme sous les auspices de la Commission européenne et de l'Agence spatiale européenne. Le sujet sera immanquablement évoqué lors de la prochaine réunion ministérielle de l'Agence en novembre 2001. Chacun convient que l'exercice est nécessaire, et porteur d'avenir. Les spécialistes constatent que des pas concrets (programme de radionavigation par satellites, plan d'action pour une initiative sur le contrôle des risques majeurs, les phénomènes climatiques et la sécurité environnementale) sont effectués dans la bonne direction, même si le chemin est tortueux. Pourtant, un certain flou demeure et les questions reviennent : tout cela n'est-il pas pure et simple rhétorique ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une lutte pour le pouvoir dans le spatial ? Comment progresser sans bureaucratiser ? Lire la suite
Au moment où la construction de l'Europe entre dans une phase décisive, il parait intéressant de s'interroger sur la relation existant entre les politiques spatiales française et européenne. L'auteur, directeur général du Cnes, apporte une réponse qui souligne la cohérence existant entre leurs stratégies et la continuité qui préside à l'élaboration de ces deux politiques et de leurs programmes respectifs.
Comme à l'origine du programme, Ariane demeure aujourd'hui la clé d'une politique spatiale européenne autonome. Dans un environnement concurrentiel de plus en plus tendu, les deux partenaires de la filière Ariane doivent aujourd'hui se mobiliser pour garantir sa pérennité. À charge pour l'industrie de poursuivre son effort de rationalisation, et pour les gouvernements européens de réaffirmer leurs engagements. C'est au Conseil ministériel de l'ESA qui aura lieu à Édimbourg les 14 et 15 novembre prochains, que ceux-ci auront l'occasion de montrer l'ampleur de leur volonté politique, en soutenant les divers programmes liés à Ariane.
L'industrie spatiale européenne est performante mais fragile. Elle résulte d'une politique volontariste de trente ans orientée sur la science, les services civils et l'accès à l'espace. Pendant longtemps l'espace militaire a été le parent pauvre. Après les conflits du Golfe et du Kosovo, l'actualité vient, tragiquement, à nouveau souligner le besoin européen de renseignement et de télécommunications sécurisées à l'échelon mondial. Des programmes tels que Syracuse III, Hélios, Pléiades, Sar-Lupe, Cosmo sont une première réponse. Les industriels européens sont également prêts à relever le défi de la navigation spatiale (Galileo), de la surveillance de l'espace et de la défense antimissiles.
Constatant l'intérêt grandissant de l'Europe, de ses institutions, de ses élus pour l'espace, alors qu'inversement les financements publics stagnent voire sont en décroissance, l'auteur propose quelques réponses possibles. L'effort sur les lanceurs (programme Ariane 5+) devrait être accentué, comme celui sur leur infrastructure (centre spatial guyanais). Action coordonnée et financements publics apparaissent nécessaires. L'Europe doit par ailleurs soutenir fortement les programmes de satellites de télécommunication (AlphaSat), de navigation (Galileo) et d'observation de la Terre au bénéfice de l'initiative Global Monitoring for Environment and Security (GMES). Lire la suite
Depuis deux ans, l'édification de la défense européenne commune est en marche. À l'occasion des Conseils européens, les chefs d'États et de gouvernement ont pris des mesures pour acquérir et renforcer les capacités européennes de gestion des crises militaires et non-militaires en tant que partie de la politique de sécurité et de défense européenne commune et du pilier européen de l'Alliance atlantique. Pour que les décideurs aient à leur disposition, et à tout moment, une vision actualisée et complète de la situation, l'Union européenne doit notamment se doter des systèmes spatiaux appropriés de télécommunication, de reconnaissance, d'écoute électronique, d'alerte avancée, de surveillance de l'espace. Compte tenu des contraintes budgétaires nationales, cette volonté européenne est devenue une nécessité pour la défense française. Avec une participation équilibrée de l'ensemble des partenaires et surtout, un esprit communautaire volontariste, l'acquisition d'une capacité répondant au justes besoins de la défense européenne et performante dans tous les domaines spatiaux, est accessible financièrement. Si les militaires expriment clairement leurs besoins, l'Europe saura créer l'organisme mandaté par les États pour assurer l'expertise nécessaire et exercer la maîtrise d'ouvrage des programmes spatiaux militaires qui lui sont indispensables pour répondre à ses ambitions et à son autonomie de décision.
Dans la crainte d'un nouveau « Pearl Harbour » neutralisant ses satellites, l'Administration Bush a annoncé son souhait de relancer les programmes d'armes spatiales. Combinée à la remise en vigueur d'un système de protection antimissiles, une telle évolution semble trouver toutes les conditions d'un développement rapide. Pourtant, la militarisation de l'espace ne correspond pas totalement aux changements profonds constatés ces dernières années aux États-Unis. L'importance donnée à la domination militaire par la maîtrise de l'information suggère d'autres pistes qui, sans être totalement opposées aux projets actuels, s'appuient néanmoins sur d'autres stratégies et vont dans d'autres directions.
Repères - Opinions - Débats
Les véritables enjeux du projet de défense antimissiles, désormais lancé par George W. Bush sur des bases plus larges que celles du programme Clinton, portent moins sur la protection des États-Unis contre les « États voyous » comme le proclament les déclarations officielles, que sur la disparition à terme de la stratégie de « destruction mutuelle assurée », stratégie qui avait dominé la guerre froide. Lire la suite
Après avoir évoqué le George Marshall Center et relevé la faible participation française , le conférencier a présenté les analyses géostratégiques qui s'imposent aujourd'hui, les dangers, les risques et les menaces avant d'étudier les réponses des États-Unis, de l'Union européenne, de la Russie et celles de l'Otan. Ayant introduit la notion de sécurité coopérative, élément du nouveau concept stratégique de l'Otan, le général Faupin étudie le lien transatlantique et son avenir, les points de divergence entre l'Europe, qui s'efforce de construire sa défense sans en avoir les moyens et sans se les donner, en tout cas sans faire la preuve de sa détermination, et les États-Unis qui ont pris la décision de construire un système antimissiles, et qui ne comprennent pas toujours les réactions des pays européens. Pourtant, les relations transatlantiques sont condamnées à s'améliorer. Ce lien est capital pour notre survie, au moment où l'Amérique s'intéresse à l'Asie.
Le bilan de la présidence suédoise est très positif en matière de défense. Les organes appelés à gérer les crises ont été installés : Comité politique et de sécurité (Cops) ; Comité militaire, présidé par le général Hägglund ; État-major de l'UE dirigé par le général Schuwirth. Les catalogues de capacité ont été approuvés : HFC, HFC Supplement, HPC , HTF + . Le concept d'exercice et d'entraînement a été rédigé et comporte un programme jusqu'en 2006. La gestion civile des crises a été l'objet de travaux importants, même si on n'en est pas encore au stade espéré de la conférence d'engagement.
Après avoir, dans une première partie, identifié la menace biologique, l'auteur, dans cette seconde partie, analyse la menace sociétale qui réside essentiellement dans l'utilisation de la génétique à des fins que l'éthique réprouve et la menace économique qui réside essentiellement de la mainmise de grandes sociétés sur des pans entiers de l'économie. Dans le cas des OGM, des menaces supplémentaires apparaissent par suite des tergiversations des décideurs politiques et de l'occupation du terrain médiatique par des mouvements dont le but premier est, souvent, la remise en cause du modèle économique de notre société. Des décisions s'imposent pour éviter à la France de perdre pied par rapport à ses concurrents et pour rassurer nos concitoyens.
Dans le domaine international, les causes classiques de désordre sont bien connues. Elles se sont aggravées. Certains États font preuve d'un nationalisme exacerbé. D'autres, ou les mêmes, n'hésitent pas à recourir à la plus grande violence pour faire triompher ce qu'ils jugent être leur bon droit. De nouveaux acteurs récemment apparus sur la scène mondiale n'ont pas toujours le sens des responsabilités que donne l'expérience. Outre les États, s'y manifestent désormais un foisonnement d'organisations (institutions mondiales ou régionales, ONG, multinationales). Les rééquilibrages démographiques prennent une importance grandissante. Des idéologies restent menaçantes pour l'ordre traditionnel. Les progrès techniques permettent d'accroître des propagandes partiales à une échelle jamais égalée. Lire la suite
Chroniques
La dégradation constante de la disponibilité des bâtiments de la marine nationale et la difficulté à maîtriser les coûts d’entretien correspondants, ont conduit à réaliser un audit de la fonction entretien flotte qui a mis en évidence la nécessité, d’une part, d’assurer la cohérence du rôle étatique en matière d’entretien et de consentir un effort particulier sur certains secteurs particulièrement sinistrés et, d’autre part, d’aider au redressement de la Direction des constructions navales (DCN), principal industriel du secteur. L’audit recommandait entre autres de mettre fin à la double maîtrise d’ouvrage exercée par la Délégation générale pour l’armement (DGA) et la marine du maintien en condition opérationnelle (MCO) des unités de la marine. Lire les premières lignes
Facteur d’émulation pour le personnel, le dualisme policier apparaît, comme on a pu le montrer précédemment (1), non comme le résultat tangible de la volonté de construire un système reposant sur deux piliers, mais comme le produit avant tout des circonstances historiques, l’appareil policier n’ayant fait, en somme, que reproduire — avec l’évolution séparée de deux institutions, l’une rurale (gendarmerie), l’autre urbaine (police) — la profonde dualité de la société française, sur le plan de la géographie physique et humaine, qui ne devait partiellement s’estomper qu’au XXe siècle. La rencontre, le brassage, sous la pression croissante de l’exode rural et de la société de consommation, de la civilisation rurale (paysanne) et du monde urbain (industriel) devait d’ailleurs conditionner la mise en relation, en concurrence des deux institutions policières qui jusque-là s’étaient développées isolément, chacune dans son propre espace d’intervention sociale, selon des modalités largement différentes, mais à partir d’une logique commune d’insertion territoriale et de centralisation. Lire la suite
Bibliographie
Il est inutile de présenter à nos lecteurs Thierry Garcin, puisque nous avons eu souvent l’occasion d’appeler leur attention sur ses ouvrages. Aujourd’hui, le producteur très estimé de l’émission quotidienne sur France Culture intitulée « Les enjeux internationaux » nous présente ceux de l’Espace, où la compétition technique, la concurrence commerciale, la rivalité militaire, ont remplacé le rêve, sinon l’aventure. Et, dans son introduction, il appelle notre attention sur les particularités des projets concernant l’espace, à savoir les liens qui existent entre programmes civils et programmes militaires ; la globalité des enjeux qui en résultent ; la réversibilité souvent constatée des projets grandioses ; le rôle dominant, pour ne pas dire dominateur, qu’y occupent les États-Unis ; le rôle incitatif qu’y a joué la France en Europe ; et enfin la simple marque de prestige qu’y recherchent parfois « les plus petits ». Lire la suite
Nous avons déjà eu l’occasion de présenter à nos lecteurs des ouvrages dirigés par Pascal Chaigneau, personnalité encyclopédique s’il en est, puisque titulaire de quatre doctorats (en lettres, droit, économie et sciences politiques), avocat international, directeur du Centre d’études diplomatiques et stratégiques, professeur à HEC, et maintenant professeur des Universités. Aujourd’hui, dans ce nouvel ouvrage et avec la participation d’une quinzaine d’experts pour la plupart juristes et économistes, il met à notre disposition une réflexion d’ensemble sur la « gestion des risques internationaux ». Et cela dans leur « nouveau profil », puisque, avec la fin de la guerre froide et l’arrivée de la « mondialisation », le contexte économique s’est profondément modifié ; il en est donc de même des concepts de « risque » et « indicateurs de vulnérabilité », chers aux économistes ; et c’est à leur actualisation que l’ouvrage a voulu se consacrer. Lire la suite
Ici point de valences doubles ou triples, de formules en forme d’hexagone ni d’odeur de moutarde, pas plus que de considérations politico-stratégiques comme celles que l’amiral Duval développa avec talent à plusieurs reprises dans ces colonnes, mais une étude purement juridique des mécanismes d’application liés à la Convention de 1993. Le travail est sérieux, processionnel, parfois un peu répétitif, à l’image des 150 pages et des 24 articles du texte de la Convention (beaucoup plus précis et contraignant que celui de son prédécesseur, le protocole de Genève de 1925) et à celle de l’« entité vérificatrice » qu’elle a créée, l’OIAC, « véritable machine… disposant d’un arsenal procédural et normatif ». Nous sommes en faculté de droit : la structure ternaire du livre (trois parties de chacune trois chapitres) est du plus beau classicisme, la table des matières dessine des mailles étroites et les transitions ne sont jamais oubliées. Mais, de même que le régime de vérification tient la plus grande place dans le document de Paris, de même – et logiquement – un chapitre majeur intitulé « L’établissement des faits » occupe le tiers de l’ouvrage : il s’agit alors des inspections qui vont compléter des déclarations où peuvent se glisser mauvaise foi ou incompétence. Lire la suite
Alena Lapatniova, spécialiste des rapports entre la société et le pouvoir en Biélorussie, décrypte au travers de son ouvrage les méandres de la politique dans ce pays. Le texte est augmenté d’une préface d’Alain Blum, directeur d’études à l’EHESS, de témoignages de Biélorusses et d’intéressantes annexes. Lire la suite
Les attentats du 11 septembre constituent un véritable choc. Ce choc est frontal et se décline sur trois registres : l’émotion, l’organisation, la réflexion et l’action.
L’émotion face à la tragédie humaine qui frappe nos amis américains au cœur des symboles de la puissance économique et militaire que sont le World Trade Center et le Pentagone.
Dans le droit fil des déclarations de nos responsables politiques et de nos concitoyens, le Comité d’études de défense nationale et l’ensemble de ses auteurs et lecteurs s’associent à la douleur et au deuil de nos amis et les assurent de leur solidarité.
Ailleurs, l’émotion a pris des formes contrastées dans les populations de certains pays du Proche et Moyen-Orient où la joie exprimée par quelques-uns était à la mesure d’un endoctrinement certain mais aussi à celle de frustrations plus profondes qui fragilisent les régimes arabes proches des États-Unis.
L’organisation, planifiée dans toutes leurs dimensions méthodologique, spatiale et temporelle, d’opérations simples mais dévastatrices longuement et minutieusement préparées en termes de renseignement, de formation des exécutants, d’infrastructure et de soutien logistique par des hommes disposant de moyens financiers illimités et de personnel instruit et acceptant le sacrifice, a surpris tout le monde.
Par contraste, la présentation de la carence des services de renseignement qui n’auraient pas détecté cette menace montre que si la haute technologie est nécessaire, elle ne peut se substituer à l’information humaine ; mais à ce stade la prudence s’impose. L’histoire est riche d’exemples où l’information donnée par les services spécialisés n’a pas été prise en compte par les responsables politiques.
La seule certitude est que les auteurs de ces actions ont profité de la vulnérabilité sécuritaire des lignes aériennes intérieures américaines et que, par un comportement atypique, y compris dans le domaine des communications, ils ont réussi à garder secrètes des opérations dont la préparation a demandé plusieurs mois.
La réflexion et l’action. Au-delà de l’événement et de l’émotion, il apparaît que « rien ne sera plus comme avant » : la sanctuarisation des États-Unis est caduque et tous les pays du Nord sont d’autant plus vulnérables que leur comportement, leurs modes de vie et leurs aspirations, majoritairement matérielles, dépendent ou reposent sur la technologie. Celle-ci détournée et utilisée par des groupes intelligents, déterminés et imprévisibles est devenue une arme dévastatrice. Mais ce mode opératoire n’est pas nouveau, le terrorisme, d’État ou non, est de tous les temps ; seuls son point d’application et son ampleur instantanée ont créé l’événement.
À très court terme, il convient de se prémunir au mieux contre son développement ou son renouvellement sous quelque forme que ce soit.
La mise en commun des informations dont disposent les services de renseignement des pays qui se sont déclarés solidaires des États-Unis ; la remise en cause des égoïsmes nationaux de certains États, et non des moindres, qui acceptent la présence politique et logistique sur leur sol de groupes, en échange de la sanctuarisation de leur territoire ; la mise à jour des circuits financiers et une action plus volontariste contre les paradis fiscaux et certains établissements devraient limiter la puissance financière et logistique de ces réseaux. Des actions précises devraient désorganiser les groupes chargés d’actions planifiées.
À l’évidence, à court terme, le traitement des réseaux islamistes terroristes ne repose pas sur des actions militaires d’envergure, à l’exception d’une contribution ciblée des forces spéciales.
La France dispose, là, d’une solide expérience du terrorisme qui s’exerce depuis des années sous différentes formes sur son territoire.
Sa contribution dans un cadre bilatéral ou multilatéral européen serait utile et significative.
Les États-Unis, cruellement frappés dans leur chair et ébranlés par la « désanctuarisation » de leur territoire, décideront et réagiront souverainement. Une tentative de contrôle et d’isolement de l’Afghanistan à court terme n’est pas à exclure, au risque de l’implosion de l’État voisin du Pakistan, par ailleurs puissance nucléaire.
La réflexion concernant le moyen et le long terme est tout aussi indispensable et doit s’orienter en priorité sur le traitement des causes et non des effets. Pour être constructive et déboucher sur des modes opératoires pertinents, elle doit s’affranchir du « politiquement correct » et de la « pensée unique » qui, avec une certaine arrogance, militent en faveur de l’universalisme du modèle politique et économique occidental.
Nous ne ferons pas l’économie d’une analyse géopolitique et géostratégique renouvelée, où la coexistence pacifique de civilisations différentes, la connaissance et le respect de la culture de l’autre devront trouver leur place à côté des rapports étatiques traditionnels, de lois du marché contrôlées et humanisées et d’une géographie réétudiée.
Encore faut-il que les responsables politiques aient à la fois le courage, la lucidité et l’humilité d’une telle remise en cause et sachent s’entourer d’équipes imaginatives et innovantes où les personnalités atypiques ne soient pas de simples alibis ou faire valoir. ♦
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...