Le 11 mars 2004, la démocratie espagnole a été une nouvelle fois frappée par le terrorisme. L’ampleur de cette frappe et son origine commune à celle du 11 septembre 2001 ont créé une solidarité internationale dont la traduction verbale est identique : « nous sommes tous des Espagnols » s’est substitué à « nous sommes tous des Américains ». Lire la suite

  p. 5-6

Entente cordiale

La France et le Royaume-Uni ont des politiques étrangères et de défense actives et ont plus en commun qu’on ne le réalise. Partageant les mêmes valeurs démocratiques, nos deux nations disposent de capacités militaires importantes, y compris nucléaires. Elles siègent au Conseil de sécurité de l’ONU, sont membres de l’Alliance atlantique et de l’Union européenne. Actives au sein de l’Otan, elles développent la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD). Citons les récentes propositions (Sommet de Londres, novembre 2003) de constituer des groupements tactiques de 1 500 hommes aptes à se déployer en quinze jours ; la constitution de l’Agence européenne de défense (capacités, armement, R&D) en 2004 ; les efforts sur les matériels proches ou communs (porte-avions, avions ravitailleurs, A400M, Meteor). Partenariat, consultations, coopération caractérisent maintenant les relations entre la France et le Royaume-Uni. Lire la suite

  p. 7-13

La proximité stratégique du Royaume-Uni et de la France nous confère une responsabilité particulière dans le développement de l’Europe de la défense, qui progresse depuis le rapprochement franco-britannique de Saint-Malo. Cette progression est particulièrement spectaculaire depuis 2003 qui a vu de nombreuses avancées concrètes. Une nouvelle entente élargie, bénéfique pour une Europe forte, est désormais en marche. Lire la suite

  p. 14-19

Accord diplomatique, l’Entente cordiale est d’abord un partage de zones d’influence en Afrique. C’est l’Allemagne qui donne à l’Entente son caractère stratégique la transformant en alliance pendant la Première Guerre mondiale ; ce que confortera la Seconde, malgré des combats fratricides. L’affaire de Suez est le dernier avatar d’une Entente scellée par les armées. Le défi britannique est d’honorer la « relation spéciale » avec les États-Unis, tout en maintenant l’Entente cordiale avec la France. Lire la suite

  p. 20-31

Au-delà des stéréotypes sur l’ennemi héréditaire, répandus jusque dans les élites, il existe une profonde convergence stratégique entre la France et la Grande-Bretagne. Les deux pays n’ont plus été en guerre depuis 1815 et l’Entente cordiale est le résultat d’une communauté d’intérêts qui a survécu à toutes les évolutions géopolitiques du XXe siècle. Il en sera encore ainsi au XXIe siècle. Publié conjointement avec le Royal United Services Institute for Defence and Security Studies (RUSI).

  p. 32-40

Paris et Londres ont progressivement rapproché leurs points de vue sur l'Europe de la défense, ses compétences nécessaires et ses limites. La conception des relations avec les États-Unis et la répartition des rôles avec l'Otan en ont bénéficié. Les évolutions des deux partenaires sont notables. Le dialogue bilatéral résiste aux aléas de la vie internationale.

  p. 41-52

Le centième anniversaire de l’« Entente cordiale » fournit une occasion unique de célébrer la dynamique franco-britannique en matière de défense, pour laquelle Thales s’engage résolument aux côtés des deux gouvernements.Thales, à partir d’une puissante base industrielle, a fait le choix de conforter et d’amplifier les compétences en matière de recherche et développement au Royaume-Uni. Celles-ci sont devenues des centres d’excellence pour l’ensemble du groupe. Thales, véritable groupe franco-britannique à l’instar d’un EADS franco-allemand, est désormais le second acteur de défense au Royaume-Uni. Acteur sans doute privilégié de cette « Entente cordiale » entre la France et le Royaume-Uni, Thales continuera de mettre avec conviction ses atouts au service des deux nations.

  p. 53-60

Repères - Opinions - Débats

Au moment où la France et la Grande-Bretagne célèbrent 100 ans d'Entente cordiale, Rolls-Royce fête le centenaire de la première rencontre entre ses deux fondateurs. De la « meilleure voiture du monde » aux moteurs d'avions les plus performants, en passant par les systèmes de propulsion marine et les turbines à gaz industrielles, Rolls-Royce est devenu un groupe mondial, s'imposant comme le premier motoriste européen, présent sur quatre marchés stratégiques. Tout au long de son premier siècle d’histoire, Rolls-Royce a su relever chaque défi qui lui a été imposé par les événements ou proposé par ses clients, dans un esprit d’excellence technologique, et a su en faire une formidable aventure humaine.

  p. 61-71

Il n'y a d'armée que nationale. Ce caractère national est aux prises, aujourd'hui, avec la professionnalisation de l'armée et avec l'internationalisation des opérations militaires. Survivra-t-il aux progrès de l'intégration et au déclin de l'idée de nation ?

  p. 72-78

La généralisation des principes de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) de 2001 au ministère de la Défense marque le début d'une réorganisation profonde des structures financières de l'administration. En pratique, au-delà des nouvelles règles de gestion imposées par le texte, c'est sans doute les modes opératoires financiers qu'il conviendra d'abord de faire évoluer. Lire la suite

  p. 79-91

La rémunération des militaires est un sujet paradoxal : alors qu'elle conditionne évidemment la réalisation des effectifs d'une armée professionnelle, elle n'est pas réellement placée au coeur de la problématique nouvelle des ressources humaines développée dans les armées. Marquée par des approches passionnelles et parfois irrationnelles, dans des conditions budgétaires peu favorables, elle souffre des carences d'une réflexion, insuffisamment nourrie par des données techniques et financières incontestables. C'est pourquoi, l'élaboration d'une grande politique des rémunérations apparaît imparfaitement esquissée. Pourtant, à terme et s'il veut consolider sereinement la professionnalisation des armées, le ministère ne pourra en faire l'économie. Les développements qui suivent et les orientations proposées n'ont d'autre objectif que de susciter le débat sur une question peu discutée mais d'une haute sensibilité. Lire les premières lignes

  p. 92-103

La conception stratégique de la France et celle de la seule hyperpuissance, si assurée d'elle-même, ne peuvent pas coïncider, ni donc leurs conceptions de la dissuasion. Pourtant la différence, bien que réelle, ne signifie pas forcément opposition, mais elle doit être expliquée par l'historique des évolutions respectives.

  p. 104-119

Devant une vague « choquante » d'antiaméricanisme dans le monde, les autorités de Washington proposent un renforcement des moyens d'influences extérieures que sont les médias et les relations publiques à échelle mondiale, pilotées par le Département d'État. Cette « diplomatie publique » a rehaussé le prestige des États-Unis face à l'URSS pendant la guerre froide. Les décideurs américains voudraient recommencer dans le monde arabe et musulman ; mais ils risquent de favoriser une campagne de propagande contre-productive.

  p. 120-131

Alors que les relations diplomatiques entre les États-Unis et la France sont en crise, l'analyse de Charles Cogan apparaît particulièrement intéressante et opportune puisque celle d'un parfait connaisseur de notre pays. Pour permettre à la partie française de lui répondre, le présentateur lui donne aussi la parole. Et pour finir, il s'interroge sur l'avenir de la « Grande Nation », puisque c'est ainsi que l'auteur appelle la France.

  p. 132-142

En termes d'horizon de temps, les pétroliers considèrent aujourd'hui qu'en dépit de l'augmentation constante de la consommation, le pétrole restera la principale ressource énergétique pour au moins quarante ans. De nouvelles donnes régionales se profilent néanmoins au lendemain de la guerre en Irak, alors que la Chine, par sa demande croissante, est appelée à modifier la physionomie du marché. Lire la suite

  p. 143-155

Le retrait du golfe Arabo-Persique des Britanniques, fin 1971, fut à l’origine des incidents et des conflits qui surgirent entre les nouveaux États du Golfe, après une stabilité remarquable d’un siècle et demi. Les vieilles querelles, les ambitions suscitées par les découvertes de pétrole et de gaz off shore, le partage des nouvelles richesses et des espaces maritimes, donnèrent naissance aux revendications et aux rêves de conquêtes.

  p. 156-168

Le Sénégal (196 000 km2 pour environ dix millions d'habitants) est un pays majoritairement composé de musulmans (plus de 90 %), mais laïc de par sa Constitution. L'islam sunnite qui s'y pratique est marqué par l'existence et la coexistence de confréries, dont le mouridisme est parmi les plus importantes (il n'y a aucune donnée chiffrée récente sur le nombre d'adeptes ; néanmoins son plus grand rassemblement annuel, le Maga, compte au moins deux millions de fidèles). Ces confréries sont non seulement bien organisées, mais aussi puissantes. Elles entretiennent des rapports particuliers avec le pouvoir politique, depuis la période coloniale, comme en témoignent les relations entre Blaise Diagne et Cheikh Ahmadou Bamba. Dans la singularité sénégalaise, le politique et le religieux restent étroitement liés, d'une façon très originale, car ces liens fondent une certaine forme de stabilité sociale dans le pays.

  p. 169-180

Chroniques

Traditionnellement, l’Armée de terre française, à l’instar d’autres armées occidentales, a toujours privilégié la préparation à un engagement en terrain ouvert. Par ailleurs, l’histoire et la culture militaire françaises revêtent toujours une grande importance dès lors que l’on parle d’organisation (notion d’arme) ou de réflexion tactique (notion de fonction opérationnelle). Or, les enseignements tirés des engagements récents, pour lesquels il faut noter la place prépondérante qu’y tient le milieu urbain, incitent à raisonner désormais en termes d’effets tactiques à obtenir, indépendamment des moyens mis en jeu. Lire les premières lignes

  p. 181-185

La Délégation générale pour l’armement (DGA) vient de livrer à la Marine nationale son troisième avion de guet aérien Hawkeye. Les vols de réception ont été effectués par des équipes mixtes associant la DGA, la Marine nationale, la société Northrop-Grumman et les services officiels américains. Mis en service le jeudi 26 février 2004 à la flottille 4F située sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué, il embarque dès le mardi 2 mars sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, pour prendre part à la mission « Agapanthe » dans l’océan Indien. Lire la suite

  p. 186-186
  p. 187-189
  p. 190-195

L’Armée de terre américaine vient d’enterrer un de ses programmes majeurs, l’hélicoptère de reconnaissance et de combat Comanche, après y avoir englouti près de 8 milliards de dollars sur une enveloppe finale estimée à près de 30 milliards, et sans avoir réussi à mettre au point ce système d’arme ni obtenir une première escadrille disponible. Après celui du Crusader, cet autre renoncement à un programme-clé (1) constitue un nouveau tournant dans la doctrine de l’US Army ; il résulte largement des enseignements tirés des conflits actuels en Afghanistan et en Irak. Avec l’abandon de ce projet futuriste — les Comanche agissant de façon autonome et dans la profondeur du dispositif ennemi et devant constituer un des outils principaux de combat de la future Objective Force — on en revient à un emploi plus conventionnel, où les hélicoptères sont d’abord une cavalerie légère permettant un appui feu rapproché au profit des troupes au sol, tout en assurant le transport du personnel et le ravitaillement. Lire la suite

  p. 196-197

Ce numéro de Foreign Affairs, outre un article de Colin Powell défendant la politique étrangère de l’Administration Bush, moins unilatéraliste qu’il n’y paraîtrait, nous propose un essai très pertinent mais dérangeant sur la menace terroriste en Afrique et sur la réponse américaine telle qu’elle se présente mais aussi telle qu’elle devrait être. Lire la suite

  p. 198-200

Bibliographie

Étienne Copel : Prévenir le pire  ; Michalon, 2004 ; 203 pages  - Alain Baer

Depuis le milieu des années 1980, époque à laquelle, après avoir démissionné de l’Armée de l’air au sein de laquelle il semblait depuis le début de sa carrière promis aux plus hauts postes, il a publié en 1984 son premier ouvrage Vaincre la guerre, Étienne Copel nous a habitués à un discours non conformiste, parfois dérangeant, mais toujours source de débats passionnants. Lire la suite

  p. 201-203

Jean-Paul Charnay : Principes de stratégie arabe  ; L'Herne, 2003 ; 650 pages - Claude Le Borgne

L’Herne, maison austère aujourd’hui revigorée, réédite la remarquable anthologie réunie par Jean-Paul Charnay en 1984. L’islam arabe tenant une grande place dans l’actualité guerrière, le choix est opportun et le recueil s’est, entre-temps, enrichi. Lire la suite

  p. 203-203

Joachim Fest : Les derniers jours d'Hitler  ; Perrin, 2003 ; 207 pages - Pierre Morisot

Paru dans l’intéressante collection « Tempus » et traduit de l’allemand, le récit de ces « quatorze jours d’épouvante » est hallucinant dans sa précision et va crescendo jusqu’à l’aboutissement wagnérien, où le final est confié à l’artillerie russe, dans un océan de gravats et une « pluie incessante de poussière et de cendres ». Lire la suite

  p. 203-204

Roland Dorgeles : Je t'écris de la tranchée, correspondance de guerre 1914-1918  ; Albin Michel, 2003 ; 343 pages - François Naudin

La correspondance de guerre de Roland Dorgeles présentée dans cet ouvrage rassemble près de 270 pièces – lettres et cartes confondues – couvrant les années 1914-1917. Deux lots distincts la composent : le premier contient les envois adressés au foyer parental et tout particulièrement à sa mère ; le second réunit les lettres adressées à Mado, la jeune femme dont il est éperdument amoureux. Miraculeusement retrouvée, cette correspondance inédite est un document exceptionnel sur la Première Guerre mondiale qui éclaire de façon passionnante la genèse des Croix de bois, le chef-d’œuvre du romancier qui demeure, encore aujourd’hui, l’un des plus grands témoignages sur la guerre de 1914-1918. Lire la suite

  p. 204-205

Philip H. Melanson et Peter F. Stevens : Le Secret Service, l'histoire cachée d'une agence secrète  ; Carnot, 2004 ; 382 pages - Stephen Duso-Bauduin

Philip Melanson, professeur de science politique à l’université du Massachusetts, écrit avec le journaliste Peter Stevens l’histoire fascinante d’une agence secrète américaine peu connue, le Secret Service. Les deux auteurs racontent de manière presque épique les débuts de la première agence secrète américaine. Lire la suite

  p. 205-206

Jacques Arlet : Rémusat 1797-1875  ; Éditions Perrin, 2003 ; 415 pages - Christophe Charnay

Rémusat a traversé le XIXe siècle. Il en a connu pratiquement tous les régimes politiques, et beaucoup des grands hommes qui l’ont fait : les Napoléon, oncle et neveu, Talleyrand, La Fayette, dont il est le petit-gendre, mais aussi Thiers (que Victor Hugo appelait « Monsieur 1/3 »), Casimir Périer… Il fut plusieurs fois ministre. Il occupa notamment l’Intérieur sous Louis-Philippe, dont il fut assez proche. Les Affaires étrangères furent son dernier ministère, au lendemain de la guerre de 1870, qui lui valut de négocier en partie avec la Prusse les conditions de l’armistice. Député de la Haute-Garonne, il était également écrivain, éditorialiste, philosophe et chansonnier, il fut même capitaine de la Garde royale et académicien ; bref, un personnage étonnant. Lire la suite

  p. 206-206

Revue Défense Nationale - Avril 2004 - n° 663

Revue Défense Nationale - Avril 2004 - n° 663

Le 11 mars 2004, la démocratie espagnole a été une nouvelle fois frappée par le terrorisme. L’ampleur de cette frappe et son origine commune à celle du 11 septembre 2001 ont créé une solidarité internationale dont la traduction verbale est identique : « nous sommes tous des Espagnols » s’est substitué à « nous sommes tous des Américains ».

Cependant, au-delà de l’émotion, l’expression correcte correspondant à la menace véritable aurait été : « nous sommes tous des Européens ».

L’histoire a montré que nos régimes démocratiques ne sont jamais prêts à temps pour faire face aux défis dramatiques auxquels ils sont confrontés : cela a été le cas des conflits classiques avec des États totalitaires. Les démocraties ont fini par triompher au prix d’efforts aux coûts humains et économiques démesurés car trop tardifs. Cela a été également le cas récemment dans la gestion de la crise yougoslave.

Il est malheureusement à craindre que ce soit encore le cas face au terrorisme où la réponse est beaucoup plus complexe que celle correspondant à un conflit conventionnel.

Certaines démocraties, et non des moindres, comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Espagne ont voulu forcer le destin en utilisant sciemment et cyniquement le mensonge d’État, afin de manipuler leurs opinions pour les conduire là où elles n’étaient pas convaincues d’aller.

L’effet « boomerang » a été immédiat en Espagne où le gouvernement Aznar, qui économiquement n’avait pas démérité, a été remercié dans la semaine. En Grande-Bretagne et aux États-Unis l’avenir politique du Premier ministre et celui du Président sont en question.

L’opinion publique est parfaitement consciente que dans les domaines des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité tout ne peut pas être étalé sur la place publique ; mais il semble que cette opinion fixe une frontière entre omission et mensonge : tout ce qui est dit doit être vérifiable.

Face au défi terroriste l’avenir de l’Europe est sombre. Malgré quelques avancées sémantiques, comme le document présenté par Javier Solana et adopté au Conseil européen du 12 décembre 2003, l’Europe en tant que telle demeure largement non solidaire et non opérationnelle : pas de Constitution, pas de politique étrangère et de défense commune. Au sein de chaque État européen, le constat « défense et sécurité même combat contre le terrorisme », tarde à se traduire dans l’organisation et dans les faits. Les réflexions au sein des ministères de la Défense concernant l’outil, en particulier l’adéquation de troupes uniquement professionnelles à la menace terroriste multiforme, sont soit inexistantes le sujet étant tabou, soit frileuses.

Malgré les efforts conjugués franco-allemands lors de la réunion des ministres de l’Intérieur européens à la suite des attentats de Madrid, les résultats sont bien maigres. Il est malheureusement à craindre que la mobilisation européenne soit largement conditionnée par une pédagogie de terreur renouvelée dans sa forme et son ampleur, les attentats du 11 mars à Madrid en constituant simplement une première étape insuffisante. ♦

Christian Quesnot

Revue Défense Nationale - Avril 2004 - n° 663

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