Voici un sujet qui abonde en anecdotes mais qui n’avait jamais été systématiquement étudié dans notre pays. Or, Foud Benhalla, directeur général de Radio-France Internationale, vient de publier un ouvrage qui comble cette lacune (La guerre radiophonique, Puf). Fruit de recherches assidues, ce livre fait suite à une thèse de doctorat d’État sur « Le rôle de la radiodiffusion extérieure en tant que moyen d’action et de pression dans les relations internationales ». C’est en tant qu’instrument de guerre que s’est affirmée la vocation mondiale de la radio, explique l’auteur qui estime que dans cette confrontation idéologique, qui ne fera que s’amplifier grâce au perfectionnement des techniques, l’Occident s’est arrogé l’avantage. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il explore ce domaine de l’action radiophonique où la stratégie devient dialectique. Lire les premières lignes
Cet article est l’expression des réflexions de l'auteur, ancien commandant de la Force aérienne tactique (Fatac), pendant sa longue carrière d’aviateur, réflexions appuyées sur une connaissance approfondie de l’histoire relativement courte mais très fournie de ce qu’il appelle la puissance aérienne. Lire la suite
L'auteur, conseiller d'État et membre de l'Institut, n'oublie pas qu'il a été aussi diplomate (ambassadeur de France à Madagascar). Ses réflexions sont également alimentées par l'expérience acquise dans des hautes fonctions très diverses, en particulier comme secrétaire général adjoint de l'Union de l'Europe occidentale et comme vice-président du Comité permanent des armements. Il a donc eu depuis longtemps à rechercher les liens qui existent entre diplomatie et armement.
Dans un précédent article, l'auteur a cherché à définir ce qu'est la stratégie, à la fois réflexion et action. Au-delà des définitions, il cherche maintenant à voir quel peut être l'apport de la théorie stratégique (la réflexion, les « principes ») pour aider l'homme d'action à prendre ses décisions.
Membre du groupe d'étude sur la stratégie chinoise (GESC) de la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN), l'auteur nous décrit ici l'évolution du discours tenu par les autorités gouvernementales de Pékin depuis la mort du Grand Timonier, Mao Zedong.
À propos des ouvrages d'Olivier Carré et Gérard Michaud, Les Frères musulmans (Gallimard/Julliard, 1983, 236 pages), de Claire Brière et Olivier Carré, Islam, guerre à l’Occident ? (Autrement, 1983, 222 pages) et d'Habib Boularès, L’Islam, la peur et l’espérance (J.-C. Lattès, 1983, 247 pages). Lire les premières lignes
La revue va publier successivement trois articles intitulés : 1. « Physiologie de l'homme en situation extrême » ; 2. « Psychologie et sociologie militaires » et 3. « Ergonomie ». On trouvera ici l'introduction générale et le premier de ces articles qui sont en fait les chapitres du dossier « Sciences biomédicales et humaines » présenté lors des journées nationales « Science et Défense » d'avril 1983.
Chroniques
• La revue britannique Survival, publiée par l’Institut international d’études stratégiques (IISS) de Londres, dans son numéro de novembre-décembre 1983, contient un article sur la maîtrise des armements spatiaux dont l’auteur est M. Donald L. Hafner, associate professor de science politique du Boston collège et ancien collaborateur de l’Agence pour la maîtrise des armements et le désarmement (ACDA). Lire les premières lignes
N’était la Conférence de Stockholm qui permet aux moins sceptiques d’afficher quelque optimisme, les premières semaines de cette année 1984 auraient été teintées de grisaille. Et disant cela, je serai sans doute accusé de trop tempérer les impressions de ceux qui auront jugé utile de se faire peur en allant voir sur nos écrans le film américain Le jour d’après (1983) de Nicholas Meyer. Comme le notait Le Figaro de Beaumarchais : « Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur ». Et ce dernier est plus paralysant que le danger qu’on fait arbitrairement planer. Auparavant, jetons un regard sur la manière dont nos confrères perçoivent cette conférence sur le désarmement en Europe dont la première phase s’est ouverte à la mi-janvier. Lire les premières lignes
L’URSS, après avoir présenté à l’Union internationale des télécommunications (UIT) les plans du déploiement d’un système de navigation à l’aide de satellites, appelé GLONASS (Global Navigation Satellite System), a mis en orbite par un lancement unique, le 19 octobre 1982, les trois premiers satellites de ce réseau. Trois nouveaux satellites ont été lancés le 11 août 1983, puis trois autres le 29 décembre 1983. Lire la suite
Où en est la réforme de l’École spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr Coëtquidan (1) ? Dans quelle politique des personnels s’insère-t-elle ? Avant de répondre à ces questions, rappelons en quoi a consisté cette réforme. Lire les premières lignes
L’exercice Vosges 83, conçu par la direction de la sécurité civile et simulant un tremblement de terre dans la région de Belfort, a retenu l’attention de la presse nationale en fin d’année 1983. Comme lors du déclenchement de plans Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) réels, les armées ont apporté leur participation. Ces plans sont des dispositifs permettant la mobilisation et l’engagement de moyens importants lorsque les possibilités des moyens ordinaires de secours se trouvent dépassés, soit par l’ampleur, soit par la particularité d’une catastrophe. Lire les premières lignes
Le budget de la Défense intervient pour 15,5 % dans le budget de l’État en 1984, marquant en pourcentage une légère progression par rapport à 1983. Lire les premières lignes
Il suffit de s’intéresser quelque peu à l’aéronautique militaire et de suivre le déroulement des affrontements intervenus depuis quelques années pour être rapidement convaincu de la nécessité pour les combattants de disposer de moyens d’identification fiables et sûrs. Ainsi, pour n’avoir pas su classer avec précision, dans les rubriques « Amis » ou « Ennemis », les objectifs détectés, on estime que les Égyptiens ont abattu 69 de leurs appareils au cours des premiers jours de la guerre du Kippour (octobre 1973). Lire les premières lignes
Décembre et janvier ne furent pas des mois favorables aux pays africains dotés de régimes pluripartites ou en voie de l’être. Le Sénégal, la Tunisie, le Maroc, ont été secoués par des mouvements populaires dont les causes immédiates paraissent avoir été semblables, du moins dans les deux derniers cas, et qui peuvent être l’objet d’exploitations identiques. Le Nigeria, à peine sorti d’une campagne électorale agitée, a vu son président, pourtant élu à une confortable majorité, renversé par une junte qui s’est déclarée soucieuse de mettre un terme aux effets stérilisants des luttes politiques en période de crise économique. Chacun de ces pays occupe, en Afrique, une place importante. Maroc et Tunisie, par le rôle qu’ils prennent au Maghreb, sont un relais essentiel de l’influence des pays « modérés » du Proche-Orient vers l’Afrique noire. Le Sénégal a une action modératrice dans toute l’Afrique de l’Ouest. Quant au Nigeria, tant par sa puissance économique que par la variété de sa composition ethnique, il est appelé non seulement à rayonner sur l’ensemble du continent africain, mais à participer à l’élaboration de la politique des États producteurs de pétrole ; d’autre part, en raison du poids de sa population musulmane, il se présente, avec le Soudan, comme le foyer le plus capable de contrebalancer l’influence maghrébine dans l’Afrique sahélienne ; à ce titre, il devient un objectif de choix pour ceux, intégristes ou progressistes, qui s’efforcent de contraindre les petits États de cette zone à se ranger sous leur bannière. Lire les premières lignes
• La tension Est-Ouest est réelle et lourde de menaces. Les peuples sont inquiets, angoissés. Le Saint-Siège se sent le devoir de le dire, non pour accroître la peur mais afin de mieux garantir la paix. Lire la suite
Bibliographie
On plonge dans ce livre comme dans un lac envoûtant. À chaque page, on retrouve l’univers et l’ambiance particulière des goums marocains, des troupes qui les composaient, des cadres qui les commandaient. Et l’on refait avec eux les principales étapes de leur épopée : campagne de Tunisie, d’Italie, de France et d’Allemagne, où ces guerriers-nés remplissent avec succès les missions les plus dangereuses. L’auteur, jeune officier de réserve, est avec eux, parmi eux, dans toutes ces péripéties meurtrières dont les récits prennent le ton, la vivacité et la profondeur du témoignage. Il s’agit donc d’une véritable fresque de notre histoire militaire contemporaine, avec des leçons pour le temps de guerre, une réflexion nécessaire pour le temps de paix. ♦
L’histoire de l’US Navy devient aujourd’hui bien connue grâce à des livres de haute qualité qui viennent renouveler en profondeur la connaissance que nous en avions. Lire la suite
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