Allocution du Chef d'état-major des armées (Cema) à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) le 19 mai 1984. Lire la suite
Guerre et protection des populations
Le jeudi 22 mars 1984, le Comité d’études de défense nationale dont la revue Défense Nationale est l’organe d’expression a tenu une réunion-débat, sous la présidence de M. Maurice Schumann, ancien ministre et président du Haut comité français pour la défense civile, sur le sujet : « Guerre et protection des populations ». Lire la suite
Je ne suis ici que parce que je suis président du Haut comité pour la protection civile et je vous dirai tout de suite que je ne suis pas un président impartial. Je tâcherai d’être impartial dans la manière de conduire les débats mais je ne suis pas impartial quant au fond, je ne suis pas ici pour me faire une opinion mais pour la garder, ou, sait-on jamais, pour la changer. Lire la suite
Essayons d’aborder la question de la protection des populations civiles sous l’angle technique, militaire, politique. Lire les premières lignes
Après les interventions de l’ingénieur général Ballade, du général Gallois et de Monsieur Fradin, les invités à la réunion se sont livrés à un certain nombre de commentaires ou ont posé un certain nombre de questions aux trois orateurs qui leur ont répondu dans la mesure où chacun d’eux se sentait concerné. Lire la suite
J’ai été extrêmement sensible à ce qui a été dit tout à l’heure au sujet de ce que j’appellerai l’équivoque ou la dualité de l’information, l’ambivalence si vous préférez. Le thème de l’ambivalence est souvent développé depuis quelque temps, à cause du caractère meurtrier et du caractère bénéfique de l’énergie atomique. Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
Cet article, qui paraîtra en deux parties est en pratique le texte d'un exposé fait en septembre dernier à la 21e session annuelle du Council on Christian Approaches to Defense and Disarmement qui a lieu à Oegstgeest (Pays-Bas) ; il sera publié en une seule fois dans le numéro d'été du Royal United Service Institute Journal britannique. L'auteur tient ici à remercier sa collègue, le docteur Joyce P. Kaufman, pour son aide précieuse.
Dans son discours du 23 mars 1983, le président Reagan évoquait la possibilité de réaliser une défense antimissiles balistiques absolue. À la suite de ce discours, des commissions de spécialistes furent constituées pour étudier les aspects techniques et stratégiques d’un tel programme. La première commission technique, « Defensive Technologies Study Team », était présidée par James Fletcher (ex-administrateur de la NASA). La seconde commission étudiant les aspects stratégiques du problème (FS3 = Future Security Strategy Study) était présidée par Fred Hoffman (directeur de « Pan Heuristics » — division de « Research and Development Associates »). Les travaux de ces commissions ont été résumés et analysés par un groupe de hauts fonctionnaires, à l’intention du président. Lire les premières lignes
Chroniques
Fin mai 1984, le spectre d’un krach mondial a mis en ébullition les places boursières américaines : à Wall Street, le dollar enregistrait sa plus forte chute depuis 3 ans. La 4e banque des États-Unis, la plus engagée en Amérique latine, la Manufacturer Hanover, se trouvait en difficulté, ce qui déclenchait une réaction en chaîne à travers tout le système bancaire. L’alerte était d’autant plus vivement ressentie qu’elle venait 15 jours environ après le sauvetage in extremis de la Continental Illinois. Dans les 2 cas il a fallu que joue la solidarité des organismes financiers mais pour sauver la Hanover, l’aide consentie fut la plus importante jamais accordée dans ce genre d’opération : 7 milliards et demi de dollars. Lire les premières lignes
Comme on s’en doute, c’est la guerre dans le Golfe qui a essentiellement retenu l’attention des commentateurs au cours de ces dernières semaines. Nous y reviendrons, mais auparavant arrêtons-nous à trois articles d’une portée plus générale et qui concernent directement la sécurité de la France, voire de l’Europe. Trois articles qui, à notre avis, présentent l’avantage de réaffirmer clairement des points essentiels à un moment où tout concorde à affaiblir la doctrine de la dissuasion. C’est la raison pour laquelle nous n’hésiterons pas à les citer longuement. Lire les premières lignes
« L’état de préparation au combat de nos forces armées et la capacité défensive du pays dans son ensemble, dépendent pour une grande part de l’existence et de la qualité des réserves instruites… Ceci est obtenu d’une manière générale par le passage des jeunes gens au service actif. En outre, la jeunesse reçoit une formation militaire initiale dans les établissements scolaires de l’enseignement moyen et supérieur ainsi que dans le système de formation professionnelle et technique et dans les organisations de la DOSAAF (1) » d’après l’article « Toujours prêt à défendre la Patrie » du Maréchal Ogarkov (chef d’état-major des Forces armées de l’Union soviétique). Lire les premières lignes
C’est l’évolution des armements qui entraîne celle des doctrines militaires et non l’inverse. À certaines époques le rythme de cette évolution s’accélère et les novations technologiques introduisent alors dans l’art militaire des changements tels qu’on se trouve en face de véritables mutations. Ce fut le cas avec l’invention des armes à feu au Moyen-Âge, avec l’apparition, à l’ère moderne, du sous-marin et de l’avion, puis celui des blindés et enfin, il y a 40 ans, le développement quasi simultané de l’arme nucléaire et des missiles. À l’occasion de ces percées technologiques, celui des adversaires qui a perçu le premier tout le parti qu’il pouvait en tirer pour la guerre s’est assuré un avantage décisif. Lire les premières lignes
Le général Imbot, Chef d’état-major de l’Armée de terre (Cémat), a effectué une visite officielle en Indonésie du 7 au 14 mai 1984. Il a été reçu par le général Murdani, commandant en chef des forces armées, par le général Rudini, Cémat, et par les généraux commandant respectivement la zone de défense n° 2, les 6e, 7e et 16e régions militaires. Il a également visité l’Académie militaire de Magelang, le Centre de la cavalerie et les usines aéronautiques Nurtanio à Bandung. Lire la suite
Au travers de deux chroniques, il est proposé au lecteur de reconstituer la chronologie des événements qui ont marqué la présence navale française au Liban, depuis 1982 et, dans un 2e temps, d’analyser l’impact sur la Marine d’une opération en certains points sans équivalent, en France, par ses dimensions, depuis l’opération de Suez en 1956. Lire les premières lignes
Après avoir décrit les orientations nouvelles de la simulation dans l’aviation de combat, nous présenterons l’état de l’art actuel et les matériels en service ou à venir dans l’Armée de l’air. Lire la suite
Depuis le début des années 1980, l’Afrique a presque abandonné l’usage des expressions correspondant à des notions qui étaient souvent seules capables de provoquer son unité en période de crise. Les termes « impérialisme », « néocolonialisme », en particulier, sont sortis de son vocabulaire. L’opinion, sans doute, s’apercevait peu à peu qu’ils ne correspondaient plus à rien de réel ; ou plutôt, il s’avérait évident, à une intelligentsia de plus en plus ouverte, que l’idéologie, qui répandait ces termes, leur avait redonné une vie bien tangible dans les pays où ses militants détenaient le pouvoir. Elle comprenait ainsi que le mal de la dépendance était indéracinable tant que le développement ne permettait pas de l’extirper ; elle se mit donc à pencher vers le camp idéologique qui pouvait favoriser le développement le plus rapide. Elle constatait, d’ailleurs, qu’entre un État dirigé par un régime orienté à l’Ouest et un autre dont les dirigeants se piquaient de marxisme tout court ou de marxisme-léninisme, la différence de comportement à l’égard du citoyen était faible : sous le prétexte de créer l’esprit national, le Parti unique nivelait les ambitions et les initiatives, limitait les candidatures aux élections à des personnalités soigneusement triées et restreignait le débat politique, de peur qu’il n’embrase toute une population, à une enceinte close où le regard du peuple n’était pas convié. Lire les premières lignes
* Notre but ultime est de voir l’URSS revenir à la table de négociations et se joindre à nous, pas seulement pour une limitation du type SALT (Négociations sur la limitation des armes stratégiques) qui consistait uniquement à poser des règles à la course aux armements dans la mesure où la limitation ne portait que sur le nombre d’armes supplémentaires que l’on pouvait continuer à développer. Lire la suite
Bibliographie
L’auteur du fameux Paris et le désert français, qui fut dans l’après-guerre le révélateur des profondes disparités régionales existant en France livre ici une somme bien utile sur l’aménagement de l’espace. Lire la suite
Ancien ambassadeur des États-Unis en Allemagne fédérale (RFA) et ancien directeur général de l’Institut atlantique à Paris, Martin J. Hillenbrand est considéré comme un des spécialistes américains de l’Allemagne. Dans ce bref rapport, qui ne dissimule pas les problèmes préoccupants que connaît actuellement l’Allemagne fédérale, il donne finalement une image assez rassurante de ce pays. Il concède cependant que les Allemands forment un peuple compliqué : « La complexité de leur histoire et de leurs caractéristiques nationales rend la plupart des généralisations sujettes à caution ». Lire la suite
Ce recueil de textes témoigne de la persistance de la sensibilité socialiste chez de nombreux intellectuels vietnamiens de la diaspora en dépit des avatars du socialisme réel qui s’est instauré dans leur pays après la chute de Saigon. Les carences et les exactions du nouveau régime y sont décrites comme le produit d’une bureaucratie dont la fonction serait de transmettre les directives d’un appareil d’État omnipotent aux membres d’une société civile riche et diversifiée mais privée de sa liberté d’expression. Lire la suite
Présenter un dictionnaire de langue arabe aux lecteurs de notre revue ne devrait pas surprendre : les militaires ont eu et ont encore maintes occasions, amicales ou guerrières, de pratiquer cette langue ; et les observateurs des relations internationales ne peuvent, par les temps qui courent, que s’y intéresser. Lire la suite
On devait déjà à la Maréchale de Lattre les 2 tomes de son Jean de Lattre, mon mari, un témoignage paru chez le même éditeur en 1971 et 1972 et dont la lecture passionnante s’impose à ceux qui voulaient connaître celui qui fût – je parle pour ceux de ma génération – un « héros de notre temps ». On lui devra aujourd’hui d’avoir ouvert toutes grandes ses archives et d’avoir guidé dans leur exploration l’équipe d’historiens entérites qui a entrepris de les répertorier et d’en extraire quelque 150 documents, lettres, notes, études, rapports, compte rendus de conversations, qui sont du plus haut intérêt pour l’histoire politico-militaire de cette première moitié du siècle. Lire la suite
Le capitaine de vaisseau Jacques Michel, qui nous avait brillamment conté il y a quelques années La vie aventureuse et mouvementée de Charles-Henri Comte d’Estaing, dans un livre très remarqué et alors couronné par l’Académie Française, nous présente maintenant L’œuvre de Monsieur de Sartine en 2 volumes qui auront certainement eux aussi un grand retentissement. Sartine en effet fut une personnalité hors du commun. Choisi à l’âge de 30 ans par Louis XV pour être le lieutenant général de police de Paris, il fut ensuite désigné par Louis XVI, dès son avènement, comme secrétaire d’État à la Marine et aux colonies, et c’est donc lui qui constitua et organisa la flotte qui permit ainsi aux États-Unis d’Amérique d’accéder à l’indépendance. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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