L'auteur, adjoint au directeur de l'Ifri et rédacteur en chef de Politique Étrangère, nous fait part chaque année de son opinion sur l'évolution de l'environnement international. Cette fois-ci, ce sont les développements politiques succédant à la rencontre de Reykjavik qui ont suscité ses réflexions, car l'avenir de l'Europe, et de sa sécurité en particulier, nous inquiète au plus haut point. Le titre de cet article est tout à fait éloquent, et la conclusion de l'auteur parfaitement judicieuse. Lire les premières lignes
L'auteur nous présente ici ses réflexions sur une question particulièrement délicate : quelle doit être l'attitude des médias face aux actes de terrorisme ? Mais au-delà de quelques règles, il apparaît surtout que le métier de journaliste demande beaucoup de « conscience », de « pureté d'âme », dirons-nous. Lire les premières lignes
Au mois de janvier dernier, l'auteur nous avait fait connaître ses réflexions sur l'Initiative de défense stratégique (IDS) américaine. L'approfondissement de ce sujet l'a conduit à examiner l'attitude des Soviétiques à l'égard d'un projet qu'ils semblent craindre et contre lequel ils ont mis en place, avec leur habileté coutumière, toute une stratégie de désinformation, analysée ici avec soin. Lire les premières lignes
La gestion de la crise par une puissance nucléaire implique la définition d'un nouvel acteur des relations internationales, d'un haut fonctionnaire placé auprès du pouvoir politique, et dont les compétences seraient diplomatiques et militaires. L'auteur, stagiaire à l’École supérieure de guerre, nous démontre l'utilité d'un tel personnage.
Après le Sommet Reagan-Gorbatchev de Reykjavik, qui a beaucoup sensibilisé les milieux politiques et militaires, en particulier européens bien évidemment, l'auteur nous fait une synthèse de la « diplomatie des sommets ». Mais il ne manque pas d'appeler notre attention sur la position délicate de l'Europe et la nécessité de plus en plus urgente pour les États qui la composent de « parler d'une seule voix ».
Cette étude très objective sur l'affermissement de liens déjà privilégiés avec le Canada est particulièrement intéressante.
En avril et mai 1986, nous avons déjà publié une étude de deux élèves officiers de l’École navale sur l'espace caraïbe. Cette fois-ci, cette nouvelle étude de deux autres élèves officiers, préparée sous la direction de M. André Vigarié, professeur de géographie maritime, est consacrée aux aspects géopolitiques et géostratégiques de l'océan Indien. Comme la première fois, elle paraîtra en deux parties.
Ancien attaché naval à Moscou, l'auteur s'est passionné pour le monde soviétique : il décrit ici l’âme russe et montre que nous, Occidentaux, devrions faire table rase d’idées reçues sur les réactions du peuple soviétique face à certaines situations, actuelles ou futures possibles. Lire les premières lignes
L'auteur nous apporte sur les pays arabes et musulmans des informations et un point de vue originaux ou insuffisamment approfondis ailleurs. Ici, il évoque avec clarté l'attitude courageuse du gouvernement algérien dans ses actions pour assurer l'avenir du pays tout en restant très fidèle aux préceptes du Coran. Lire les premières lignes
Cet article constitue la suite de celui paru dans notre précédente livraison : « L'armée chinoise : une nouvelle gestion des ressources humaines ». On y voit comment, sans totalement abandonner le concept de « guerre populaire », cette armée cherche à s'adapter aux technologies modernes.
En octobre 1985, la revue a publié un article de l'ingénieur en chef de l'armement Pierre Fuerxer, intitulé « Cent ans de télécommunications militaires ». L'auteur, qui a exercé dans ce domaine des responsabilités au sein de l'État-major de l'Armée de l'air (EMAA), fait le point de la situation actuelle et présente une ouverture sur l'avenir proche.
Chroniques
À l’évidence, nous manifestons beaucoup notre intention de faire l’Europe et les cérémonies qui ont entouré le 30e anniversaire du Traité de Rome en ont encore apporté la preuve. Comme au même moment s’ouvrait un nouveau débat sur les euromissiles, les déclarations officielles n’hésitèrent pas à prendre en compte l’éventualité, ou la nécessité, d’une défense européenne. Si le président de la République prit soin de ne pas bousculer la logique, nous invitant à préparer « le moment où l’Europe, dotée d’un pouvoir politique central, décidera elle-même des moyens de sa sécurité », bien des commentateurs ne surent faire preuve de la même prudence. Lire les premières lignes
• C’est encore Foreign Affairs qui nous fournit la matière d’une analyse dans son numéro annuel, L’Amérique et le monde, 1986. L’auteur de l’article est James Schlesinger, ancien secrétaire pour la Défense, qui se demande si, après Reykjavik, on n’assiste pas à un renversement des tendances dans la situation de son pays. Il constate en effet que les États-Unis ont paru en meilleure posture que l’Union soviétique dans la première partie de la décennie 1980, contrairement à ce qui s’était passé dans la précédente. Lire les premières lignes
Parmi tous les slogans qu’a suscités l’affaire des euromissiles, il en est assurément un qui retrouve quelque actualité, celui des pacifistes de naguère : ni Pershing, ni SS-20 ! Ce cri ne témoigne pas d’un grand sens de la stratégie, n’étant du reste que l’expression d’un effroi nullement maîtrisé. Le temps, ce gentleman, avait semblé accorder son crédit à la détermination des gouvernements, mais voici que M. Gorbatchev remet tout en cause. L’option zéro, autre slogan sans ancrage doctrinal, séduit et manifestement on ne l’a pas oublié à Moscou. Ce qui fait dire à Jacques Jacquet-Francillon, dans Le Figaro du 3 mars 1987 : Lire les premières lignes
En octobre 1986, le président Reagan a signé le projet de loi sur la réorganisation du ministère de la Défense, voté par les chambres du Congrès en septembre 1986, caractérisé par le passage d’un système fonctionnant autour de quatre armées indépendantes à une organisation centralisée pour les acquisitions de matériels et le commandement interarmées. Lire la suite
En annonçant, le 28 février, que l’URSS renonçait à l’exigence, formulée lors du Sommet de Reykjavik (1986), de lier la négociation sur les euromissiles à celles concernant les projets d’armes spatiales, le numéro un soviétique Mikhail Gorbatchev a fait sensation. Bien plus même, le 6 mars, le chef de la délégation soviétique à Genève, Youri Vorontsov, a affirmé que Moscou accepterait toutes les vérifications concernant l’élimination des missiles et qu’elle était disposée à discuter du retrait des armes nucléaires à courte portée installées en Allemagne de l’Est et en Tchécoslovaquie. Lire la suite
La formation commando Lire la suite
C’est sur terre que les hommes demeurent, trouvent leur subsistance et exercent leurs activités, tandis que les mers ne sont que les espaces qui séparent les terres émergées. Pour cela, l’histoire de l’humanité ne sera qu’une longue lutte pour la maîtrise du sol. Lire les premières lignes
Actualité de la menace chimique Lire les premières lignes
Afrique du Nord : ouvertures, désordres et confusion Lire les premières lignes
* Le 28 février, M. Gorbatchev faisait savoir qu’il renonçait au lien établi à Reykjavik entre les différents dossiers de désarmement. Il proposait alors de conclure avec les États-Unis un accord sur l’élimination des euromissiles dans les cinq prochaines années. Lire la suite
Bibliographie
Sous le titre Le couple franco-allemand et la défense de l’Europe, l’excellente collection « Travaux et recherches de l’Ifri » vient de nous offrir le premier volume d’une série d’ouvrages qui se propose d’examiner de façon exhaustive les perspectives d’une coopération intra-européenne en matière de sécurité. Ce volume résulte lui-même d’ailleurs d’une telle coopération, puisqu’il a été établi en commun par l’Institut français de relations internationales (Ifri) et son homologue allemand, la Deutsche Gesellschaft fur Auswärtigue Politik, et qu’il est public simultanément dans les deux pays. Lire la suite
Les deux premiers volumes de cet ouvrage se présentent d’abord comme une étude approfondie des forces armées des huit pays africains de la Ligue arabe auxquels sont associées l’Égypte et l’Éthiopie. Les auteurs soumettent à un examen aussi détaillé que possible les armées de terre, de mer et de l’air mais aussi la défense aérienne et la gendarmerie. Ils donnent avec précision les effectifs, l’articulation, l’armement et les matériels de chaque armée, les rassemblent dans des tableaux et organigrammes de lecture facile et les complètent souvent par une biographie des principaux chefs militaires. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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