À l'occasion du projet de création d'une brigade franco-allemande, l'auteur, ambassadeur de France, estime que cet événement doit nous inciter à nous poser les vraies questions concernant la défense de l'Europe, et, avec nos alliés, à évaluer la menace, élaborer un concept apte à parer celle-ci, définir les moyens nécessaires. Lire les premières lignes
Chargé de recherches à l'Ifri et professeur à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr où il enseigne le cours « Concepts et doctrines stratégiques », l'auteur est un spécialiste des problèmes de défense et des États-Unis. Il avait écrit dans notre revue en 1982 un article fort intéressant sur les forces stratégiques dans le budget américain de la défense. À l'occasion du 40e anniversaire du Pentagone, il dresse un bilan réaliste des réformes dont cet organisme a fait l'objet.
Sortant, peut-être seulement apparemment, des domaines spécifiques liés à la défense et à la sécurité dont il traite habituellement dans notre revue, l'auteur nous livre ci-après ses réflexions sur une question que l'actualité a remise, au moins dans certains esprits, à l'ordre du jour : la décolonisation.
L'auteur nous fait part de ses réflexions sur les mécanismes de la stratégie dissuasive. On notera en particulier qu'il lui apparaît évident « qu'en termes de dissuasion, notre frontière se trouve au Rideau de fer ». Lire les premières lignes
En septembre 1980, l’Irak de Saddam Hussein envahit l’Iran de Khomeini. L’auteur fait une synthèse de ce sévère conflit qui dure depuis 7 ans : des origines aux conséquences en passant par les perspectives d’évolution. Espérons avec l’auteur que ce soit là une occasion de resserrer les liens entre les pays occidentaux dans le délicat domaine de la sécurité. Lire les premières lignes
Poursuivant notre information sur le déroulement des conférences traitant de la sécurité et de la coopération en Europe, l'auteur, politologue et spécialiste, fait ici une synthèse de la réunion qui a eu lieu à Vienne cette année. Ce texte est d’autant plus intéressant que Mikhaïl Gorbatchev semble avoir voulu donner son empreinte aux discussions. Mais en tout état de cause, ainsi que conclut l’auteur, il apparaît toujours que « la diplomatie multilatérale conduit à rechercher des solutions complexes à des problèmes aux données claires ». Cet article est la suite naturelle de ceux déjà parus dans notre revue en juin 1978 (Belgrade) et décembre 1983 (Madrid). Lire les premières lignes
Le respect des droits de l'homme est un sujet difficile car il y a loin des souhaits à la réalité. M. Ghebali l'a déjà abordé dans le cadre de la CSCE. L'auteur l'étudie d'une façon très objective : c'est ainsi qu'il constate que jamais les textes sur cette question n'ont été aussi nombreux, mais malheureusement jamais les violations des droits de l'homme n'ont été aussi grandes ! Lire les premières lignes
La guerre des Malouines a été le thème de nombreuses réflexions et études. Cinq ans plus tard, l'auteur prend exemple de ce conflit pour poser la question de l'efficacité de l'arme économique et en tirer des enseignements plus larges quant à sa stratégie d'emploi.
L'auteur fait le bilan d'une faillite, celle de la gestion des Philippines par Ferdinand Marcos, président de 1965 à 1986, et nous montre les efforts de sa successeur, Cory Aquino, et de son gouvernement pour redresser une situation économique bien mauvaise.
À propos de l'ouvrage de Jean Autin, Foch ou le triomphe de la volonté (Librairie académique Perrin, 1987, 428 pages), récompensé par le Prix d'Académie, médaille de vermeil. Lire les premières lignes
Au moment où il apparaît indispensable d'amortir au mieux les investissements consacrés aux matériels aériens, l'auteur nous livre ses réflexions, tirées de la longue expérience acquise par ce service, sur les éléments qui entrent en ligne de compte dans la vie opérationnelle d'un aéronef.
Chroniques
Depuis son institutionnalisation en 1964, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) n’avait guère apporté de satisfactions aux pays en voie de développement formant le groupe des 77. Face au GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) qui est soupçonné par le Tiers-Monde de cautionner la politique souhaitée par les pays nantis, la Cnuced devait être chargée, aux yeux des nations pauvres, de substituer la notion de juste échange à celle de libre-échange. Lire les premières lignes
• Dans son éditorial de juin 1987, intitulé « La science et le citoyen », la revue Scientific American fait une courte analyse d’un rapport de l’American Physical Society (APS) sur la faisabilité d’armes à énergie dirigée. Lire les premières lignes
Cet été, deux décisions de nature différente sont venues éclairer les enjeux stratégiques du moment. L’ordre d’appareiller pour le Golfe donné par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne à des bâtiments de leurs flottes témoigne de la volonté de résister à l’onde de choc de l’extrémisme iranien. D’autre part, l’initiative de M. Gorbatchev de renoncer aux SS-20 basés en Asie prouve son souci de ne pas laisser les pourparlers s’enliser à Genève. Lire la suite
Après un bref rappel historique des combats qui se sont déroulés au Tchad fin 1986-début 1987, nous nous efforcerons de dégager quelques enseignements qui peuvent être tirés « à chaud ». Lire les premières lignes
Placée sous le haut patronage du ministre de la Défense, l’Exposition Satory XI a été organisée par la Délégation générale pour l’armement (DGA) avec le concours de l’État-major de l’Armée de terre et du Comité de liaison des exposants de Satory. Elle a comporté une exposition statique du 22 au 27 juin à Satory, près de Versailles, et des démonstrations de jour et de nuit de tirs et de mobilité militaire au camp militaire de Suippes. Lire la suite
Après s’être lancés sur la surface incertaine des eaux, les navigateurs se sont attachés à toujours perfectionner les esquifs dont dépendait leur existence. Au fil des ans, ils ont régulièrement appliqué de nouvelles inventions à leurs navires jusqu’à les conduire à la perfection des derniers grands voiliers. Soudain, au dix-neuvième siècle, une véritable explosion des sciences et des techniques bouscule cette adaptation progressive. En même temps qu’elle condamne la marine à voiles, cette révolution introduit dans les idées en matière navale une confusion durable qui n’est pas sans analogies avec les incertitudes d’aujourd’hui. L’étude de cette période peut donc aider à guider notre réflexion en cette fin du vingtième siècle. Le colloque international sur le thème « Marine et technique au dix-neuvième siècle », organisé en juin dernier par le Service historique de la Marine et l’Institut d’histoire des conflits contemporains, constitue à cet égard une source de première importance. Lire les premières lignes
La mission principale des unités de défense aérienne en temps de guerre est l’interception et la destruction de l’ennemi en vol : c’est le combat aérien. La réussite d’une telle mission requiert un niveau opérationnel élevé et donc un entraînement d’autant plus important que les progrès technologiques des systèmes d’armes et l’emploi intensif des moyens de guerre électronique font évoluer de façon permanente les techniques de combat. Lire les premières lignes
Situé à la charnière des mondes méditerranéen, africain et oriental, le plus grand État d’Afrique par sa superficie demeure instable à cause de la diversité des influences extérieures qui le traversent et du manque d’homogénéité, sur le plan national, des populations qui l’habitent. Les différences de traditions, voire de religions ou, à l’intérieur d’une même croyance, les oppositions dogmatiques ne permettent pas, à un pouvoir central, tenu, dans le meilleur des cas, par une coalition de plusieurs tendances appliquant un programme de compromis, d’obtenir facilement un consensus national. Lire les premières lignes
* Dans le souci de satisfaire les pays d’Asie et de tenir compte de leurs préoccupations, l’URSS est prête à démanteler tous ses missiles à moyenne portée dans la partie asiatique du pays. Autrement dit, nous nous guidons sur le concept de double zéro global. Lire la suite
Bibliographie
Ce livre a le sérieux d’une thèse, thèse au demeurant soutenue par les auteurs à Paris en 1986. Les références sont riches, sources écrites sans doute, mais plus encore témoignages d’un exceptionnel intérêt, recueillis par les auteurs. On savait le jeu libanais compliqué ; on nous dévoile ici, sur maints événements, le dessous des cartes (ainsi de l’opération de représailles menée par les Super-Étendards sur Baalbek en novembre 1983). L’actualité, cependant, est toujours replacée dans un contexte historique qui, l’esprit de notre temps faisant peu de cas du temps passé, devient révélation (ainsi des rapports anciens des Alaouites, aujourd’hui aux affaires en Syrie, avec la France, leur « tendre mère »). Mais le sérieux de l’ouvrage s’accommode d’un vigoureux engagement personnel : si l’on y a des attaches, on ne saurait parler sans passion du malheureux Liban et de sa communauté chrétienne, deux fois malheureuse. Lire la suite
Un roman explique parfois mieux une situation que les études les plus fouillées. Dans cet ordre d’idée, Patrice Franceschi réussit un doublé. Son Capitaine sans importance nous fait pénétrer à l’intérieur de l’armée soviétique tout en mettant en lumière les éléments les plus divers de la guerre en Afghanistan. Lire la suite
Ce livre inaugure la collection « Islande ». Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, qui la dirige, nous dit qu’elle est destinée à « mettre au jour le non-dit des peuples musulmans ». Si en effet Moncef Marzouki, professeur de médecine, tunisien, musulman, publie en français et en France cet ouvrage dédié aux écoliers de son pays, c’est, comme il l’avoue, qu’il est impossible de parler vrai en Arabie (l’auteur entend par « Arabie » l’ensemble de la terre des Arabes et non pas de l’Arabie saoudite). Lire la suite
« Kremlinologue » depuis quinze ans au Bundesinstitüt fur ostwissenschaftliche und internationale Studien (Cologne), l’auteur livre ici le fruit de ses recherches personnelles, sans vouloir engager la responsabilité de l’Institut dans lequel elle travaille. Elle constate que « l’action du KGB [services de renseignement intérieurs] n’a pas seulement contribué de façon décisive à maintenir au pouvoir un régime totalitaire attardé ; son rôle a été également déterminant dans nombre d’événements importants de l’histoire mondiale contemporaine ». Le principal (1) service secret soviétique reste, parmi les organisations d’aujourd’hui, à la fois une des plus importantes et la plus mal connue du grand public. Pour qui veut s’informer, les sources ne manquent pourtant pas : à côté de textes officiels, les très nombreuses déclarations publiées permettent, par de sérieux recoupements, de se faire une idée assez précise de la partie immergée de l’iceberg. Lire la suite
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