À l'occasion de la XIe exposition de matériels de l'armement à Satory, le Chef d'état-major de l'Armée de terre (Cemat) a bien voulu nous confier ses réflexions sur l'évolution inévitable de cette armée dans les toutes prochaines décennies. Lire les premières lignes
Discours de l'ancien Premier ministre à l'Institut internationale d'études stratégiques de Londres, le 26 mars 1987.
Que ce soient les entretiens de Reykjavik ou les propositions de Gorbatchev en matière de désarmement, ces événements de la « communication » ont troublé les Européens qui cherchent, avec bien des difficultés, à définir une politique commune de sécurité. L'auteur nous fait part de ses réflexions sur ce sujet et estime que, face au piège habilement tendu, le moment du sursaut est venu, si nous, Européens, voulons assurer notre avenir et celui du monde libre. Lire la suite
Dans nos livraisons de décembre 1986 et janvier 1987, l'auteur a montré que les objectifs du terrorisme international correspondaient souvent à ceux de la stratégie globale de l'URSS. Appliquant cette démonstration, il expose maintenant les degrés d'insertion du terrorisme dans cette stratégie d'après deux critères : la convergence d'objectifs et la perte d'autonomie stratégique. Il pense ainsi renouveler l'analyse de ce phénomène complexe et élargir les moyens de son élimination.
L'auteur, qui a déjà écrit dans la revue en 1982 sur la maîtrise des armements. Les idées qu'il présente ici n'engagent que lui-même et ne reflètent en aucun cas un point de vue officiel. Précisons que cet article doit être publié aussi dans les revues Orbis et Europa-Archiv. Sur le sujet traité, nos lecteurs pourront en outre se reporter aux nombreuses études parues dans notre revue sous la signature de M. Victor-Yves Ghebali. Nous remercions l'amiral Sevaistre de son difficile et brillant travail de traduction et d'adaptation.
L'auteur fait ici un large tour d'horizon des différents « périls » qui apparaissent, clairement ou confusément parfois, sur la Planète. Il insiste justement sur ce qu'il nomme le « péril blanc », conséquence des ébranlements qui menacent notre société par ses « contradictions, ses perplexités et ses insuffisances autodestructrices ». Ses arguments sont sujets à discussion, sans doute, mais méritent toute notre attention. Lire les premières lignes
Après l'excellent article de Denise Artaud sur l'immigration et la politique extérieure des États-Unis (février 1987), l'auteur, spécialiste du monde latino-américain, nous apporte des données précises sur cette immigration hispanique et ce qu'elle risque d'être à l'aube du XXIe siècle ; un sujet qu'il faut considérer avec beaucoup de sérieux, même nous Européens. Lire les premières lignes
Ancien ambassadeur de France en république arabe du Yémen (1979-1983), l'auteur fait le point de la situation des « deux » Yémen après les événements qui ont secoué Aden – et Moscou par contrecoup ! – au début de l'année 1986. Nos lecteurs apprécieront la richesse des informations sur un pays qui reste peu connu bien qu'occupant une position stratégique importante.
Faire le point des rapports politiques, techniques et économiques entre Israël et les États du continent africain, tel est l'objet de l'étude que nous sommes conduits à publier en deux parties en raison de la richesse du sujet. La première est consacrée aux rapports historiques et aux relations diplomatiques et politiques ; la seconde traitera de la coopération technique ainsi que des rapports économiques et commerciaux.
Adjoint au directeur des essais du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), à la direction des applications militaires, l'auteur évoque le débat, toujours relancé, sur l'interdiction des essais nucléaires, et nous présente les éléments qui les justifient, particulièrement en ce qui concerne la France.
En 1944, pour les États-Unis et leurs alliés occidentaux, l’une des clés de la paix future réside dans la création d’un ordre économique mondial, liant croissance, liberté des échanges et discipline monétaire. La tragédie des années 30 a résulté en particulier de l’absence de normes, de règles communes. Les monnaies, au lieu de photographier et de sanctionner équilibres ou déséquilibres entre les économies nationales, étaient devenues de simples instruments au service des États, manipulés en fonction des intérêts ou des opérations. Lire les premières lignes
Chroniques
La France, lors du Conseil des ministres du 9 avril, a décidé de ratifier les accords de janvier 1977 et du 4 décembre 1979 contre le terrorisme. L’expectative des autorités françaises, jusqu’à présent, tenait à leur manière de réagir contre cette forme de guérilla. Les résultats obtenus face au Front de libération de la Bretagne (FLB) et, dans une moindre mesure, face au Front de libération nationale corse (FLNC), avaient pu convaincre certains responsables de l’efficacité de mesures ponctuelles, allant jusqu’à l’amnistie. C’était ne pas tenir compte de l’internationalisation d’autres formes de terrorisme, comme celle d’Action directe ou des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL). On se trouve là en présence, non d’une sorte de lutte indépendantiste, mais bel et bien d’une violence tendant à déstabiliser les démocraties occidentales devenues insouciantes du fait de l’état de paix imposé par le blocage nucléaire. Lire les premières lignes
• La revue américaine Orbis, organe du Foreign Policy Research Institute, dans son numéro d’hiver 1987, publie un article sur l’accord de Stockholm de-septembre 1986, rédigé par John Borawski, Stan Weeks et Charlotte E. Thomson. Ces trois auteurs rappellent d’abord que cet accord a été le résultat d’une Conférence sur les mesures de confiance et le désarmement en Europe (CDE) réunissant trente-cinq États. Ils le présentent comme étant « une contribution modeste mais tangible » pour éliminer les barrières qui séparent l’Est et l’Ouest et pouvant avoir une influence sur les négociations de Genève sur les armes nucléaires et chimiques. Lire les premières lignes
Il y a eu, en ce mois d’avril, la suite des initiatives de M. Gorbatchev sur un désarmement en Europe – nous y viendrons – mais il y a eu aussi le vote de la loi de programmation militaire. Un vote qui, à en croire Serge Leyrac dans L’Humanité du 10 avril rend notre sécurité « plus précaire en stimulant la course aux armements ». Une évidence qui a sans doute échappé aux députés du Rassemblement pour la République (RPR), de l’Union pour la démocratie française (UDF) et du Parti socialiste (PS) qui ont entériné le projet gouvernemental. C’est pour une autre raison que les tance Jean-Michel Helvig, dans Libération du même jour : Lire les premières lignes
« Nous allons rencontrer un système dictatorial, l’Église doit tenter de ramener la démocratie au Chili, comme elle l’a fait aux Philippines ». Cette phrase, prononcée par le pape lors de son récent voyage en Amérique du Sud, nous rappelle des événements vieux d’un an. Lire les premières lignes
Dans la gendarmerie depuis 1962, l'auteur nous livre les réflexions personnelles que lui a inspirées l'article du colonel Doly et du lieutenant-colonel Philippot, paru dans notre revue en octobre 1986 sous le titre : « Réflexions sur la gendarmerie et la défense opérationnelle du territoire ». Lire les premières lignes
Au fil des transformations de l’Armée de terre, la place occupée par les officiers appelés reste sensiblement constante (environ 1 % du nombre total des appelés ou 10 % du nombre total des officiers) soit 1 800 postes en 1986. La part des EOR brevetés « préparation militaire supérieure » (PMS) représente légèrement plus de 51 % de l’ensemble des EOR et ne cesse d’augmenter. Par ailleurs l’effectif des officiers appelés, Volontaires pour un service long (VSL) oscille entre 300 et 400 ; on peut donc dire qu’un officier appelé sur cinq est VSL. Lire la suite
« Qui dit marine, dit suite, temps, volonté ». La sentence bien connue de Thiers traduit la nécessité qu’a constamment éprouvée la Marine de raisonner dans le long terme. Lorsque Colbert fixait à 110 vaisseaux. 40 galères, et 60 frégates, brûlots et galiotes à bombes « l’effectif dont Sa Majesté veut bien se contenter », il posait déjà les premières bases d’une programmation, et l’on sait que ce sont les forêts qu’il fit planter qui serviront à construire la flotte victorieuse de la guerre d’Amérique. La programmation est plus nécessaire aujourd’hui que jamais, car la construction d’ensembles aussi complexes que les bâtiments de combat demande toujours du temps, de l’argent et une grande cohérence dans les choix successifs qui sont faits ; compte tenu du niveau technologique de ses systèmes d’armes, il n’est plus possible pour la Marine de supporter des inflexions ou des variations successives portant sur ces matériels au gré des courants politiques contradictoires ou changeants. C’est pourquoi il faut que la programmation soit garantie par des dispositifs qui ne la mettent pas demain à la merci d’un prétexte ou d’un alibi. Lire les premières lignes
De tous les grands commandements de l’Armée de l’air, seul le Cotam (Commandement du transport aérien militaire) a des homologues dans le secteur civil. C’est pourquoi, en période de tension économique, d’aucuns se demandent si son existence est vraiment nécessaire et si les missions qui lui sont dévolues ne pourraient pas avantageusement être assurées par les importants moyens mis en œuvre au sein de l’aviation civile. Lire la suite
L’histoire contemporaine a fait, de cette partie du continent qu’à défaut d’expression reconnue par les géographes on pourrait appeler l’Afrique orientale du Capricorne, un territoire dont les composantes sont interdépendantes et liées chacune à l’économie sud-africaine. L’aide que ces pays sont capables d’offrir pour l’émancipation de la communauté noire d’Afrique du Sud ne pourra donc se développer que si ces territoires parviennent à démêler l’écheveau qui les lie et auquel les intérêts étrangers, même s’ils sont opposés à la politique de Pretoria, ont toujours hésité à s’attaquer en invoquant des complémentarités géographiques qui resteront longtemps incontournables ou les difficultés d’un financement qui ne saurait être soumis qu’aux seuls impératifs de la rentabilité. Les gouvernements de ces pays sont incapables de surmonter eux-mêmes les dépenses qui leur permettraient de diversifier leurs dépendances, par conséquent de se libérer de l’emprise sud-africaine. Ce que nous appelons l’Afrique orientale du Capricorne comprend quatre États, la Zambie, le Zimbabwe, le Malawi et le Mozambique. L’histoire de leur colonisation et celle de leur développement économique, ainsi que l’enchevêtrement des ethnies qui les peuplent, expliquent à la fois l’unité de l’ensemble et la personnalité originale que chaque État a pu acquérir avec le temps. L’histoire de leur décolonisation, aisée pour les uns, longue et douloureuse pour les autres, a peut-être accentué leurs différences mais elle n’a en rien transformé les structures qui les obligent à demeurer solidaires et amenuisent les pressions qu’ils peuvent exercer à rencontre de Pretoria. Lire les premières lignes
Pour faciliter la conclusion sans délai d’un accord sur les euromissiles, nous proposons d’amorcer l’examen du problème de la réduction et du démantèlement ultérieur des missiles d’une portée de 500 à 1 000 kilomètres qui sont stationnés en Europe… Des réductions radicales des armements stratégiques offensifs restent le fond du problème. Nous sommes prêts à des mesures décisives en ce domaine, soit des réductions de 50 % sur cinq ans, soit l’élimination totale d’ici dix ans, à condition que le Traité Anti Balistic Missile (ABM) soit strictement respecté et que la course aux armes dans l’espace soit empêchée… L’Union soviétique a cessé la fabrication d’armes chimiques et je tiens à préciser que nous avons lancé la construction d’une entreprise spéciale destinée à détruire ces armes. Lire la suite
Bibliographie
A-t-on jamais autant parlé de la crise américaine et de ses conséquences pour l’Europe et le monde ? « Suprématie américaine ébranlée »… « grave crise transatlantique »… « désacralisation du président Reagan »… « la débâcle de l’Iran-gate » : autant de titres à la une de la presse mondiale. Lire la suite
Le livre dont nous allons parler est un cri d’alarme. Il est aussi, plus discrètement, cri de détresse. Qu’est-ce qui point Michel Henry, qu’il paraisse si désespéré ? C’est la barbarie dans laquelle nous sommes entrés. Celle-ci n’est pas, comme les barbaries anciennes, humus fertile pour un nouvel âge ; elle est, à l’image des champs d’épandage de nos ordures plastiques, mort définitive. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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