Cet article est une synthèse très détaillée des nombreux éléments, parfois difficiles à saisir par nous Français, qui entrent dans la politique de défense de la République fédérale d'Allemagne (RFA). Lire les premières lignes
Quel pourrait être la physionomie des relations politiques et militaires en Europe à l'horizon 2005, et quel rôle la France pourrait-elle y jouer ?
L'Espace
Voici dans les pages qui suivent la seconde partie des actes du colloque organisé en mars 1988 par le Comité d'études de défense nationale (CEDN) en collaboration avec la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN).
• Des informations récentes semblent indiquer que le Pentagone aurait autorisé la mise à disposition d’utilisateurs publics de photos de résolution inférieure à dix mètres : cette situation risque-t-elle de poser des difficultés à Spot Image ? Lire la suite
Nous avons pu mesurer notre place, à nous Français et à nous Européens, dans cette compétition internationale dans le domaine de l’Espace. Cela nous a permis d’apprécier non seulement l’ampleur de nos activités, de nos réalisations, mais aussi les potentialités que nous offrent à la fois notre recherche scientifique, notre capacité de développement technologique et notre industrie. De là, nous voyons où nous pouvons aller et dans quelle voie nous pouvons raisonnablement nous engager. Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
Depuis quelques années, l'Armée de terre connaît des mutations profondes ; les effectifs décroissent, la technicité des matériels augmente considérablement, les coûts bien évidemment suivent. Les budgets restant dans une enveloppe limitée, optimiser l'emploi des ressources est devenu un impératif. L'auteur nous expose comment atteindre cet objectif.
Les ressources allouées à la Défense sont limitées ; même s'il s'agit là d'une évidence, il faut bien réaliser que les matériels militaires sont de plus en plus onéreux et que les missions des armées définies par le pouvoir politique ont toujours tendance à la croissance. Dans ces conditions, il est indispensable que ces ressources fassent l'objet d'une gestion lucide, pour employer une expression de M. André Giraud, reprise par les auteurs de cet article très complet et remarquablement argumenté.
À l'occasion du 35e anniversaire de la prise en gestion du port de Fort-de-France par la chambre de commerce et d'industrie de la Martinique, l'auteur a rédigé cet article sur les Antilles et la Guyane françaises. Connaissant bien cette zone stratégique qu'est la Caraïbe, il brosse un tableau de la situation, montre les atouts de nos départements d'outre-mer et surtout propose les directions essentielles que la politique française doit y prendre.
Sujet délicat que la Nouvelle-Calédonie ! Que l'auteur nous permette cependant, parmi les nombreuses remarques qui nous viennent à l'esprit à la lecture de son texte, d'en commenter brièvement une : la solution à la « Mahoraise », peut-être applaudie maintenant mais si décriée à l'époque, rappelons-nous, ne peut qu'entraîner la désertification et la paupérisation des zones dites coutumières, donc un ressentiment accru envers les « nantis de Nouméa ». Notre auteur le craint d'ailleurs, puisqu'il va jusqu'à évoquer l'exemple des îles Samoa, où le PNB par habitant dans la partie américaine est dix fois supérieur à celui qui existe dans la partie indépendante. Alors, est-ce vraiment là une bonne solution ?
Après avoir rapporté les éléments majeurs d'une interview de Itshak Rabin, ministre de la Défense d'Israël (AS 1987), et donné son opinion sur l'action des médias pendant les émeutes de Cisjordanie et de Gaza (avril 1988), l'auteur nous fait part de ses réflexions – particulièrement pessimistes – sur les perspectives de la paix israélo-arabe.
Après une carrière opérationnelle dans l'aéronautique navale, breveté informaticien des armées, cet officier de marine a mis en œuvre le système de commandement de la marine. Au sein de la société Syseca depuis 11 ans, il est responsable d'études de définition de systèmes d'informations et de communications pour la France et l'Otan.
Chroniques
À Luxembourg : l’Europe des capitaux Lire les premières lignes
• La revue Survival, organe de l’Institut international d’études stratégiques (IISS) de Londres, dans son numéro de mai-juin 1988, publie un article de Lewis A. Dunn, ancien directeur adjoint de l’ACDA (Arms Control and Disarmament Agency) sur les conséquences du traité INF (Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, FNI). Lire les premières lignes
Dans nos démocraties occidentales où les élections sont le fruit de l’opinion, il importe que celle-ci soit parfaitement informée. Or, nulle opinion, si avertie qu’on la suppose, ne peut échapper au soupçon de céder à des influences. Il est possible de la capter de mille et une manières, mais l’une des plus insidieuses est, de nos jours, la désinformation. Dans son roman Le Montage (1982, Juliard), Vladimir Volkof en illustre parfaitement les mécanismes. C’est pour rendre vaines de telles manœuvres que fut créé l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) avec pour objet d’informer exactement les responsables économiques, politiques, syndicaux et ceux de la presse. Cette tâche de formation n’avait cependant pas d’autre garantie que l’honnêteté intellectuelle des anciens auditeurs ou la perspicacité de leur esprit critique. Lire la suite
Les négociations de désarmement stratégiques sont-elles un simple « décompte de haricots » ? (*) Lire les premières lignes
« Le bon général sait tout d’avance, estimait Sun Zi, celui qui connaît son ennemi… mènera cent combats sans risques ». « Si l’ost [Armée, du latin hostis (ennemi)] savait… » s’inquiétait le chevalier féodal, auquel faisait écho Wellington, avide de savoir « ce qui se passe derrière la colline ». Souci premier des chefs de guerre, cette connaissance a pris de nos jours une importance accrue en raison de l’étendue des théâtres d’opérations éventuels et de la diversité et de la complexité des systèmes d’armes. Sur le champ de bataille aéroterrestre, le renseignement dans la profondeur est essentiel pour évaluer les possibilités de l’ennemi et pour neutraliser ses moyens de frappe et ses deuxièmes échelons. Chaque niveau de commandement, de la 1re armée-Fatac (Force aérienne tactique) à la division, dispose ainsi de moyens de recherche qui lui permettent d’acquérir le renseignement dans sa Zone de responsabilité de renseignement (ZRR ou zone d’influence en terminologie alliée), et attend des niveaux supérieurs et voisins l’évaluation de son ennemi futur dans une Zone d’intérêt du renseignement (ZIR) plus vaste. La profondeur des ZRR dépend en fait des capacités d’investigation de chaque échelon ; pour une division, elle peut aller de 20 à 70 kilomètres au-delà de la ligne avant des forces amies. La ZIR d’une division en revanche s’étend à 100 ou 150 kilomètres. Lire les premières lignes
La première particularité de la Marine est d’agir dans un milieu continu et sans frontières où son déploiement ne souffre aucune autre contrainte que celles d’un milieu vaste et naturellement hostile. L’armée de mer n’assure notre défense ni en Europe ni hors d’Europe ; elle le fait en mer et y défend en permanence nos intérêts, des plus courants comme notre « image de marque » aux plus vitaux que protègent en dernière extrémité nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. C’est la raison pour laquelle les heures que nos navires passent en mer traduisent en grande partie le rôle que la Marine joue dans notre défense. Cette chronique se propose d’en dresser le bilan pour 1987. Lire les premières lignes
Le sommet extraordinaire des États arabes, tenu à Alger du 7 au 10 juin 1988, a réuni 16 rois et chefs d’État ainsi que le leader de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), M. Yasser Arafat. En dehors de quatre émirs de la péninsule arabe, des rois d’Arabie saoudite et de Jordanie, six présidents sur les neuf présents étaient africains. Trois dirigeants étaient absents, le président de l’Irak, le sultan d’Oman et le chef de l’État somalien. La simple comparaison des chiffres montre l’importance qu’occupent les États africains dans les relations interarabes, et par voie de conséquence, les répercussions que les tensions propres à l’Afrique peuvent avoir sur les crises de la « nation arabe », la réciproque étant d’ailleurs encore plus évidente. Lire les premières lignes
* Les négociations engagées entre MM. Reagan et Gorbatchev n’ont pas d’incidence directe sur notre politique de défense, qui est indépendante. Notre système de défense, fondé sur une dissuasion suffisante, donne à la France un atout essentiel dans la construction d’une Europe véritablement européenne. Lire la suite
Bibliographie
Nos lecteurs connaissent déjà et apprécient l’œuvre de Martine Rémond-Gouilloud, professeur de droit maritime à l’Université de Strasbourg III. En effet, nous leur avons rendu compte en 1983 du très grand intérêt du colloque « Objectif mer », qui s’était tenu à Paris au lendemain de la signature de la nouvelle convention internationale sur le droit de la mer, et dont elle venait d’être la parfaite organisatrice sous la direction de Jacques Soppelsa, président de l’université de Paris I. Depuis, elle a écrit plusieurs articles très remarqués dans notre revue, notamment en 1986 sur les rapports entre la liberté des mers et la défense, et en 1987 sur le rôle des transports maritimes commerciaux pour l’avenir de l’Europe, ce dernier reproduisant sa brillante intervention dans la réunion-débat sur « Les mers dans la défense de l’Europe » qu’avait organisé le Comité d’études de défense nationale (CEDN) auquel elle appartient. Lire la suite
Bernard Pujo nous livre une biographie classique établie avec un soin jaloux : la chronologie est minutieuse, les faits sont toujours replacés dans leur contexte, les anecdotes donnent la « touche humaine » au bon moment ; tous les composants sont réunis et alignés comme à la parade. Aucune des questions graves que l’on peut légitimement se poser sur l’action du maréchal ne sont éludées : Alger fin 1942, la Tunisie, les rapports avec Giraud, pour un temps commandant en chef civil et militaire, et de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la fin brusquée de la campagne d’Italie et la conversion du corps expéditionnaire français en noyau de la première armée, la remise sur pied des armées françaises, le Maroc, l’Indochine, le Communauté européenne de défense (CED), l’Algérie surtout. Les réponses sont toujours claires, mesurées, éloignées de toute polémique, établies à partir de documents irréfutables et de témoignages souvent inédits donnant des éclairages nouveaux et complémentaires. Lire la suite
Depuis une dizaine d’années, l’Espagne n’est plus l’homme malade, ou plutôt le « fantôme », de l’Europe. Au contraire, l’Espagne actuelle a, non seulement rejoint ses partenaires européens, mais aussi les a dépassés sur bien des points. Mutations sociales, politiques, institutionnelles, comment comprendre et synthétiser le changement de l’Espagne ? Le livre de Maria Goulemot Maeso est l’une des réponses possibles à cette question. Relativement court, concis et facile d’accès, il offre au lecteur une vue d’ensemble, un panorama de l’Espagne contemporaine. Maria Goulemot Maeso s’est attachée à décrire un certain nombre de problèmes ; elle a su aussi les replacer dans la durée historique. Lire la suite
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