Allocution du Secrétaire général de la Défense nationale devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN). Lire la suite
L'auteur, ancien président du Comité économique de l'Otan, s'interroge, lui aussi, sur les actions et motivations de M. Gorbatchev. En économiste émérite, il nous présente et nous montre ainsi les dangers qu'entraînerait un effondrement de la situation économique déjà très dégradée de l'URSS. Lire les premières lignes
L'auteur nous livre ici ses réflexions sur un devenir possible des relations Est-Ouest sur le théâtre européen.
L'auteur développe cette fois-ci ses idées sur le « sujet de l'année » : la défense européenne, et ne cache pas un scepticisme certain sur sa réalisation. Bien que nuancée, sa conviction semble bien être qu'une Europe de la défense est indissociable d'une Europe politique.
L'auteur appelle souvent notre attention sur des événements, des situations ou des discours qui pourraient orienter notre réflexion et notre attitude, et nous conduire ainsi à des erreurs graves. Ici, il nous met justement en garde contre le danger que nous encourrions à ne pas nous méfier de la soi-disant nouvelle politique de l'URSS sous la direction d'un chef particulièrement habile.
À propos de l'ouvrage sous la direction d'Yves Boyer, Pierre Lellouche et John Roper, Pour une nouvelle entente cordiale sur « la relance de l'alliance franco-britannique en matière de sécurité » que l'Institut français des relations internationales (Ifri) vient de publier : ;il regroupe les réflexions de 16 experts appartenant aux deux pays, qui se sont réunis au cours de séminaires organisés conjointement en 1985-1986 avec le Royal Institute of International Affairs (Chatham House).
Dans la livraison de mars 1985, l'auteur avait déjà « élevé le débat » en évoquant la survie de l'humanité. Ici, à partir du conflit Iran-Irak, il décrit le nombre et la diversité des problèmes qui se posent et se poseront dans l'océan Indien, cette immensité différente des autres. La France y est bien présente et elle doit convaincre les « citoyens européens » qu'il y a place pour une conquête d'un nouveau type. Lire les premières lignes
Dans notre livraison du mois de juin, Jacques Brégeon et Fabienne Luchaire, universitaires travaillant au sein du CERD, avaient posé la question : « Quelle défense économique ? ». Voici un second texte sur la place de l'entreprise dans la défense économique, un sujet difficile et important.
Dans l'industrie d'armement et les exportations qu'elle entraîne, la France a eu et a encore une place privilégiée. Mais elle est en concurrence désormais avec d'autres pays qui, notons-le, ne sont pas seulement européens. L'auteur a étudié l'évolution de ces trois pays de l'Europe du Sud qui, dans ce domaine, ont récemment fait des efforts importants : l'Italie, l'Espagne, et le Portugal plus modestement.
En février dernier, nous avons publié un article dont le thème était l'échec de la décolonisation des « provinces d'outre-mer » portugaises, et nous avions estimé qu'en tout état de cause les nouveaux régimes étaient largement responsables de la situation dans laquelle ces États se trouvaient actuellement. Il est temps en effet de redevenir objectif après une période où il s'agissait essentiellement de « tirer à boulets rouges » sur les anciennes puissances colonisatrices.
L'auteur a étudié l'évolution économique de trois États de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) : la Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie. Il nous décrit les efforts et les progrès réalisés tout en en montrant les difficultés et les limites : cela nous permet d'avoir un aperçu objectif d'une situation sur laquelle nous sommes susceptibles d'avoir des idées erronées. Lire les premières lignes
L'auteur, qui fut chargé de la réglementation et du contrôle des matériels de guerre, présente ce concept apparu il y a trois décennies environ, celui du « système d'armes ». Mais il insiste bien sur l'importance de l'homme et des valeurs morales pour assurer la défense d'un pays.
L’objectif 1993, c’est-à-dire achèvement du Marché commun, élimination de toutes les barrières subsistant entre les États membres, a été accueilli, lors de son lancement, avec scepticisme ou indifférence. La construction européenne, incapable de relever les défis majeurs (monnaie, défense, union politique…), à nouveau se réfugiait dans une voie technique, réactualisant ou au mieux approfondissant le traité de Rome… qui, dès les années 50, avait pour but un espace européen harmonisé, régi par des disciplines communes. Lire les premières lignes
Chroniques
Depuis le 25 octobre 1988, le Conseil de l’Europe compte un vingt-deuxième membre : Saint-Marin. Quelle importance, voire quelle dérision à l’époque des superpuissances ! Nous faudrait-il pour autant mépriser les clins d’œil de l’histoire ? Que la république de Saint-Marin, devenue gibeline par animosité envers les Malatesta, gibeline c’est-à-dire favorable au Saint Empire, ait attendu si longtemps pour s’insérer dans le courant européen est pour le moins surprenant. Sans doute faut-il y voir un effet de la longue suprématie des communistes au sein de son gouvernement. Voici que Saint-Marin a renoué avec sa tradition séculaire. Clio apparaît moins incohérente. Lire les premières lignes
• « Technologie militaire et recherche économique » ; La Recherche, octobre 1988. Cet article a été écrit par deux chercheurs du Science Policy Research Unit de l’Université de Sussex en Angleterre, Mary Kaldor et William Walker. Pour eux, après la Seconde Guerre mondiale, les forces armées sont devenues de grosses consommatrices d’électronique, mais depuis vingt ans ce secteur est un élément clé du développement de l’économie civile. Leur propos est d’étudier les relations réciproques entre le civil et le militaire dans l’établissement de nouveaux modèles de production, de consommation et de relations sociales. Lire les premières lignes
Depuis des décennies et plus encore depuis les années 1975-1980, la Colombie est confrontée au défi majeur que représente la permanence sur son territoire d’une subversion armée. Lire la suite
Avant le service national Lire les premières lignes
L’Otan vient de conduire à l’automne deux exercices majeurs en Atlantique Nord et en Méditerranée. L’un et l’autre montrent l’importance que l’Alliance atlantique attache à la maîtrise de la mer sans laquelle l’Europe privée de ravitaillement énergétique ou industriel et de renforts militaires serait rapidement asphyxiée. Ils nous rappellent également les principes fondamentaux de toute stratégie maritime, associée à une vision du monde qui oppose maître de la terre et maître de la mer. Cette vision est désormais classique depuis que Mac Kinder en a dressé la théorie au début du siècle, songeant alors à l’antagonisme entre l’Allemagne et l’Angleterre, qui s’était lui-même substitué à l’antagonisme entre la France et l’Angleterre. Elle s’impose lorsque l’on regarde le monde depuis Washington. Elle n’en est pas pour autant familière aux Européens continentaux que nous sommes, plus enclins à tourner nos regards vers l’Est qu’à songer au rôle de la mer dans les deux derniers conflits mondiaux. Lire les premières lignes
Il y a 2 ans, au Salon de Farnborough, la société Matra annonçait le début de la production en grande série de la bombe guidée laser de 1 000 kg, spécialement conçue pour la destruction des objectifs « durs » (piles de ponts, viaducs…). Le 28 juin 1988, au Centre d’essais des Landes, le tir d’un missile supersonique AS-30 Laser mettait fin à la phase d’évaluation technico-opérationnelle de cet armement moderne, efficace et précis, en service dans l’Armée de l’air française sur Jaguar. Lire la suite
Il semble qu’en Afrique, l’entreprise de paix à laquelle le secrétaire général de l’ONU apporte toute son attention ne rencontre pas le même succès que dans d’autres parties du monde. Les problèmes qui mettent en cause plusieurs États ne se clarifient pas au cours des négociations, soit que les solutions proposées déplaisent à une partie de la classe dirigeante d’un des États ou de plusieurs d’entre eux, ce qui risque d’augmenter l’instabilité des pouvoirs en place, soit que les formules, façonnées à grand-peine pour être acceptées par chaque négociateur mais demeurées trop imprécises, s’étiolent sans porter de fruits. Les discussions continuent cependant et ce serait déjà un bien que chacun des participants s’efforçât de renforcer son camp par des moyens diplomatiques plutôt que par les armes. Mais tel n’est pas toujours le cas. Lire les premières lignes
Bibliographie
On connaît le général Buis, sa carrière et son œuvre. On se souvient de La Grotte (1961), son premier roman qui prenait pour cadre la guerre d’Algérie, et de Fanfares perdues (1973), où il méditait avec Jean Lacouture sur une vie militaire riche d’expériences multiples. Si l’on ne craignait de le trop réduire, on dirait bien de ce nouveau roman qu’il est le chant du cavalier. Lire la suite
Onze anciens auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), dont six civils hauts fonctionnaires ou cadres supérieurs, se sont réunis pendant trois ans pour mettre au point les définitions de 1 600 termes relatifs à la défense et aux armées. Le résultat de leur travail est un remarquable dictionnaire publié par Larousse, qui couvre tous les domaines de la défense : concepts, organisations, équipements, traités, entreprises d’armement, biographies des responsables civils et militaires depuis 1958, et même un vocabulaire d’argot militaire. Les matériels récents et en devenir sont présentés sous forme de photos, maquettes ou schémas. Les structures sont figurées par des organigrammes, et les budgets par des courbes d’évolution. Les sigles et abréviations français et étrangers font l’objet d’un répertoire très complet. Lire la suite
Il s’agit du relevé des communications effectuées lors d’un colloque organisé au début de 1988. Les interventions sont regroupées suivant les thèmes des trois demi-journées de la réunion : l’Inde en Asie du Sud, l’Inde dans l’océan Indien, les Indiens dans le monde. Lire la suite
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