Discours du Premier ministre devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) le 12 décembre 1986. Lire la suite
Renouveau défense a fait le 10 mai 1987 un point exhaustif de la négociation amorcée à Reykjavik en octobre 1986 en vue de l'élimination des FNI (Forces nucléaires intermédiaires), Pershing II et Tomahawk américains stationnés en Europe et SS-20 soviétiques.
L'auteur nous livre le fruit de ses réflexions sur la coopération militaire franco-allemande après 25 ans d'heurs et malheurs divers. Actuellement, même si est ressentie une réelle volonté d'entente, il faut reconnaître que la situation des deux pays n'est pas comparable, et l'accord Reagan-Gorbatchev n'arrange rien ! Lire les premières lignes
L'auteur nous a fait parvenir un texte vigoureux sur un sujet délicat et à la mode. À travers un style personnel et des sarcasmes, il défend un humanisme ouvert mais robuste ; sa mise en garde mérite réflexion et… diffusion.
Le désarmement est un sujet particulièrement important actuellement, mais les discussions portent essentiellement sur les armes nucléaires. En corollaire, sont naturellement évoqués les armements conventionnels, chimiques, biologiques, ne serait-ce que parce que, dans ces domaines, l'Europe n'est pas, loin s'en faut, au même niveau que le Pacte de Varsovie. Mais qu'en est-il des armements navals, qui ne sont jamais abordés alors que l'URSS s'est constituée une flotte considérable en deux décennies ? C'est la question à laquelle s'efforce de répondre l'auteur. Lire les premières lignes
Après avoir approfondi de nombreux textes, l'auteur nous livre ses réflexions sur l'incompatibilité entre l'intégrisme islamiste et l'évolution actuelle du monde, y compris du monde musulman.
Journaliste indépendant, il a effectué 6 séjours de 2 à 7 mois en Afghanistan, au cours desquels il a voyagé avec la résistance ; il a d'ailleurs appris la langue principale, le persan. Il nous apporte un témoignage extrêmement vivant et réaliste sur la situation dans un pays que nous avons tendance à oublier.
Une conférence, à laquelle étaient invités tous les États-membres de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANSEA) et la Chine, a été organisée à Singapour, en 1987, sur l'initiative des Américains. Elle avait pour objet d'étudier les problèmes de défense et de sécurité du Sud-Est asiatique. L'auteur, invité par les organisateurs, a présenté une communication sur la situation géostratégique autour des détroits malais et indonésiens. Ce sont les éléments essentiels de cette analyse qui sont rapportés ici. Lire les premières lignes
L'auteur aborde l'histoire douloureuse des « provinces portugaises d'outre-mer » dans les dernières décennies. À cette opinion sans concession nous objecterons que, quelles que soient les erreurs commises par la métropole, jamais la situation de l'Angola et du Mozambique n'a été aussi catastrophique dans tous les domaines que depuis l'indépendance. Il paraîtrait donc judicieux de partager les torts entre l'ancien et les nouveaux régimes.
À propos de l'étude de Jean Klein, « Sécurité et désarmement en Europe », Travaux et recherches de l’Institut français de relations internationales ou Ifri (1987, 387 pages). Lire les premières lignes
L'information japonaise scientifique et technique est apparue, il y a six ans, comme un gisement inexploité. À cause de l'opacité de la langue japonaise persiste l'impression, même dans les milieux intéressés par le recueil, que ce gisement recèle toutes sortes de produits rares, et l'on est porté à traduire abondamment pour voir tout. L'opacité est seulement un phénomène de langue rare ; traduire est cher. On gagnerait à former des « ingénieurs en japonais » qui jugent d'un coup d'œil ce qui vaut la peine d'être traduit. Lire les premières lignes
Chroniques
À Copenhague les grandes manœuvres du Sommet européen ont-elles échoué ou bien parfaitement réussi ? La rencontre s’est achevée sur un échec flagrant, d’ailleurs unanimement déploré. Mais, en refusant de se substituer aux organismes institutionnels de la Communauté sur des points de détails, certains chefs d’État n’ont-ils pas voulu mettre une fois pour toutes au grand jour les contradictions qui entravent l’élaboration d’une Europe plus solidaire ? Bien que trois déclarations politiques (sur les rapports Est-Ouest, le Proche-Orient et l’Afghanistan) aient été adoptées, nul n’a cherché à masquer la faillite de ce Conseil européen. Lire les premières lignes
• La revue britannique International Affairs, organe du Royal Institute of International Affairs (Chatham House), publie dans son numéro d’octobre 1987 un article de Sir Geoffrey Howe, secrétaire au Foreign Office, dont le sujet est : « Le rôle de la Grande-Bretagne dans les relations Est-Ouest ». Lire les premières lignes
C’est, bien évidemment, l’Accord signé à Washington entre le président Reagan et M. Gorbatchev qui a tenu la vedette des journaux en ce mois de décembre. Auparavant il y avait eu entre les deux hommes d’État les rencontres de Genève, en novembre 1985, puis de Reykjavik, en octobre 1986. Cette fois-ci, ils ont décidé de mettre à la casse 3 % de leur arsenal nucléaire mais cela signifie que l’Europe occidentale va perdre les seules armes dont l’URSS avait peur, ainsi que l’a dit le général Rogers. Lire les premières lignes
Lorsqu’est évoqué le Pacte de Varsovie, un certain nombre d’images viennent à l’esprit : par-delà l’alliance de sept pays socialistes européens, on pense avant tout à un système d’armées intégrées, à une doctrine militaire unique, à des matériels identiques, à une organisation stéréotypée des unités. Lire la suite
C’est en présence de M. André Giraud, ministre de la Défense, que la Jeanne d’Arc et le Commandant Bourdais ont appareillé de Brest le mardi 8 décembre pour la campagne annuelle d’instruction du Groupe école d’application des officiers de marine. Lire les premières lignes
Les systèmes d’armes modernes les plus performants requièrent une connaissance instantanée de la position tridimensionnelle des vecteurs avec une extrême précision. La technique spatiale permet actuellement d’obtenir la localisation d’un mobile à une dizaine de mètres près. Lire la suite
Jamba est le nom de cette localité de la brousse du Sud-Est angolais où le chef de l’UNITA (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) a installé sa capitale demeurée jusqu’ici invulnérable. Le mot « capitale », généralement utilisé pour définir ce village, ne paraît pas devoir être l’appellation convenable ; son emploi semblerait indiquer que M. Savimbi admet qu’il combat pour la sécession d’une partie du territoire angolais, mais le chef de l’UNITA a toujours déclaré (les termes choisis pour définir son mouvement le prouvent) qu’il lutte afin de libérer l’ensemble de l’Angola des influences étrangères. Cette profession de foi implique sans doute, dans son esprit, non seulement le départ des forces soviéto-cubaines, mais aussi l’abandon de toute idéologie imposée de l’extérieur et qui ne serait pas « authentiquement » africaine. Mais cela peut aussi avoir un double sens : d’abord que M. Jonas Savimbi désire participer au pouvoir à Luanda, la capitale de son pays, en second lieu qu’il est conscient que les forces rurales qu’il représente s’y opposeraient aux masses détribalisées des villes côtières, à la fois plus marquées par la culture portugaise et plus imprégnées d’idéologie marxiste. Selon lui parce que les uns ne pourraient se passer des autres, l’unité nationale ne saurait se fonder dans l’avenir que sur une nouvelle doctrine qui pourrait naître de la fusion progressive des deux tendances fondamentales du pays, à la condition toutefois que, de la seconde, fût totalement éliminé l’encadrement marxiste-léniniste que le chef de l’UNITA, même s’il ne l’avoue pas pour des raisons tactiques, estime trop sectaire pour être capable d’adopter une position de compromis. Lire les premières lignes
* Le 8 décembre, le président Reagan signe avec M. Gorbatchev le Traité de démantèlement des 2 611 euromissiles américains et soviétiques. Prenant en compte la préparation d’un traité sur les armes stratégiques offensives, les deux partenaires ont donné instruction à leurs délégations à Genève d’élaborer un accord qui obligerait les deux parties à observer le Traité ABM (Anti-Ballistic Missile) signé en 1972, tout en menant leurs recherches, mises au point et essais comme nécessaires tout en respectant les clauses du Traité. Lire la suite
Bibliographie
Le Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies, que l’équipe de l’Institut français de relations internationales (Ifri), assistée par quelques experts extérieurs, rédige depuis 1981 sous la direction de Thierry de Montbrial, vient donc de paraître. Nos lecteurs en connaissent le propos et la structure, puisque nous avons eu le privilège de leur présenter les rapports précédents dans cette revue. Ils savent ainsi qu’il comporte quatre parties, dont deux passent en revue la scène politique et la scène économique internationales pendant l’année écoulée, alors que les deux autres approfondissent deux thèmes d’une particulière actualité, qui sont cette année la démographie et l’islam. Lire la suite
Ce document annuel de l’Institut international d’études stratégiques (IISS) est sorti un peu plus tard que d’habitude (le 11 novembre) sous la signature de son nouveau directeur, François Heisbourg. Comme les années précédentes, l’ouvrage se présente en trois parties. La première, de loin la plus importante, est une analyse détaillée pays par pays, des forces militaires. États-Unis et Union soviétique d’abord, puis en regroupant les nations par alliance. Otan et Pacte de Varsovie, ou par région géographique. La deuxième partie, d’une quinzaine de pages, contient des tables donnant des renseignements sur les vecteurs nucléaires, les armes nucléaires de théâtre, les principaux accords de ventes d’armes, les effectifs, les dépenses militaires. La troisième partie donne des analyses sur l’équilibre des forces stratégiques, sur les forces conventionnelles en Europe, les dépenses d’armement de l’Otan, du Japon et de la Suède, etc. Lire la suite
Intégrisme, fondamentalisme, islamisme, on dispose de trois termes pour un même mouvement, qui vise à revigorer – et avec quelle vigueur ! – l’islam. Le premier est un contresens ; le second n’est pas mauvais ; le troisième est le meilleur, adopté d’ailleurs par ses promoteurs. Islamisme est si adéquat que Bruno Étienne aurait pu se dispenser d’y accoler radical. C’est qu’en effet, et telle est la conviction de l’auteur, le mouvement dont il s’agit n’est pas une nouveauté ; il se situe dans le droit fil de l’orthodoxie musulmane. Rien de plus orthodoxe que de répandre par tous moyens le message de vérité et de « refuser l’altérité » ; de voir le monde partagé en deux, domaine de l’islam et domaine de la guerre ; de considérer le mauvais musulman comme le premier ennemi et le tyrannicide comme la juste punition du dirigeant impie ; de refuser le nationalisme et de promouvoir l’unité de l’umma ; de chercher dans la « révélation » la solution de tous les problèmes, privés, civils ou politiques. L’islam « constitue la vision la plus globale de toutes les idéologies révolutionnaires » et c’est à juste titre que les islamistes tentent « une réappropriation totalitaire de l’espace politique ». Lire la suite
La vie des institutions internationales a ceci en propre qu’elle s’infléchit bien souvent au gré des grandes puissances ou des groupes de pression qui s’affrontent en leur sein, soit alors que ces organisations se résignent à n’être que de simples forums sans efficacité, soit qu’elles deviennent l’instrument d’une politique élaborée parfois hors de leur enceinte au risque d’inciter certains de leurs membres à les quitter. Les déboires de la SDN (Société des Nations) ou de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) en apportent la preuve. Lire la suite
Écrit par deux professeurs à l’université de Nice, ce livre passe en revue de manière descriptive et exhaustive les menaces qui s’accumulent dans la région méditerranéenne. Après une étude par régions (Maghreb, Balkans, Proche-Orient), l’ouvrage étudie les forces de déstabilisation globale (sous-développement, surpopulation, problème islamique, terrorisme), la menace soviétique et les multiples propositions d’une Méditerranée zone de paix ou dénucléarisée pour dégager une conclusion pessimiste : « Face à la stratégie globale offensive de l’URSS, les Occidentaux n’opposent en général, en Méditerranée, qu’une stratégie défensive s’efforçant de parer les coups là où ils sont portés. Cette politique se solde par un repli progressif ». Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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