L'Armée de l'air prend une part capitale aux trois missions de nos forces années : dissuasion, défense du territoire (et de son ciel), action extérieure. La puissance et la souplesse d'emploi du vecteur pilote en fait pour longtemps encore un moyen irremplaçable de la défense. Le Chef d'état-major de l'Armée de l'air, a bien voulu par cet article ouvrir ce numéro spécial que nous consacrons à son armée et à l'industrie aéronautique de notre pays au moment où va se tenir le traditionnel Salon du Bourget. Lire les premières lignes
L'auteur, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), PDG de la Société nationale d'études et de constructions de moteurs d'aviation (SNECMA), nous présente, à l'occasion du Salon international de l'Aéronautique et de l'Espace, un tableau de notre industrie dans ce secteur, il en précise la situation par rapport à ses concurrentes d'Europe et d'outre-Atlantique et évoque les perspectives d'évolution que lui offrent ses programmes actuels et la nécessité du maintien de son dynamisme, facteur vital pour notre croissance et notre sécurité.
Entre les industriels du secteur aéronautique et l'État – que ce dernier soit considéré tantôt comme tuteur de ce secteur, tantôt comme client – la nécessité s'impose d'un organe ayant pour fonction de traduire ces divers rôles en actes, en directives, en mesures d'organisation et de coordination, de gestion financière, de passation des contrats, etc. Cet organe, c'est la Direction technique des constructions aéronautiques (DTCA). Son directeur nous le présente et nous décrit le contexte dans lequel il accomplit sa mission.
La réalisation d'un programme aéronautique est une affaire difficile et complexe impliquant des choix multiples et la prise en compte d'une quantité de facteurs. Il en résulte des conséquences durables dont le poids peut, en cas d'erreur, peser lourdement en raison des sommes considérables investies. Elle nécessite donc une réflexion très poussée, un travail de prévision quant à l'évolution de la technique, des capacités industrielles, du marché, etc. qui doit être mené bien longtemps avant que ne se profile l'échéance de la décision relative ci la définition d'un nouveau programme. Vient ensuite la phase de réalisation. L'auteur, sous-directeur du Service technique aéronautique (STAé) – service rattaché à la Direction technique des constructions aéronautiques (DTCA) et qui a en charge la création et le développement des nouveaux matériels – nous donne ici une large ouverture sur les problèmes de réalisation d'un programme aéronautique.
L'histoire de l'aviation de chasse telle que la retrace ici l'auteur fait apparaître une constante : une nouvelle génération d'avions de chasse naît tous les dix ans. Il est bon de s'en souvenir au moment où le Mirage 2000 va entrer en service, au début des années 1980, et il faut déjà penser à définir l'appareil dont le besoin se fera sentir dans dix ans.
L'auteur s'interroge sur l'évolution possible de nos forces nucléaires compte tenu des conditions techniques et politiques dans lesquelles, au cours des prochaines années, elles seront appelées à exercer leurs capacités de dissuasion. Il souligne la nécessité, pour notre sécurité, d'une diversification de ces forces et, parmi celles-ci, l'intérêt que présente la composante aérienne pilotée, porteuse de missiles de croisière ou autres.
Le propos de cet article est d'examiner, quelque trente ans après les débuts de la défense aérienne en France, ses buts et ses moyens, puis de tenter d'esquisser ses besoins futurs et l'évolution qu'elle pourrait suivre, compte tenu du développement de la menace et des progrès technologiques attendus.
L'auteur évoque le débat de doctrine qui divisa durant trente ans ceux qui avaient compris que l'aviation était une arme révolutionnaire changeant radicalement le concept même de la guerre et ceux qui ne voyaient en elle qu’un auxiliaire de la bataille terrestre ; pour les premiers, il était évident que la victoire aérienne précède la victoire terrestre et qu'elle en est le gage, tandis que les seconds ne pensaient qu'en termes « d'aviation du coin du bois ». Une querelle qui nous a coûté cher en 1940 ! Lire les premières lignes
Chroniques
La prochaine élection de l’Assemblée parlementaire européenne au suffrage universel direct a suscité des controverses dans lesquelles sont réapparues les grandes options politiques qui n’ont pas cessé depuis trente ans de dominer les discussions sur les formes et surtout sur les principes de l’édification d’une Europe unie. Selon les uns, une Assemblée ainsi élue peut devenir un instrument au service de l’intégration, donc d’une aliénation des souverainetés nationales. Selon les autres, elle s’insère dans les perspectives actuelles, qui visent au contraire à une meilleure coordination des politiques nationales sans transfert des prérogatives de l’État national à un pouvoir supranational. Lire les premières lignes
Il a déjà été fait état dans cette chronique (cf. février 1979) des problèmes de personnels que connaît l’armée de terre des États-Unis. Depuis le retour à l’armée de volontaires, en 1973, ces problèmes étaient circonscrits aux forces de réserve, qui voyaient leurs effectifs fondre au fur et à mesure qu’étaient dégagées de leurs 6 années d’obligations militaires les dernières recrues appelées au début des années 1970. La situation s’est aggravée au cours du dernier trimestre de l’année 1978 où les armées d’active n’ont pu recruter que 90 % des engagés qu’elles souhaitaient accueillir. Lire les premières lignes
L’annonce de la signature imminente mais toujours remise des accords SALT II (Traité de limitation des armes stratégiques) a relancé le débat, durant le mois d’avril 1979, sur la situation des pays de la zone grise en Europe, d’autant qu’au même moment à Vienne les négociations MBFR (Mutual and Balanced Force Reductions) arrivaient à leur 200e séance sans résultat concret. Lire la suite
Le Salon du Bourget, réservé à l’aéronautique, consacrera une part aux hélicoptères de tous types et cette occasion parait opportune à saisir pour présenter à nos lecteurs, de manière assez complète, une composante des forces terrestres dont l’importance vient de s’accroitre en raison des missions qui lui ont été confiées et des structures nouvelles qui ont été adoptées : l’Aviation légère de l’Armée de terre (Alat). Après une brève définition de ses actions possibles en temps de guerre, son organisation fera l’objet d’un développement particulier alors que l’accent sera placé ensuite, sur l’emploi de ses moyens. Lire les premières lignes
Dans le cadre de ce numéro de notre Revue faisant une large part à l’aéronautique militaire, cette chronique se présente sous forme d’un appendice auquel pourra se référer le lecteur pour situer l’Armée de l’air française dans son organisation générale et ses dimensions. Le budget Air sera également présenté dans ses grands ensembles. Lire les premières lignes
Le 26 mai a été un jour faste pour notre Marine nationale. C’est en effet ce jour-là qu’a été lancé à Cherbourg son premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Le ministre de la Défense lui a donné le nom de Provence. Il a également décidé que les SNA suivants s’appelleraient Bretagne et Bourgogne. La Provence a été financée au litre du 3e Plan d’équipement militaire. La Bretagne et la Bourgogne sont les deux premiers d’une série de 4 SNA figurant à la programmation 1977-1982. La Bretagne a été inscrite au budget de 1978, la Bourgogne à celui de cette année. Lire les premières lignes
Il se passe actuellement en Afrique des événements dont il est difficile de mesurer l’importance. Certains se placent dans le sillon d’une évolution prévisible : d’autres sont provoqués par les réactions inattendues d’un chef d’État dont on ne connaît ni les mobiles ni les amitiés réelles : ces interventions faussent évidemment l’analyse que l’on peut faire d’une situation en partant des données fondamentales et rendent tout pronostic délicat à formuler. La réconciliation des présidents Neto (Angola) et Mobutu (Zaïre –actuelle République démocratique du Congo), l’un désirant maintenir la présence angolaise au Cabinda et l’autre assurer la sécurité du Shaba, se comprend : on peut même dire qu’elle rend possible un rapprochement de l’Angola avec le monde occidental, sinon le départ des Cubains, et, peut-être même qu’elle dégage une perspective de solution du problème namibien, si Luanda est en mesure de limiter les prétentions de la SWAPO (South-West Africa’s People Organisation). De même, les accords conclus par le gouvernement du Mozambique et celui d’Afrique du Sud, pour accroître la capacité des chemins de fer et du port de Maputo et les ouvrir davantage au trafic du Transvaal que l’on voudrait porter de 15 000 à 35 000 tonnes par jour, apparaissent réalistes quand on sait que l’équilibre économique de l’ancienne colonie portugaise dépend pour 80 % du bon fonctionnement des transits ferroviaires et portuaires. Cette donnée fondamentale justifie l’attitude du président Samora Machel (Mozambique) bien qu’il paraisse ainsi abandonner le Front patriotique du Zimbabwe, dont il a recueilli les forces, aux représailles de l’armée rhodésienne, qui tient son efficacité de l’aide matérielle fournie par Pretoria. En revanche, l’intervention de la Libye en Ouganda, au Tchad et les bons offices que son gouvernement propose pour régler le problème du Sahara occidental paraissent relever d’une décision plus difficile à interpréter. Lire les premières lignes
* La France et l’Union soviétique (URSS) expriment leur conviction que la politique de détente représente dans la situation actuelle la seule voie permettant d’assurer la paix et l’instauration entre les États de relations de bon voisinage, d’entente et de coopération… La France et l’Union soviétique soulignent que la politique de force, de blocs ou d’hégémonie est incompatible avec la paix et la détente, de même qu’avec les intérêts des peuples et ne doit être encouragée en aucune manière. Lire la suite
Bibliographie
Le chemin que Bernard Auffray a parcouru de 1932 à 1948 et qu’il nous décrit en un livre de souvenirs, d’analyses et de jugements, a connu trois étapes, définies par les grands événements de ce temps. Lire la suite
Parmi les connaisseurs en France des problèmes d’Extrême-Orient, Robert Guillain occupe, depuis plus de quarante ans, l’une des toutes premières places, les deux termes connaisseur et problèmes étant pris dans leur sens le plus étendu. Lire la suite
« Qui vous savez », vous m’avez compris, c’est le général de Gaulle : quant à l’auteur, on le sait, c’est le fidèle parmi les fidèles, et cela depuis le 11 novembre 1940 où, blessé au cours de la manifestation des étudiants à l’Arc de Triomphe et arrêté par les Allemands, il s’évada pour rallier le Général et s’engagea dans les « Cadets de la France Libre ». Pierre Lefranc, en effet, ne s’est jamais démobilisé depuis. Après une guerre brillante, il est aux côtés du Général lorsque celui-ci fonde le RPF : il est alors chargé du Secrétariat national aux jeunes et aux étudiants. Il fait ensuite partie de la petite équipe qui, rue de Solférino, assiste le Libérateur de la France dans sa « traversée du désert ». Lire la suite
La violence est de tous les temps. Elle est inhérente à la nature humaine, et ce n’est pas en supprimant le soldat qu’on l’éliminera. Bien au contraire, s’il n’y a pas d’État, la violence est partout : la disparition de l’État ne la supprime pas. elle lui permet de s’exprimer librement. Lire la suite
Ce livre, d’un intérêt indiscutable, aurait dû être intitulé : « Napoléon et sa Marine ». Certes, il fait connaître les principaux marins de l'époque napoléonienne et leurs exploits, mais surtout il expose les conceptions maritimes de l’Empereur, et montre combien, toute sa vie, celui-ci s’est intéressé activement aux problèmes de la Marine. Lire la suite
Voici un livre déroutant. L’auteur ne l’a-t-il pas voulu tel ? Certaines pages semblent écrites à l’intention du Canard enchaîné. pour sa chronique : la rue des petites perles. Avouons, à lire l’auteur, que les diplomates ne sont pas à court de gaudrioles ni de calembours. Il y a aussi quelques croustillantes affaires d’alcôve, et le lecteur se sent alors un compagnon d’Asmodée. Il est vrai que quarante années de missions diplomatiques ont largement suffi à instruire Jacques Baeyens sur la conduite des affaires, aussi bien celles du cœur que celles de son ministère. Cela suscite du reste de fines remarques sur les rapports d’un chef de diplomatie avec les députés. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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