Discours du ministre de la Défense devant les auditeurs de la 36e session de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), le 15 novembre 1983. Lire la suite
L'Union soviétique et le Tiers-Monde
Le Comité d’études de défense nationale auquel s’associe depuis quatre ans la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN) s’est intéressé à plusieurs reprises aux problèmes de l’Union soviétique. La revue Défense Nationale, organe d’expression du Comité, a publié — indépendamment d’articles isolés sur ces sujets — les résultats de différentes études d’ensemble. Fin 1979 a paru le compte rendu d’une réunion tenue en mai de la même année sur la « déstabilisation en Asie ». Le numéro de novembre 1981 est, dans sa presque totalité, consacré à la journée d’études du 11 juin précédent et à la reconstitution des débats sur le thème : « La puissance de l’URSS est-elle sans faille ? ». Lire la suite
La guerre de l’été 1982 au Liban avec ses prolongements politico-militaires — la signature des accords libano-israéliens du 17 mai 1983 et l’installation de fusées SAM-5 soviétiques en Syrie —, les récents aléas du conflit entre l’Irak et l’Iran et l’annonce, le 19 mars dernier à Moscou, d’une entente de principe avec la Libye pour la conclusion d’un traité d’amitié et de coopération ont suscité ce commentaire quasi général : après leur échec au Proche-Orient, et notamment lors de la guerre israélo-palestinienne de l’été 1982, à l’occasion de laquelle ils firent preuve d’une « grande retenue », les Soviétiques opèrent un « retour en force » dans le monde arabe. C’était supposer qu’ayant abandonné leurs ambitions, ils en étaient partis, ce que d’aucuns ne manquent pas de contester. Lire les premières lignes
Les débats de cette journée d’études ont eu lieu en deux fois, une première partie se déroulant après les interventions du matin de Mme Annie Kriegel, de Claude Monier et de M. Campredon, la deuxième ayant eu lieu après les exposés de l’après-midi. Lire la suite
Les questions que posent la présence et la politique de l’Union soviétique dans le Tiers-Monde mettent tout en cause, pour les nations occidentales : leurs relations avec l’URSS elle-même, le jugement qu’elles portent sur sa nature idéologique et sa vocation nationale, les rapports à établir entre États industriels et pays en voie de développement, l’avenir du Tiers-Monde lui-même. Aussi bien ne peut-il y avoir de réponse unique aux questions qui sont ainsi posées : les nations occidentales ne constituent pas forcément un bloc homogène et monolythique, elles ont chacune leurs intérêts, leurs traditions ou leurs manières de voir et, de toute façon, elles peuvent, au moins théoriquement, faire choix d’une politique ou d’une autre. Encore faut-il prendre en compte, objectivement, les données du problème. Car, en définitive, c’est de leur examen que procédera le choix politique qui paraîtra le meilleur. Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
L'emploi de la Force d'action rapide en Europe devrait être très souple et s'inscrire dans un large éventail d'hypothèses de crises et de conflits. Cet article s'appuie sur les cas de situations conflictuelles en Centre-Europe susceptibles de mettre en jeu l'ensemble de nos forces, et notamment nos forces aériennes. Lire la suite
L’auteur nous explique le système mis en place par les Soviétiques pour espionner, de façon quasi systématique, les avancées technologiques, techniques et scientifiques et pas uniquement dans le domaine de la défense. Il démontre la vulnérabilité de l’industrie occidentale en général, et française en particulier, ainsi que la nécessité, pour l’URSS, d’obtenir ces informations pour continuer la course aux armements avec les États-Unis. Lire les premières lignes
L'auteur, spécialiste de la CSCE à l'Institut universitaire des hautes études internationales de Genève, étudie ici le long processus de la réunion de Madrid et ses conséquences pour l'avenir des relations Est-Ouest en Europe. Lire les premières lignes
Les lecteurs de cette revue pourront estimer inutile et même prétentieux que je tente de leur présenter ici, pour leur conseiller de les lire, les « Mémoires » de Raymond Aron (1). Inutile, parce qu’ils sont probablement déjà nombreux à avoir, comme moi-même, dévoré ce livre d’une seule traite, malgré son volume impressionnant ; ou encore, parce qu’ils connaissent déjà, mieux que moi, toute l’œuvre de son auteur, que celui-ci résume, explique et justifie dans ses Mémoires ; ou enfin, parce que la chaleur humaine du mémorialiste, qui transparaît si souvent dans le livre, malgré ses scrupules et ses pudeurs, leur est déjà familière pour l’avoir observée à l’occasion de ses apparitions à la télévision, en particulier en 1981 au cours des entretiens du « Spectateur engagé » (2), ou tout récemment lors de son « Apostrophe » par Bernard Pivot (3). Lire les premières lignes
L’évolution de la situation au Liban, les événements tragiques qui l’ont marquée à la fin du mois d’octobre dans un contexte international qui va se dégradant, donnent l’occasion de réflexions sur le système international au sein duquel se produisent les crises, aujourd’hui, et dans lequel s’inscrivent les relations extérieures des États. Lire les premières lignes
Chroniques
Aggravée en septembre 1983 par la destruction, par un Su-15 soviétique, d’un Boeing sud-coréen (vol 007 Korean Air Lines New York–Séoul) au-dessus du Kamtchatka (après être entré dans un espace aérien soviétique interdit), la tension internationale a gravi un nouveau degré en octobre avec les menaces soviétiques contre le programme d’installation des euromissiles, puis avec les attentats qui, à Beyrouth, ont frappé les forces françaises et américaines, enfin avec l’intervention des États-Unis dans l’île de la Grenade. Lire les premières lignes
Ce mois d’octobre 1983 restera dans le souvenir de chacun pour l’ampleur des manifestations pacifistes en Europe, le double attentat de Beyrouth contre des contingents français et américains de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB), le 23 octobre 1983, l’opération déclenchée par Ronald Reagan contre l’île de la Grenade, le 25 octobre 1983. Chacun de ces événements a eu dans l’opinion une charge émotionnelle intense dont nous respectons les élans tout en sachant bien que le cri n’a de valeur qu’en raison de la cause qui le provoque.C’est pourquoi la douloureuse indignation qu’a suscitée le frénétique attentat de Beyrouth a un caractère d’autant plus pieux qu’elle n’a en rien changé la détermination de la France à assumer ses responsabilités. Lire les premières lignes
Avec un montant de 142,1 milliards de Francs, le budget de la Défense qui vient d’être voté par l’Assemblée nationale est conforme aux prescriptions de la Loi de programmation militaire 1984-1988 du 8 juillet 1983. Lire les premières lignes
Le général Imbot, Chef d’état-major de l’Armée de terre (Cémat), a effectué, du 4 au 6 octobre 1983, un voyage officiel en Belgique. Au cours de cette visite, il a, en particulier, été reçu par le lieutenant-général Gysemberg, chef d’état-major général et par le lieutenant-général de Wilder, chef d’état-major de la force terrestre. Il a visité l’état-major des forces de l’intérieur, l’école de l’infanterie d’Arlon, l’école des troupes blindées de Stockem et l’arsenal de Rocourt. Lire les premières lignes
a) L’Iowa, second cuirassé à être rénové après le New Jersey, devrait être livré le 30 juin 1984 à l’US Navy et basé à Norfolk, ultérieurement à New York. Il poursuit actuellement sa refonte à Pascagoula (Mississipi). Lire les premières lignes
En dépit du degré de confiance quasi illimité attribué par tout un chacun à la fiabilité des moyens de transport modernes, navals ou aériens, qui n’a jamais pensé, en fréquentant les régions particulièrement hostiles à l’homme, à l’accident et aux chances que passagers et équipage auraient d’être rapidement secourus. Lire la suite
Le temps s’est arrêté de couler au Tchad jusqu’à ce que – semble-t-il – l’Organisation de l’unité africaine (OUA), par une négociation qui ne s’enliserait pas, ait pu trouver une solution à la rivalité de MM. Goukouni Oueddei et Hissène Habré, rivalité qui paraît être, dans une certaine mesure, un affrontement indirect des présidents de la Libye et du Soudan et même, comme on peut aussi l’envisager, celui des deux grandes puissances mondiales. Quoi qu’il en soit, le président en exercice de l’OUA, M. Mengistu, chef de l’État éthiopien, est appelé à jouer dans cette négociation, le principal rôle et cela jusqu’au terme de son mandat. Il se trouve toutefois que l’Éthiopie et le Soudan, malgré la signature d’un accord en août 1982, n’ont pas totalement apuré un contentieux qui dure depuis les années 1960, époque où commencèrent la rébellion du Soudan méridional et celle de l’Érythrée sous domination éthiopienne ; en revanche, l’Éthiopie, la Libye et le Sud-Yémen ont signé, en août 1981, un traité de défense ; ce document paraît être destiné à renforcer les liens unissant, dans cette partie du monde, les pays qui subissent, avec plus ou moins de bonne volonté, l’influence soviétique. Il n’est certes pas appliqué à la lettre et ne comporte aucune clause que le gouvernement de Khartoum peut estimer dirigé contre lui. Cependant, si l’on tient compte de la répartition des aides, que reçoivent respectivement MM. Goukouni et Habré de la part d’États africains, et des engagements internationaux que ces aides sous-entendent, le chef de l’État éthiopien aurait quelque difficulté, selon certains, à conserver l’attitude objective qu’on peut attendre du président d’une organisation appelée à trouver des solutions de compromis. Lire les premières lignes
* Seul l’équilibre est la garantie de la paix. Je suis aussi contre les euromissiles, seulement je constate des choses tout à fait simples dans le débat actuel : le pacifisme, il est à l’Ouest et les euromissiles, ils sont à l’Est. Je pense qu’il s’agit là d’un rapport inégal. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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