Repères - Opinions - Débats
C'est un grand retentissement qu'avait connu l'article du général de Bressy de Guast sur « la guerre zéro mort », publié dans numéro d'avril 1999. Notre auteur poursuit ses réflexions stratégiques par le texte ci-dessous qui aborde ce sujet épineux qu'est une défense autonome de l'Europe. Il fait en particulier des propositions intéressantes concernant une « dissuasion nucléaire européenne ». Lire les premières lignes
L'auteur, chef d'escadron et stagiaire au Collège interarmées de défense, nous présente ses réflexions à propose du texte d'un de ses camarades de promotion que nous avions publié dans notre numéro d'août-septembre 1999 : « Le centurion et l'écho des prétoires ». Cet article tombe à point nommé, alors que nous reparlons du nucléaire militaire et du droit international. Lire les premières lignes
L'auteur, fidèle à notre revue, a cette fois-ci « abandonné » l'Afrique et la Méditerranée pour analyser le passé récent, le présent et fait part de ses craintes et de ses espoirs pour l'avenir. Qu'il soit remercié pour l'à-propos de ce texte.
L'auteur, ancien ambassadeur au Kazakhstan et auteur régulier avait évoqué, l'été dernier, la construction de l'Europe. Cette fois-ci, il nous fait connaître ses réflexions sur l'évolution de l'histoire à la lumière des derniers événements mondiaux.
L'auteur, chercheur au Cerap (Centre d'études et de recherches administratives et politiques) de l'Université Paris XIII, termine une thèse de doctorat de droit public sur le thème de la liberté d'expression professionnelle des militaires. Suivant sa propre expression, cet article décrit « une évolution marquée par la modestie des ambitions ».
À l'occasion de son DESS, l'auteur à rédigé un mémoire sur la mise en place d'un système de renseignement au profit de la politique étrangère et de sécurité commune (Pesc) de l'Union européenne. Dans l'article ci-dessous, elle nous brosse une synthèse de cette étude : bien évidemment les mesures proposées sont au conditionnel.
L'arrivée d'un nouveau chef d'état-major à la tête de l'Armée de terre américaine a bouleversée cette institution, dont les première transformations commencent à prendre corps avec, en particulier, les Medium Forces. C'est ce que nous explique l'auteur, qui avait déjà écrit dans notre revue, en particulier sur le char Leclerc et qui était à l'époque affecté à Fort Monroe (Virginie) où il exerçait les fonctions de chef du réseau de liaison auprès de l'Armée de terre américaine.
L'auteur, administrateur civil et conseiller à la représentation permanent de la France après de l'Union européenne, évoque la lutte des institutions, en place ou à créer, contre la criminalité organisée, qui constitue de plus en plus grave menace pour la sécurité des États.
C'est en novembre 1996 que Mme Viviane du Castel avait abordé la question de Kaliningrad dans notre revue. Depuis cette date, elle à publié de nombreux articles sur la situation dans les pays de l'Est de l'Europe. Elle revient ici sur cette enclave russe par une sorte de mise à jour de tout son environnement.
Dans trois numéros de notre revue, en 1998, M. Philippe Marchat, inspecteur général des Finances, directeur général honoraire de la Banque européenne d'investissement, avait traité de la préparation du passage à l'euro. L'échéance du 1er janvier 2000 étant derrière nous, il nous présente la situation actuelle dans le domaine de la monnaie européenne, et préconise un certain nombre d'actions à entreprendre d'ici le 1er janvier 2002, date à laquelle l'euro remplacera définitivement les monnaies nationales.
Nous avons exposé dans nos précédents numéros les raisons qui avaient provoqué un conflit entre le Yémen et l'Érythrée à propos des îles Hanish, et publié la première sentence du Tribunal pénal international d'arbitrage, crée par la France, pays médiateur ; première sentence qui accordait au Yémen la souveraineté totale sur les îles Hanish, l'Erythrée recevant pour sa part le même droit de souveraineté sur les îles Mohabbakah. Il restait à régler le problème délicat des délimitations maritimes entre les deux États côtiers. Cette seconde étape vient de se terminer avec la sentence arbitrale que le Tribunal a rendue, à l'unanimité, le 17 décembre 1999. L'amiral Labrousse nous expose les détails de ce second jugement qui est plus porche des thèses défendues par l'Erythrée que de celles soutenues par le Yémen. Lire les premières lignes
Nous avons connu M. Michel Lhomme professeur de philosophie à Lima au Pérou et nous le retrouvons professeur au lycée français de Pondichéry : il nous fait part de ses réflexions sur la situation de l'Inde après les élections de 1999 et sur l'avenir de la plus nombreuse démocratie du monde.
Chroniques
Hourra pour l’Europe ! clame-t-on : le commandement de la force de paix au Kosovo est confié, à partir de ce mois d’avril, à l’eurocorps. Notons d’abord que son appellation est fâcheusement calquée sur l’Afrikakorps du général Rommel ; observons ensuite que cet eurocorps (formé par la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et le Luxembourg) a adopté l’anglais comme langue opérationnelle. Comme tout ne va pas au mieux au Kosovo, l’Otan se décharge sur ses alliés, restant entendu que ni le français, ni l’espagnol, voire l’allemand, n’auront autorité en matière de communication : à vous de disposer du terrain, sachant que vous serez écoutés. C’est ce qu’un diplomate de Bruxelles considère comme une « crédibilité internationale des États européens » ! Lire les premières lignes
Afin d’améliorer l’efficacité du soutien des bâtiments de la marine, le ministre de la Défense a décidé, sur proposition du chef d’état-major de la marine et du délégué général pour l’armement, de regrouper, au sein d’un même service, tous les acteurs assurant la maîtrise d’ouvrage des activités qui concourent à la disponibilité technique des moyens navals. Placé sous l’autorité du chef d’état-major de la marine, le service de soutien de la flotte constituera, courant 2000, un nouveau service de la marine. Lire les premières lignes
Bien que confiant à chacune des brigades implantées sur le territoire du royaume « quatre ou cinq lieues à garder d’un côté et de l’autre sur une grande route », l’édit du 9 mars 1720 qui, sédentarisant ainsi la maréchaussée, transforma cette institution séculaire en une authentique police de proximité, ne précisait pas pour autant les conditions d’hébergement de ses officiers, brigadiers, sous-brigadiers et archers. Après qu’une ordonnance du 27 décembre 1769 eut imposé aux villes, bourgs et paroisses dotés d’une brigade de pourvoir au logement à titre gratuit de son personnel, l’ordonnance du 29 avril 1778 devait poser le principe, consacré par la loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) et non remis en cause depuis, de la mise à disposition par l’autorité publique d’une caserne à chaque brigade de gendarmerie. Lire les premières lignes
Avec 33,7 % des voix obtenus par le Parti démocratique indonésien-Lutte (PDI-P) dans les premières élections libres jamais organisées en Indonésie avec 48 partis en course, Megawati Sukarnoputri aurait dû logiquement devenir présidente. Cependant, à l’issue de nombreuses manœuvres et tractations, ce fut son ami, Abdurrahman Wahid, dont le Parti du réveil national n’avait obtenu que 12,6 % des voix qui fut élu par l’Assemblée consultative du peuple (MPR). Depuis, le quatrième président, qui a associé tous les partis représentés au Parlement dans un gouvernement d’union, ne cesse de décontenancer : imprévisible, annonçant une chose, puis son contraire, les observateurs hésitent à le considérer comme inconstant et tâtonnant ou d’une exceptionnelle habileté. Pour l’instant, la méthode Wahid semble réussir. Lire les premières lignes
Bibliographie
Patrice Buffotot a déjà beaucoup publié sur le sujet avant de nous livrer ce panorama des relations complexes qu’entretient depuis cent trente ans un courant de pensée dépassant l’étroite dénomination de « parti » fortement teinté d’idéologie, et confronté alternativement aux spéculations de l’opposition et aux réalités du pouvoir, avec une institution d’allure monolithique et soucieuse d’efficacité jusqu’à se voir parfois soupçonnée d’oublier les principes pour parvenir à ses fins. Le titre adopté semblerait légèrement impropre, n’était l’heureuse précision apportée par le sous-titre : « Du soldat-citoyen à l’armée professionnelle ». Lire la suite
Dans sa préface, Gérard Chaliand présente le terrorisme comme le substitut à la guérilla dont l’impuissance, en Palestine comme en Amérique latine, était avérée dès 1968. Fidèle au regard optimiste que nous lui connaissons sur la violence dans le monde d’aujourd’hui, il rappelle que les effets physiques de ce mode d’action restent modestes (10 000 morts en 30 ans) et sans commune mesure avec la peur qu’il suscite ; mais la peur suscitée n’est-elle pas le fondement même du terrorisme, si bien nommé ? Lire la suite
Ana Pouvreau, jeune chercheur spécialiste de la zone postsoviétique, formée dans les universités américaines et docteur en études slaves de l’université de Paris IV-Sorbonne, a pressenti, de manière remarquable, dans cet ouvrage paru à la fin de 1998, les risques de radicalisation de l’opinion publique russe envers les initiatives occidentales dans le domaine de la géopolitique. Lire la suite
En 1990, l’auteur nous avait déjà régalé d’une magistrale Quand l’Allemagne pensait le monde, sous-titrée : grandeur et décadence d’une géopolitique. Il revient à la charge, mais en circonscrivant cette fois son étude à la Ligue pangermaniste (Allgemeiner Deutscher Verband : ADV), cible privilégiée des militants hexagonaux de la cause antiallemande tels qu’Ernest Denis « le grand ami des Slaves » dont Korinman semble ignorer que dans La Serbie il qualifiait Belgrade de ville judéo-allemande, ou André Chéradame qui, à l’instar de Barrès et de Daudet, parlait du « complot judéo-allemand ». Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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