La Méditerranée, entre trois continents
Ancien diplomate et spécialiste de l'Afrique, l'auteur a noté que le président de la République a souhaité une réunion de tous les chefs d'État et de gouvernement des pays riverains de la Méditerranée. À cette occasion, il nous fait part de ses réflexions sur ce « berceau de civilisations » et propose quelques idées dont devrait débattre cette conférence afin de porter ses fruits. Lire les premières lignes
Dans notre numéro d'Avril 1999, l'auteur évoquait une région qu'il connait bien, la Méditerranée, et recherchait les moyens permettant d'y assurer paix et stabilité. Dans l'article qui suit, il propose la création d'un secrétariat des pays riverains de cette mer, organisme de coopération et de partenariat. En fait, ce texte est une suite logique aux arguments avancés par l'ambassadeur Chesneau dans l'article précédent. Lire les premières lignes
Repères - Opinions - Débats
L'auteur de cette étude à dirigé le Centre de recherche du Commandement de la doctrine et de l'enseignement militaire supérieur de l'armée de terre, et a souvent écrit dans notre revue. Général en 2e section, il était à l'époque directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques. Il traite ici d'une question difficile, mais il estime que les actions qu'il cite constituent une nécessité démographique pour les forces armées.
L'auteur, professeur à l'Institut universitaire des hautes études internationales de Genève, spécialiste des travaux et actions de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ne manque jamais de nous informer des progrès faits par cette Organisation dans la recherche de la sécurité dans notre Vieux continent. Une charte ayant été élaborée et adoptée en novembre 1999, il nous en précise les dispositions et y joint des appréciations intéressantes.
Après cet article du professeur Ghebali sur la Charte européenne de sécurité, voici celui du professeur des universités de l'époque, Daniel Colard, spécialiste des relations internationales, sur cet acte juridique inédit qu'est le Partenariat stratégique entre l'Union européenne et la Fédération de Russie. L'auteur estime que cet accord est un progrès dans la « Pesc » bien qu'il ne soit pas exempt de critiques.
L'auteur, particulièrement fidèle, ne manque jamais de nous faire connaître ses réflexions sur les évolutions qui se produisent en Allemagne et en Europe centrale.. Nous rappelons qu'il était à l'époque docteur en études germaniques, titulaire d'un DEA de défense nationale et sécurité européenne.
Dans une récente chronique, nous avons évoqué les réductions d'effectifs dans la coopération militaire française en Afrique. Cet article présente l'ensemble de la politique de notre pays dans ce domaine. L'auteur est officier dans l'armée camerounaise ; titulaire de nombreux diplômes dont celui de Saint-Cyr-Coëtquidan, il est membre fondateur du Centre d'analyse et de prospective géopolitique d'Afrique centrale. Cet article avait été rédigé avant les événement en Côte-d'Ivoire.
L'auteur, spécialiste de l'Asie du Sud, nous avait déjà fait part de ses réflexions sur l'Afghanistan en février 1987. Cette fois-ci, il décrit avec force détails et des informations peu connues le conflit indo-pakistanais qui s'est déroulé au Cachemire à la fin du printemps de 1999.
Chroniques
Seattle, 30 novembre : « Grands dieux ! ils mettent le feu à la Tamise, s’exclame M. Pickwick de retour à Furnival’s Inn après une partie de cricket (1). Rien ne vaut un club de gens raisonnables ; à ces énervés, il faudrait le moulin de discipline ». Jusqu’alors, M. Pickwick appréciait les négociations du Gatt, menées à pas feutrés sans que l’opinion pût s’en émouvoir. Or, voici que des ONG, des syndicats et des mouvements de toutes sortes manifestent pour contester les objectifs de l’OMC ! Serait-ce qu’elle apparaît désormais comme l’initiatrice d’un commerce mondial au service des grandes firmes et non la régulatrice d’un libre-échange destiné à être favorable aux sociétés humaines et à leurs citoyens ? Lire les premières lignes
L’apparition de la crise asiatique en Asie du Sud-Est, à l’été 1997, a provoqué de multiples fractures dans la zone. La croissance économique que connaissaient les premiers fondateurs de l’Ansea (1) (Malaysia, Indonésie, Singapour, Thaïlande principalement et dans une moindre mesure les Philippines) s’est arrêtée brutalement et l’on a assisté à une forte recrudescence de l’instabilité intérieure dans ces pays. Lire les premières lignes
Les forces aéronavales françaises mettent en œuvre deux types de torpille : la L5 mod 4 d’origine française et la Mark 46 mod 2 de fabrication américaine. La première est embarquée à bord des bâtiments de surface ; elle est destinée essentiellement à leur autodéfense. La seconde, à vocation aéroportée, est larguée par les avions de patrouille maritime et les hélicoptères embarqués WG13 (Lynx) ; le rayon d’action de ces porteurs et leur invulnérabilité actuelle face à la menace sous-marine confèrent à la Mark 46 un emploi plutôt offensif. Enfin, il faut également mentionner comme autre arme anti-sous-marine utilisée par la marine française, le lance-roquettes de 375 mm qui, contrairement aux deux torpilles, demeure efficace par petits fonds. Ces armes arriveront en fin de vie au cours de la prochaine décennie : outre leur obsolescence technique, leurs performances opérationnelles ne leur permettront plus de contrer l’évolution de la menace telle qu’elle se dessine. Lire la suite
Corps militaire chargé, pour l’essentiel, d’une fonction policière, la gendarmerie est une institution particulière et plurielle. Pour ce qui est de ce second caractère, il résulte du processus de spécialisation qui, surtout depuis la seconde moitié du XXe siècle, a profondément modifié son organisation. Cette évolution s’est effectuée dans deux domaines : celui des personnels, avec la création de catégories de spécialistes (transmissions, mécanique automobile, conduite des aéronefs, infirmerie, affaires immobilières…), et celui de l’organisation fonctionnelle avec, d’une part le fractionnement de la gendarmerie en deux subdivisions (départementale et mobile) et en gendarmerie(s) spécialisées (garde républicaine, gendarmerie maritime…), et d’autre part la mise en place au sein de la gendarmerie départementale de diverses unités spécialisées (brigades motorisées, PSIG, équipes cynophiles…). Lire la suite
Il a suffi de quelques heures, à la veille de Noël en Côte d’Ivoire, pour voir s’effondrer l’héritage politique de Félix Houphouët-Boigny, assumé par son dauphin Henri Konan Bédié au pouvoir depuis la mort de celui-ci en 1993. Dans ce pays qui n’avait jamais connu de coup d’État et qui a toujours été présenté comme un modèle de développement économique et de stabilité politique, tout le monde s’attendait à une année 2000 très tendue et agitée, fortement instable jusqu’à l’élection prévue pour le mois d’octobre. Personne n’aurait parié sur une telle issue de la crise qui pourtant allait en s’aggravant. Lire la suite
Bibliographie
Il n’est pas besoin de présenter l’auteur aux lecteurs de cette revue, puisqu’il y a publié encore récemment un article remarqué, qu’il avait intitulé « Regard sur une géopolitique de la défense » (1). Rappelons cependant qu’il fut colonel dans notre armée de l’air, qu’il y a combattu, notamment à Diên Biên Phu, et, aussi, qu’il a appartenu autrefois au cabinet de Michel Debré, alors ministre de la Défense nationale. Aujourd’hui, sous ce titre qui évoque la cécité d’Œdipe, telle que Sophocle l’a rapportée, c’est-à-dire après qu’il se fut lui-même crevé les yeux, il annonce le pourquoi de son angoisse personnelle dans le sous-titre de son ouvrage « Des guerres civiles européennes en perspective ». Lire la suite
Le hasard de l’indisponibilité d’un confrère à coup sûr plus compétent nous a heureusement mis en main cet ouvrage ambitieux dans son titre comme dans son contenu… et à l’évidence d’une brûlante actualité. Est-il utile ? Sans doute, car si le sujet est communément traité, ce livre aborde les questions de fond sans se contenter d’affirmations complaisantes et fait appel aux connaissances d’une majorité d’universitaires flanqués de quelques diplomates et politiques. Est-il réussi ? Certes, puisque Gérard-François Dumont le déclare dès son paragraphe initial de remerciements et que la note de présentation assure ingénument que la lecture en est « fort agréable », preuve qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Est-il cohérent ? Autant que faire se peut, dans cette réunion de « vingt-trois auteurs de quinze nationalités différentes » où chacun possède sa personnalité et ses domaines d’élection. Lire la suite
M. Benjamin Stora est un historien bien connu, qui par prédilection étudie l’Algérie, en particulier dans la période de la guerre d’indépendance puis dans celle, où nous sommes, de la guerre islamiste. Son dernier ouvrage, où il ne cache ni préférences ni aversions dans un sens qui n’apporte aucune surprise, fait une large part à l’actualité politique dans notre pays. L’analyse de cet aspect des choses n’a évidemment pas sa place dans la présente note bibliographique, qui néanmoins a paru justifiée car le livre retrace l’évolution des rapports entre la France et l’Algérie, ou plutôt entre Français et Algériens, d’une manière qui retient l’attention certes par sa vigueur, mais davantage encore par le désir d’aller au fond des choses. Lire la suite
René Cagnat a été pendant quinze ans attaché militaire en URSS, dans plusieurs pays de l’Est et en Asie centrale. Il enseigne aujourd’hui la langue française à l’université de Bichkek, la capitale de la Kirghizie (Kirghizistan). Ce spécialiste reconnu des questions du monde soviétique nous a déjà fait part de son érudition pour cette immense région controversée dans un ouvrage captivant, Le milieu des empires, entre Chine, URSS et islam, le destin de l’Asie centrale (Robert Laffont, 1981, revu en 1990), qu’il a rédigé en collaboration avec Michel Jan. À la suite de nouveaux voyages et de nombreuses investigations effectués dans les anciennes républiques soviétiques de l’Asie centrale, il nous communique à nouveau sa passion pour ces immenses territoires meurtris par les bouleversements du passé. Lire la suite
Depuis le passage de la colonne Quilichini, rentrée de Chine en 1946, le pays thaï est devenu une zone agitée avec la présence de maquis français et de forces tonkinoises adverses. En novembre 1953, tandis que des unités régulières de parachutistes sautent sur Diên Biên Phu, les partisans thaïs mènent des opérations de guérilla très utiles pour le commandement français. C’est la suite de l’opération Castor, pendant laquelle les partisans reçoivent un semblant d’instruction. Après l’encerclement du camp retranché, des compagnies locales sont jumelées avec des unités du corps expéditionnaire. À l’exception de quelques compagnies qui éprouvent des faiblesses pour le retour au village, les partisans essayent de rompre leur cercle de feu. On ne peut qu’admirer ceux qui ont refusé la capture et regagné les terres hospitalières du Laos avec l’aide du GCMA (groupement de commandos mixtes aéroportés). ♦
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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