Allocution du Premier ministre, le 22 septembre 2000, lors de l'ouverture de la session annuelle de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire la suite

  p. 5-16

Repères - Opinions - Débats

Très intéressante étude (1) des rapports transatlantiques à partir de la défense européenne et de ses importants changements : rigueur logique, lucidité, intransigeance la caractérisent. Lire les premières lignes

  p. 17-33

Il nous a paru intéressant de publier cet article qui reprend l'évolution de la défense de l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui, et qui constitue une référence ou un aide-mémoire. Ont collaboré à cette étude : Alain Biron, Hervé Boca, Christophe Cornu, Patrice Dabos, Arnould Lefébure et Geoffroy de Rosmorduc.

  p. 34-48
  p. 49-59

L'auteur nous présente ici une importante étude sur l'Iran qui pourrait rompre son isolement et retrouver son poids géopolitique.

  p. 60-83

L'auteur, spécialiste de l'Asie du Sud, traite ici d'un ouvrage écrit par un amiral indien qu'il a personnellement rencontré. Récemment publié, ce livre mérite une grande attention car il aborde un sujet sensible, rarement évoqué, concernant une région peuplée de près d'un milliard et demi d'habitants, déstabilisée par les différends entre l'Inde et le Pakistan, puissances nucléaires et de surcroît contiguës à la Chine.

  p. 84-90

L'actualité a placé sur le devant de la scène médiatique l'île de Jolo, ses rebelles et ses otages. L'article montre qu'aucun pays de l'Asie du Sud-Est n'est épargnée par ces mouvements insurrectionnels. Lire les premières lignes

  p. 91-105
  p. 106-111

Après un historique du couple défense et citoyenneté, l'auteur émet des doutes sur les réalités de la défense européenne qui ne repose sur aucune base : État, nation, patrie, citoyenneté. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages traitant du militaire et du citoyen.

  p. 112-123

La guerre des villes n'est pas récente : elle a même toujours existé, mais elle a été occultée quelque peu par les grands conflits mondiaux. À la lumière des évènements récents, à Grozny en particulier, les polémologues se penchent à nouveau sur cette forme de combat, difficile et meurtrier. L'auteur réalise ici une étude sur ce sujet complexe.

  p. 124-133

Ma mise en cause anonyme par M. François-Émile Truchet dans le numéro d’août-septembre de Défense Nationale me contraint de revenir, une fois encore, sur le concept de guerre économique auquel j’ai déjà consacré plusieurs analyses (1)Lire la suite

  p. 134-135

Chroniques

  p. 136-152
  p. 153-161
  p. 162-165
  p. 166-171

Toutes les représentations du gendarme ont contribué à façonner cette image légendaire que chacun de nous connaît : une image faite de sévérité, de dévouement et d’intégrité. Suscitant au sein de la population des sentiments et des comportements ambivalents, mêlant la confiance et la crainte, l’estime et l’ironie, la silhouette du gendarme, présente de façon plus ou moins anecdotique à chaque page du grand livre de l’histoire de France, est indissociable du paysage national. Sillonnant les chemins de campagne à la recherche des déserteurs et autres brigands, indiquant son chemin aux promeneurs égarés et portant assistance aux accidentés de la route, veillant au respect de la loi et assurant la présence de l’État sur la moindre parcelle du territoire, le gendarme est aussi un personnage familier, tout à la fois soldat de l’ordre, policier de proximité, garde champêtre et juge de paix, que la littérature, la chansonnette, le cinéma et la télévision ont maintes fois mis en scène… et en boîte. Aussi le gendarme inspire-t-il confiance et bénéficie-t-il d’une cote d’amour que nombre d’institutions lui envient. Lire la suite

  p. 172-174
  p. 175-178

Bibliographie

François Dieu : Politiques publiques de sécurité  ; L’Harmattan, 2000 ; 254 pages - Michel Klen

Maître de conférences de science politique, François Dieu est membre du centre d’études et de recherche sur la police. Il dirige le diplôme d’études supérieures spécialisées « Sécurité, police et société », ainsi que le centre de préparation aux concours policiers de l’Institut d’études politiques de Toulouse. Il est bien connu des lecteurs de la revue Défense Nationale où il est responsable de la chronique mensuelle consacrée à la gendarmerie. L’ouvrage qu’il nous propose sur les politiques publiques de sécurité mises en œuvre en France depuis une vingtaine d’années est donc bien celui d’un spécialiste qui consacre une très grande partie de son temps à l’étude de ces questions de société. Lire la suite

  p. 179-180

François Thual : Contrôler et contrer  Stratégies géopolitiques  ; Éditions Marketing, 2000 ; 192 pages - Marc Bonnefous

M. Thual, universitaire bien connu, nous présente son dernier ouvrage, qui traite des constantes géopolitiques. Ce livre nourri d’exemples mérite d’être lu par tous ceux qui veulent aller au fond des choses, sans se contenter des lénifiantes et fades déclarations officielles. Ceux qui s’occupent de la construction de l’Europe seraient bien inspirés d’en faire leur livre de chevet. Lire la suite

  p. 180-181

François Thual : Contrôler et Contrer  Stratégies politiques  ; Ellipses, 2000 ; 192 pages - Marcel Duval

Nous avons eu souvent, et récemment encore, l’occasion de présenter à nos lecteurs les ouvrages de François Thual, dans lesquels, progressivement, il a élaboré une méthode tout à fait originale pour l’étude théorique des problèmes de géopolitique, et qu’il met à l’épreuve, chaque fois, en analysant très finement les situations conflictuelles du moment. Aujourd’hui, après Les conflits identitaires (Défense Nationale, août-septembre 1995) et Le désir de territoire (Défense Nationale, mars 2000), il nous propose ce livre qui constitue, nous précise-t-il, le dernier tome d’une trilogie où il s’est efforcé de théoriser les formes et les causes de la conflictualité. Et afin d’expliquer le titre qu’il a adopté, il précise que, pour lui, « contrôler » veut dire « occuper, posséder directement ou maîtriser indirectement un territoire » ; alors que « contrer » consiste à empêcher de s’en emparer, ou encore de s’y installer directement ou indirectement. Lire la suite

  p. 182-183

Charles Delamare : La bataille de Normandie  ; LPF-Éditions ; 272 pages - Michel Klen

L’auteur, natif du Calvados, sortait à peine de l’adolescence quand eut lieu le débarquement des forces alliées en Normandie. La célébration, en 1994, du cinquantenaire du succès de cette gigantesque opération militaire a permis de rendre un hommage émouvant « aux jeunes gens qui traversèrent la mer pour libérer notre patrie ». Les différentes cérémonies ont ainsi rappelé que « nous leur devons une reconnaissance durable pour avoir risqué leur vie, et pour beaucoup d’entre eux de l’avoir perdue, dans un pays qui n’était pas le leur ». Lire la suite

  p. 183-184

Claude Le Borgne : Le capitaine Déodat  ; L’Harmattan, 2000 ; 261 pages - Michel Klen

Le général Le Borgne a déjà publié trois essais qui ont suscité un vif intérêt dans le milieu des passionnés de la géopolitique, de la géostratégie et des questions internationales : La guerre est morte (Grasset, 1987), Un discret massacre (François Bourin, 1992) et Le métier des armes (Economica, 1998). Son talent d’écrivain, que les lecteurs de la revue Défense Nationale apprécient régulièrement dans la rubrique bibliographique, lui a également permis d’écrire deux romans captivants où se mêlent la cocasserie, l’humour et l’émotion. Le succès du premier, La prison nomade (François Bourin, 1990), a été mis en valeur par l’attribution des prix Amerigo Vespucci et Robert Delavignette. Le second roman, Le lieutenant Déodat (Julliard, 1995) a reçu le prix Raymond Poincaré. Lire la suite

  p. 184-186

Légion, notre mère, anthologie de la poésie légionnaire (1885-2000)  ; Éditions Italiques (coédité avec le ministère de la Défense), 2000 ; 272 pages - François Estrangin

Comme Pierre Messmer s’est plu à le faire remarquer, lors de la présentation du livre dans la cour de l’Institut, quai Conti, les origines de la littérature militaire se confondent avec celles des armées elles-mêmes. Ces écrits relèvent, en général, dans le sillage de l’Anabase ou du De Bello Gallico, de genres littéraires en rapport direct avec les faits de guerre, et leurs auteurs sont historiens, mémorialistes, moralistes. Beaucoup plus exceptionnelles sont les œuvres poétiques. La parution d’une anthologie de la poésie légionnaire est donc un événement remarquable. Lire la suite

  p. 186-186

Dans cet ouvrage, Timothy Harper, ancien journaliste pour l’Associated Press, dépeint la Russie et ses habitants avec beaucoup de justesse, de précision et de finesse ; mais attention, l’auteur ne tombe jamais dans une description facile du soi-disant paradis pour mafiosi ! Actuellement membre adjoint auprès de la faculté de Columbia (Columbia University’s Graduate School of Journalism), il décrit la véritable vie d’un homme d’affaires américain Rick Grajirena dans les années 90 en Russie. Est-ce réellement la période clef de la transition politique et économique ? Sans jamais tomber dans une vague description d’images d’Épinal, l’auteur souligne bien que les mentalités changent selon une tout autre vitesse que les lois. Lire la suite

  p. 187-187

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, docteur d’État en droit, maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Paris V et rédacteur en chef de la revue Droit et Défense, Bertrand Warusfel a réalisé de nombreux travaux dans le domaine du renseignement. L’ouvrage qu’il nous propose est d’abord une présentation complète des services civils et militaires français spécialisés (DST, RG, DGSE, DPSD…) à travers leur histoire, leurs missions et leurs moyens. Historiquement, la première grande controverse commence par l’affaire Dreyfus, qui révéla plusieurs faiblesses graves du dispositif de renseignement militaire français : absence de distinction claire entre les tâches de renseignement extérieur et de contre-espionnage ; difficultés pour un organisme militaire de gérer des procédures judiciaires et existence de dérives répréhensibles dues au manque d’officiers de police judiciaire spécialisés (l’interrogatoire du prévenu et l’enquête ont été menés par un officier d’état-major qui n’avait aucune formation appropriée). Le scandale qui s’est ensuivi amena le gouvernement de l’époque à transférer au ministère de l’Intérieur toutes les compétences en contre-espionnage. Lire la suite

  p. 187-189

Yves Bonnet : Contre-espionnage Mémoires d’un patron de la DST  ; Éditions Calmann-Lévy, 1999 ; 555 pages - Michel Klen

En novembre 1982, alors qu’il était préfet de Mayotte, Yves Bonnet est nommé à la tête de la DST. Pendant trois ans, il va alors diriger la « grande maison de la rue des Saussaies ». La première partie de son ouvrage relate ainsi le fonctionnement et les réussites du contre-espionnage français. L’auteur consacre d’abord une longue partie au succès de l’affaire Farewell, dont la conséquence majeure sera le démantèlement de réseaux d’espionnage soviétiques et le début d’une véritable « idylle franco-américaine » dans le domaine du renseignement. Farewell est le nom de code d’un lieutenant-colonel du KGB qui a proposé pendant deux ans sa « collaboration » à la DST. D’abord traité par un cadre supérieur de Thomson, puis, pour des raisons de sécurité, par l’attaché militaire adjoint auprès de l’ambassade de France à Moscou, Vladimir Vetrov communiquera 2 997 documents relatifs à l’espionnage soviétique en Occident. L’importance de la masse d’informations recueillies fit dire au président Reagan que cette aventure fut « l’une des plus grandes affaires d’espionnage du XXe siècle ». Dans la foulée de cette opération, le préfet Bonnet convainquit le président Mitterrand d’expulser 47 « diplomates » soviétiques du territoire français. Parmi ceux-ci : le résident du KGB à Paris, qui avait réussi à nouer des relations personnelles avec le chef de l’État ! Lire la suite

  p. 189-191

Geoffroy d’Aumale et Jean-Pierre Faure : Guide de l’espionnage et du contre-espionnage. Histoire et techniques  ; Éditions Le Cherche-Midi ; 510 pages - Michel Klen

Essentiellement militaire et politique jusque dans un passé récent, de plus en plus scientifique et industriel aujourd’hui, le renseignement a toujours joué un rôle capital dans les conflits, ouverts ou non, entre États. Espionnage et contre-espionnage ont suscité une littérature abondante où, le plus souvent, l’imagination l’emporte sur l’analyse objective et la véracité des faits. Le guide que nous proposent les deux auteurs se distingue de la plupart des ouvrages du même type par son professionnalisme. Cette véritable encyclopédie, qui se présente surtout comme un répertoire historique et technique, traite principalement de ce que l’on appelle « le renseignement extérieur de l’État », autrement dit les données que tout gouvernement s’efforce de recueillir sur les pays étrangers, leurs intentions politiques et stratégiques, leurs potentiels militaires et économiques, leurs agents et les entreprises hostiles qu’ils pourraient conduire contre lui. Ce dernier aspect définit le contre-espionnage. Lire la suite

  p. 191-192

Revue Défense Nationale - Novembre 2000 - n° 625

Revue Défense Nationale - Novembre 2000 - n° 625

Allocution du Premier ministre, le 22 septembre 2000, lors de l'ouverture de la session annuelle de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

Lionel Jospin

Revue Défense Nationale - Novembre 2000 - n° 625

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