Avril 1970 - n° 288

D'après le texte d'un exposé prononcé le 28 février 1970 devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire les premières lignes

  p. 535-555

Conférence donnée à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) le 1er décembre 1969. Lire la suite

  p. 556-570
  p. 571-585

Une violente crise vient de se dérouler en Jordanie. Le roi Hussein a derechef plié devant les exigences de la Résistance Palestinienne, qui accroît sa liberté d’action sur le territoire du royaume hachémite. Mais le jeune souverain, s’il perd une bonne partie de son autorité, demeure sur le trône et ne renonce sans doute pas à jouer un rôle. Quant aux organisations de fedayin, elles ont esquissé sur place une évolution qui engage peut-être l’avenir. Lire les premières lignes

  p. 586-597

Les actions aéroportées ont généralement pour objet d’obtenir des effets qui seraient impossibles par d’autres moyens ou qui exigeraient des sacrifices beaucoup plus lourds. Mais le succès de telles actions, faute de reposer sur la supériorité des moyens, ne peut résulter que de la surprise dans la mise à terre des aéroportés et de l’effet de choc de leur première intervention. Lire les premières lignes

  p. 598-609
  p. 610-624
  p. 625-630
  p. 631-636
  p. 637-642
  p. 642-655
  p. 656-667

Chroniques

« L’Europe monétaire prend un bon départ », telle est la conclusion que M. Giscard d’Estaing a tirée de la réunion des ministres des Finances des six pays de la Communauté économique européenne (CEE), le 24 février 1970 à Paris. Selon lui, il ressort de cette réunion « la certitude raisonnable que l’Europe aura une organisation monétaire et une personnalité monétaire dans les organisations internationales ». Est-ce suffisant pour parler d’une « monnaie européenne » ? Oui, peut-être, mais à condition de préciser très exactement ce que peut signifier cette formule. Toujours est-il qu’après l’accord sur le financement des marchés agricoles, cette réunion des ministres des Finances a ouvert de nouvelles perspectives aux décisions prises par les chefs d’État et de gouvernement des « Six » lors de la Conférence de La Haye (1er-2 décembre 1969). Lire la suite

  p. 668-674

États-Unis : Le projet du budget de défense pour 1970-1971 Lire la suite

  p. 675-681

Comparaison des forces aériennes 1969-1970 Lire la suite

  p. 681-688

Le budget de la Royal Navy pour 1970-1971 Lire la suite

  p. 689-694

L’instauration d’un régime autoritaire au Lesotho provoque des inquiétudes spécialement en Afrique australe et en Grande-Bretagne Lire la suite

  p. 695-698

Bibliographie

René Coste : Une morale pour un monde en mutation  ; Éditions J. Duculot, 1969 ; 216 pages - Jean Némo

Nous avons eu à maintes reprises l’occasion d’analyser ou de présenter ici les ouvrages de René Coste, théologien et professeur à l’Institut catholique de Toulouse et à l’Université catholique de Louvain. Ce nouvel ouvrage présente les thèses déjà développées dans les livres précédents de l’auteur, en les approfondissant et en les présentant d’un point de vue particulier : celui de l’adaptation de la morale à la rapide transformation du monde actuel. Cette morale se base sur des données invariables, qui sont celles du droit naturel et de l’Évangile ; au premier rang, l’amour pour Dieu et pour le prochain, qui n’est pas seulement l’homme qui vit près de soi, mais l’ensemble des hommes. Lire la suite

  p. 699-699

Jean Esmein : La Révolution culturelle  ; Éditions du Seuil, 1970 ; 352 pages - Jean Némo

Témoin des événements qui ont tant ému l’opinion mondiale, l’auteur procède à une étude austère et détaillée de la révolution culturelle chinoise, telle qu’il l’a vue et telle qu’elle est décrite et expliquée dans des documents publiés dans les pays occidentaux, mais aussi au Japon. Reconstituant, dans toute la mesure où cela est actuellement possible, la suite des faits, mais s’intéressant davantage aux courants d’idées dont ils étaient l’expression, Jean Esmein présente cette révolution comme l’œuvre de Mao Tse Toung, s’appuyant sur la jeunesse pour tenter de rétablir l’équilibre entre le développement des villes et celui des campagnes. Lire la suite

  p. 699-700

Jean Lacouture : De Gaulle  ; Éditions du Seuil, 1969 ; 256 pages - Jean Némo

C’est un beau livre et le meilleur sans doute de ceux qu’a écrits l’auteur. La présente édition reprend le texte d’un volume paru sous le même titre en 1965 et le complète de nouveaux chapitres consacrés aux événements postérieurs à cette date. Lire la suite

  p. 700-700

Georges Lefranc : Grèves d’hier et d’aujourd’hui  ; Éditions Aubier, 1970 ; 311 pages - Jean Némo

Après avoir retracé l’historique des grèves, présenté sous forme d’une suite de « cas concrets » vécus en France et plus encore à l’étranger, et fait ressortir les différences de nature et de méthodes entre les grèves d’autrefois, dirigées contre un patron au sein d’une économie libérale anarchique, et celles d’aujourd’hui, menées suivant une stratégie et des tactiques chaque jour adaptées aux circonstances, l’auteur aborde une série de réflexions sur le phénomène social constitué par les grèves de notre temps. Il en constate d’abord l’étendue, la fréquence et les diverses motivations, mais pour souligner à quel point la grève est diverse dans ses aspects, dans ses buts, dans ses modalités. Lire la suite

  p. 700-701

James H. et William M. Belote : Corregidor, la forteresse perdue et reconquise  ; Éditions Robert Laffont, 1969 ; 272 pages - Jean Némo

Corregidor, petite île allongée sur sept kilomètres à l’entrée du golfe de Manille, méritait-elle les efforts extraordinaires que les Américains et les Japonais mirent successivement à la défendre et à l’attaquer ? Les arguments positifs ne paraissent guère concluants ; en 1942, l’épopée de Corregidor fait songer à celle de Dien Bien Phu, douze ans plus tard : même position minuscule et hors d’atteinte de tout renfort utile, même attitude des adversaires, même défense sans espoir sous un déluge d’obus et de bombes ; en 1945, dans une situation inversée, les Japonais s’obstinent, alors que le sort de la guerre est scellé, à entraîner le plus d’ennemis possible dans la mort qu’ils ont acceptée comme le seul terme digne de leur dévouement à l’Empereur. Lire la suite

  p. 701-702

Lucien Bodard : Le massacre des Indiens  ; Éditions Gallimard, 1969 ; 490 pages - Jean Némo

Les propos et le style de Lucien Bodard ont l’abondance, l’exubérance, la profondeur et la monotonie de la forêt amazonienne. On pénètre dans ce livre comme sous la sombre verdure de celle-ci et l’on y progresse lentement, longuement, sans repères précis, sans pouvoir s’en arracher ; il faut aller jusqu’au bout de cette longue route, celle d’un reportage lyrique, à la fois constat et réquisitoire. Les autorités brésiliennes – pour des raisons probables de politique intérieure – ont elles-mêmes révélé les agissements sanglants dont l’Amazonie a été et continue d’être le théâtre. Les Indiens, depuis des siècles refoulés et détruits par les Blancs et les métis de toute espèce, se sont repliés vers les profondeurs de la forêt et de la haute savane, non sans se défendre, non sans tenter de lutter, mais en se livrant entre eux à des conflits sans pitié. Lire la suite

  p. 702-702

Amiral Maurice de Brossard : Océan des Français : Tahiti-Nouvelle Calédonie  ; Éditions France-Empire, 1970 ; 596 pages - Jean Némo

On connaît l’auteur de ce livre et la scrupuleuse et poétique attention qu’il porte aux îles de l’océan Pacifique sud. Aussi retrouve-t-on ici, avec plaisir, les qualités qui ont fait le succès de ses précédents ouvrages. Il consacre à chacune des principales îles françaises des antipodes un chapitre qui en décrit la géographie et en raconte l’histoire. C’est pour le lecteur un dépaysement exotique et charmant, en même temps que la source de connaissances intéressantes. Généralement ignorées, ces précisions qu’apporte l’auteur sont les bienvenues pour le lecteur qui suit l’auteur dans ses voyages en avion, à travers cette immensité si riche en souvenirs et si féconde en sensations. ♦

  p. 702-702

Vladimir Dedijer : La route de Sarajevo  ; Éditions Gallimard, 1969 ; 488 pages - Jean Némo

Cette solide étude historique nous a particulièrement intéressés, malgré ses défauts évidents : sa longueur, son abondance qui tourne parfois à la prolixité, son souci de donner les moindres détails et de remonter très haut dans le passé pour mieux expliquer l’événement. Ce sont là des scrupules qui honorent l’auteur, certes, mais ne manquent pas d’indisposer le lecteur, impatient de voir se dérouler la thèse. Celle-ci, résumée en quelques mots, est que les conjurés qui commirent l’assassinat de Sarajevo ont été des rebelles « primitifs », voyant dans le tyrannicide le seul moyen de libérer leur patrie et désireux de hâter l’union des Slaves du Sud ; leur idéologie nationale, tout en étant consciente des grandes idéologies révolutionnaires de l’époque, était cependant en retard sur celles-ci et ils utilisaient des moyens qui sont ceux des faibles. Si l’attentat de Sarajevo a joué dans la genèse de la Première Guerre mondiale le rôle que l’on sait, il ne faut cependant pas y voir relation de cause à effet. Le monde est entré en guerre à la suite de circonstances beaucoup plus amples que la seule question bosniaque, dans une situation internationale explosive où il était certain que l’Autriche-Hongrie désirait écraser la Serbie qui s’opposait à ses ambitions vers les Balkans. Lire la suite

  p. 703-703

Peter Rassow : Histoire de l’Allemagne des origines à nos jours, T. I  ; Éditions Horvath, 1969 ; 706 pages - Jean Némo

Les éditeurs lancent une nouvelle collection dans laquelle seront publiées des histoires des différents pays européens (le présent ouvrage a été précédé d’une Histoire de l’Empire autrichien et la série comprendra au total treize volumes), dans le but de donner du passé de l’Europe une idée qui en facilitera le regroupement. Lire la suite

  p. 703-704

Marcel Reinhard : La chute de la royauté  ; Éditions Gallimard, 1969 ; 654 pages - Jean Némo

La Révolution n’a pas fini de passionner les chercheurs et les lecteurs. Nous avons été tellement nourris de cette histoire, au cours de nos études, que nous éprouvons un sentiment d’actualité devant une suite d’événements dont les grandes lignes nous sont familières, mais dans le détail desquels nous sommes toujours avides de pénétrer pour les mieux comprendre. L’ouvrage de Marcel Reinhard ne déçoit pas notre attente. Lire la suite

  p. 704-704

Revue Défense Nationale - Avril 1970 - n° 288

Revue Défense Nationale - Avril 1970 - n° 288

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Avril 1970 - n° 288

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