Au moment des débats budgétaires et de la mise à jour de la programmation militaire, voici deux articles très approfondis sur l’avenir de la dissuasion nucléaire française, en particulier sur le maintien ou non de la composante sol-sol (les missiles du Plateau d'Albion). Le premier est signé par l'actuel président du Comité d’études de défense nationale, le second par l’ancien président de ce Comité. Lire les premières lignes
Il convient de souligner que l’article suivant a été signé le 1er août, c’est-à-dire le lendemain du jour où venait d’être conclu à Moscou entre les États-Unis et l’Union Soviétique l’accord sur la réduction de leurs armements nucléaires stratégiques, et un peu plus de deux semaines avant le « putsch » du Kremlin qui allait entraîner l’« éclatement » de cette Union Soviétique. Il en résulte que, comme beaucoup de ce qui a été écrit depuis la chute du mur de Berlin, son analyse pourra paraître déjà quelque peu anachronique. C’est le cas, en particulier, quand il met l’accent sur les conséquences que pourrait avoir sur notre politique de dissuasion le processus de désarmement nucléaire alors entamé, puisqu’on ne sait plus maintenant qui à l’Est est responsable des engagements ainsi pris. Il soulève par contre un problème qui était à l’époque minimisé, mais dont tout le monde reconnaît maintenant la gravité, celui de la sûreté et du contrôle des armes nucléaires dans une Union Soviétique « éclatée ». Lire les premières lignes
Colloque - L'Afrique australe dans les stratégies internationales
Au tournant de la grande année 1989-1990 qui vit se produire de si formidables changements dans le monde, de nombreux interlocuteurs africains m’ont souvent recommandé de ne pas concentrer exclusivement notre attention sur la transformation qui était en cours en Europe de l’Est : un changement de même ampleur, disaient-ils, était en train de se produire en Afrique du Sud et valait qu’on s’y arrête, qu’on en prenne la mesure et qu’on en voie les conséquences. Ils avaient, en grande partie, raison. Lire la suite
L’auteur, ancien ambassadeur de France en Afrique du Sud, détaille les principales avancées opérées par le président de Klerk vers l’abolition de l’apartheid et l’instauration de nouvelles institutions, travail de longue haleine dans un contexte très troublé. Lire les premières lignes
• Tous les observateurs portent un regard bienveillant sur l’évolution dans laquelle s’est engagée l’Afrique du Sud, enfin dégagée de cette chape de l’apartheid et à la recherche de solutions adéquates. D’où un optimisme certain. Si les voisins de ce pays, qu’ils soient dans l’océan Indien ou dans la région australe du continent, tirent certainement de grands bénéfices de cette évolution, les pays francophones, eux, ne peuvent guère en attendre d’effets notables. Subsistent malgré tout les grands problèmes communs à toute l’Afrique : démographie, urbanisation, formation, etc. Lire la suite
Je voudrais d’abord citer un nom, par amitié, celui de Pierre Mayer, qui a participé à de nombreux colloques de ce type et qui était un spécialiste de l’Afrique du Sud. Il nous a discrètement quittés il y a deux mois, sinon il aurait été ici et serait intervenu de façon magistrale (1). Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
Aux actes de notre colloque sur l'Afrique australe, voici un article fort à propos sur l'armée de la république d'Afrique du Sud. L'auteur, docteur es lettres et sciences humaines, est un spécialiste de cette région. Les informations qu'il nous apporte nous permettent de comprendre le rôle majeur qu'a l'armée dans l'évolution actuelle de cette grande nation africaine. Lire les premières lignes
Nous avons déjà évoqué la partition chypriote. Nous avons aussi longuement abordé le conflit israélo-palestinien. Cet article s'efforce de décrire les points de ressemblance et de dissemblance de ces deux crises qui perdurent et perturbent à des degrés divers le Proche-Orient. Lire les premières lignes
Avec les bouleversements actuels, on n’évoque plus beaucoup la Somalie, qui a pourtant connu récemment des événements tragiques. L'auteur nous fait le bilan très complet de l’évolution politique de ce pays, de l’indépendance en 1960 à la mise en place de la dictature en 1969 et à la révolution de 1990-1991. Il semble bien que la Somalie, déjà classée dans les pays les plus pauvres du monde, soit encore loin d’être en mesure de résoudre ses difficultés. Lire les premières lignes
Spécialiste de l'Amérique latine, l'auteur dresse un tableau de la situation générale de ce continent. Comme à son accoutumée, il a cherché à rester objectif, c'est-à-dire à faire le point, sans concession, des faiblesses et des raisons d'espérer de ces pays qui connaissent heurs et malheurs divers, dont le péril de la drogue n'est pas le moindre de ceux-ci. Ainsi que le dit l'auteur in fine, le rêve bolivarien est loin de se réaliser, mais il ne faut pas pour autant sombrer dans le pessimisme.
Nous avions demandé à l'auteur, récemment nommé chercheur à la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN), de nous informer sur le coup d'État survenu en Thaïlande au début de l'année, ses origines, son déroulement, ses conséquences. Voici donc les réflexions de notre spécialiste sur ce sujet. Comme toujours, il nous livre un texte très complet, très documenté, mais dans lequel il se montre critique envers un pays qui a beaucoup d'atouts… et beaucoup de défauts.
Dans un dossier sur les industries d’armement publié dans notre revue en février 1991, l'auteur, contrôleur général des armées (CR), avait traité de l'évolution technologique des munitions. Dans l’article qui suit, il décrit les répercussions de cette évolution sur les mines, arme défensive sans doute mais combien redoutable. Le récent conflit du Golfe nous a bien montré que la guerre des mines terrestre et navale, à laquelle les médias n'attachent pas toujours l’importance voulue, était bien réelle Lire les premières lignes
Chroniques
Les événements de cet été, en Yougoslavie, dans les pays Baltes puis en Union soviétique, appellent plus la réflexion que la chronique. Pour être claire, celle-ci devrait s’étirer en longueur, mieux vaut donc en retenir les leçons plutôt que d’en rapporter les circonstances aux multiples rebonds. Lire les premières lignes
Avant que chacun ne prenne ses vacances, exception faite des combattants en Yougoslavie et des putschistes à Moscou, un fait majeur a essentiellement retenu l’attention des commentateurs : la signature, après neuf années de négociations, du traité START. Il vise à réduire de quelque 30 % les arsenaux nucléaires stratégiques des deux Grands (au lieu des 50 % prévus à l’origine). C’est à Moscou, le 31 juillet 1991, que les présidents George Bush et Mikhaïl Gorbatchev ont apposé leur signature sur ce document qui présente des particularités parfois surprenantes. Lire la suite
L’opération Libage a été menée du 16 avril au 20 juillet 1991, en Irak du Nord à partir de la Turquie, pour venir en aide aux réfugiés kurdes qui avaient fui face à l’armée de Saddam Hussein après la guerre éclair du Golfe. Concentrés par centaines de milliers dans une zone de haute montagne située de part et d’autre de la frontière irako-turque, ils étaient confrontés à des conditions de vie dramatiques, dans des camps de circonstance répartis sur près de 200 kilomètres. Lire la suite
Aujourd’hui, la Marine nationale compte quelque deux mille femmes pour un effectif total de soixante-cinq mille militaires. Aux yeux de certains, ce nombre peut paraître faible, comparé aux taux de féminisation des autres armées ou des principales marines occidentales. Pour d’autres, la présence des femmes dans la Marine – sans qu’elle soit remise en cause dans son principe – doit être subordonnée à un numerus clausus, ne serait-ce que pour des impératifs de gestion. Semblablement, l’accès des femmes à tous les emplois maritimes suscite des divergences d’appréciation. Au-delà des chiffres et des désaccords, il convient de regarder les réalités sans passion ni partialité. Lire les premières lignes
« Les femmes énervent les troupes », déclarait Carnot en 1793. Pascal Boniface, dans son ouvrage consacré à l’armée Enquête sur 300 000 soldats méconnus, aborde ainsi le chapitre consacré à la féminisation des armées. Depuis 1983 où le ministre de la Défense fit prendre les dispositions d’ordre statutaire pour ouvrir aux femmes les corps à vocation opérationnelle, tous les aspects positifs et négatifs de la féminisation ont été largement débattus dans la presse et la littérature. Aujourd’hui, des jeunes femmes ont accédé aux différentes qualifications du corps du personnel navigant dans l’aviation de transport ; elles nourrissent les légitimes espérances de cette vocation. Lire les premières lignes
Les officiers qui, au fil des années d’indépendance, ont accaparé le pouvoir en Afrique sous prétexte de mettre fin à la corruption sont aujourd’hui contraints de le quitter. Tel est le sentiment que ressent le lecteur de nos quotidiens. Pour réel qu’il soit, ce phénomène reste cependant plus complexe qu’il n’y paraît. Ce n’est pas le régime militaire en soi que rejettent les populations, mais l’impéritie qui le caractérise et les orientations idéologiques dont il se réclamait. Lire les premières lignes
• On ne peut pas, en régime de croisière, abaisser soudain des prévisions budgétaires qui condamneraient notre armée à ne plus disposer des moyens dont elle a besoin. Je ne crois pas nécessaire de procéder à de nouvelles coupes. Si on démontre qu’ici ou là des économies sont possibles, bien entendu on les fera. Lire la suite
Bibliographie
Beaucoup plus que l’observation fine et percutante d’un haut fonctionnaire international sur les derniers événements politiques et économiques, c’est une réflexion très profonde sur l’évolution géopolitique de la planète que nous propose M. Yves-Marie Laulan. Lire la suite
Pierre Viaud a réuni les interventions de 21 théologiens (ou « penseurs engagés ») sur six thèmes énoncés dans une utile « présentation synoptique » et relatifs à la position des grandes religions monothéistes face au phénomène de la guerre. Le plan est toutefois établi par religion et non par thème ; se succèdent ainsi le judaïsme, le christianisme selon ses trois composantes, et l’islam. Juifs et orthodoxes sont les moins gourmands en volume, avec chacun moins de 10 % du total ; l’ensemble chrétien en occupe près de la moitié, l’islam approche de 40 % (mais en raison d’un article de plus de 100 pages du docteur Belkhodja qui – faute peut-être de pénétrer la mentalité musulmane – nous paraît hors sujet). Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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