L'auteur, commandant l’École supérieure de guerre navale, et qui avait déjà écrit dans notre revue sous la signature de Nicolas Polystratu, prépare un ouvrage de réflexion sur la stratégie, domaine auquel il s’est toujours beaucoup intéressé. Cet article, résumé d’un des chapitres de son livre, élève quelque peu le débat sur un thème bien souvent galvaudé. Lire les premières lignes
L'Asie et les bouleversements à l'Est
Nul ne sait, à vrai dire, combien de temps la désintégration de l’Union Soviétique et l’affaiblissement de la Russie vont créer un vide de puissance, sur 22 millions de kilomètres carrés de Saint-Pétersbourg à Vladivostok. Cette implosion gigantesque modifie les données de l’équilibre stratégique international en Asie comme ailleurs. Les incertitudes qui rendent aujourd’hui hasardeuse toute prévision de l’avenir russe à dix ou quinze ans jettent naturellement le même voile sur l’onde de choc qui part dans ces directions, est et sud. Les répercussions à moyen et à long terme de ce bouleversement sont donc difficiles à évaluer. Lire les premières lignes
Repères - Opinions - Débats
Le monde a changé, certaines menaces ont – peut-être – disparu, d'autres sont apparues. On a sans doute évoqué un peu rapidement les « dividendes de la paix », mais la dissuasion nucléaire ne semble pas fondamentalement remise en cause. L'auteur, sénateur représentant les Français établis hors de France, nous livre ses réflexions sur l'avenir de cette stratégie.
L'auteur, membre associé de la Fondation pour les études de défense nationale, ancien auditeur du Royal College of Defence Studies de Londres, a été attaché militaire près l'ambassade de France en Grande-Bretagne. Il participe aux réunions régulières entre la FEDN et les instituts anglais analogues.
La dislocation de l'URSS et « l'agrandissement » de l'Europe occidentale en direction de l'est nécessitent des structures nouvelles qu'il ne sera pas aisé de mettre en place. L'auteur, conseiller économique et commercial près l'ambassade de France à Vienne, qui encore récemment avait traité dans notre revue de l'Espace économique européen, nous livre cette fois-ci ses réflexions sur une nouvelle architecture du Vieux Continent.
Puisque l'on célèbre le 5e centenaire de la découverte du Nouveau Continent, c'est l'occasion de présenter un bilan de l'action de l'OEA, l'Organisation des États américains, d'autant plus que son secrétaire général actuel, M. Baena Soares, lui a donné une impulsion heureuse. Lire les premières lignes
L'auteur a écrit, dans notre numéro de février 1991, un article sur le rôle de l'armée algérienne. Cette fois-ci, il aborde la question sahraouie : il s'agit d'un important plan de paix dont la mise en œuvre a pris du retard, en particulier parce que l'élaboration des listes électorales en vue d'un référendum se heurte à de nombreuses difficultés.
Dans l'hémisphère austral, l'île Maurice occupe une position privilégiée non seulement dans le domaine géographique, mais aussi dans le secteur économique où ses très bons résultats ont suscité l'admiration des organisations internationales. Cette réussite a été facilitée par le dynamisme de sa population qui a su mettre en valeur les différents particularismes du pays et assurer le fonctionnement normal du jeu démocratique. Ce phénomène explique l'intérêt porté par de nombreux analystes sur les caractéristiques originales qui ont façonné le « modèle mauricien ».
Chroniques
La prolifération nucléaire est un sujet qui suscite bien des inquiétudes en ce moment. Deux faits essentiels appuient cette remarque : le démantèlement de l’URSS, qui a soulevé le problème du devenir et du contrôle des armes nucléaires ; la découverte de l’étendue du programme irakien (et du savoir-faire de ses chercheurs) tout au long des missions d’inspection de la commission spéciale de l’Onu. Lire les premières lignes
La chronique de novembre 1989 établissait le bilan des résultats obtenus par le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) depuis sa création en 1969. Tout à fait positif pour la première décennie de son activité, qui lui avait permis d’adopter et d’amender le statut général et les statuts particuliers des militaires, ce bilan était moins favorable pour la deuxième décennie, en raison de la courte durée des sessions, de l’intérêt mineur des textes proposés, du manque de motivation et d’initiative des participants désignés par le sort. La majorité des militaires pouvait alors leur reprocher de n’avoir rien obtenu pour l’amélioration de leur condition. Lire les premières lignes
Après Chamonix en 1924 et Grenoble en 1968, l’Armée de terre s’est à nouveau engagée dans la grande aventure des Jeux olympiques. Cette fois-ci elle a mis en place dans la région d’Albertville une structure particulièrement évoluée sur le plan technologique et à la mesure du 50e anniversaire de l’arme des Transmissions, fêté cette année. Lire la suite
Le grand prix de l’Audace, décerné chaque année par la Fondation Maréchal Leclerc de Hautecloque, a été remis le 19 mars dernier à Paris. La cérémonie avait lieu à l’École militaire et sous la présidence du ministre de la Défense [NDLR 2021 : en l’occurrence Pierre Joxe] puisqu’en 1992 ce prix récompensait les cinq meilleurs innovateurs militaires – un pour chacune des armées, pour la gendarmerie nationale et pour le service de santé – sélectionnés parmi plusieurs centaines de candidats. Lire les premières lignes
Deux limitations importantes du vecteur aérien dans le domaine de l’emploi militaire se sont fait jour très tôt après sa naissance : il avait une endurance faible et ne pouvait intervenir qu’à des distances modestes, de l’ordre de la centaine de kilomètres. Ces handicaps découlaient de deux problèmes techniques : les moteurs utilisés consommaient trop de carburant et la quantité de carburant embarquée était limitée, le plus souvent, par la masse maximum admissible pour le décollage. Il est apparu assez vite que l’amélioration des moteurs, aussi bien dans le but de diminuer leur consommation que dans celui d’accroître leurs performances au décollage, ne pourrait être que très progressive, longue et coûteuse. L’idée a donc vu le jour de ravitailler en carburant l’appareil pendant son vol. Lire les premières lignes
L’émergence soudaine du Front islamique du salut (FIS) algérien, qui place les autorités face à des difficultés qu’elles sont loin de pouvoir résoudre, et le voyage pontifical au Sénégal, en Gambie et en Guinée, trois pays à forte majorité musulmane, conduisent l’observateur à s’interroger sur l’influence et le rôle de l’islam sur le continent. Jadis contenu dans les limites d’une simple pratique religieuse, il paraît revendiquer aujourd’hui de nouvelles fonctions. Lire les premières lignes
• Désarmement : la France se joindra aux négociations lorsqu’une certaine comparaison sera possible entre les potentiels. Quel sera le signal ? Le moment à partir duquel la qualité, la puissance, la quantité auront été réduites de telle sorte que le décalage ne soit pas trop grand. Lire les premières lignes
Bibliographie
Jusqu’à présent, c’est aux ouvrages du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), et en particulier au SIPRI Yearbook qu’il fallait faire appel pour pouvoir se référer aux textes des accords internationaux contemporains relatifs au désarmement. Voici donc un livre de langue française qui comble un vide dans la bibliothèque de tous ceux qui, chez nous, s’intéressent aux problèmes de géopolitique. Ce volume limite cependant son objet aux accords et traités concernant les armes nucléaires, et il s’arrête dans le temps à 1987, année où fut conclu à Washington entre les États-Unis d’Amérique et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) le traité sur l’élimination de leurs missiles nucléaires à portée intermédiaire et à plus courte portée (FNI). Il en résulte que n’y figure pas le traité signé à Moscou le 31 juillet 1991 sur la réduction des armements stratégiques (START) des deux Grands – on les appelait encore de la sorte alors –, non plus que les accords concernant la réduction des armes conventionnelles (FCE) ou les mesures plus générales de confiance. Lire la suite
Nous croyons devoir signaler à l’attention de nos lecteurs la réédition de deux précieux ouvrages de référence, que nous avions eu l’occasion de présenter déjà dans cette revue, respectivement dans ses livraisons de mars 1988 et d’avril 1991. Lire la suite
Ce livre dépasse le domaine de la vulgarisation pour se situer au niveau des spécialistes, tout en restant parfaitement lisible pour le profane curieux. Certes, budget et austérité vont de pair ; un moment d’inattention suffit pour se perdre dans la « réserve négative » ou dans les « DNO non privilégiées », mais l’essentiel apparaît néanmoins clairement. Lire la suite
Livre surprenant, écrit par un ophtalmologiste, ancien combattant abondamment décoré, ceinture noire et ermite. Claude Durix (c’est ainsi qu’il se nomme) estime qu’on pleure dans les chaumières sur le destin des bébés phoques ou sur la minceur de la couche d’ozone, mais que, malgré quelques « essais touchants de retour à la nature », notre monde moderne ne réalise pas grand-chose de concret. Adepte de longue date du zen, acquis à sa philosophie par la fréquentation des sages extrême-orientaux, il prétend livrer des clés valables pour l’époque actuelle à partir de l’enseignement du maître Rinzaï. Le récit du parcours de ce moine de Chine du Nord, menant au IXe siècle une existence frugale au bord d’un gué, visité par curieux, touristes et toutes sortes de « chercheurs d’absolu », est vivant, voire amusant. En revanche, le discours relève, selon l’auteur lui-même, de la « haute voltige discursive » et ne comporte aucune « doctrine cohérente ni démarche rationnelle ». Ponctué bizarrement d’obscénités, comptabilisé en coups de bâton, il demande traduction. C’est à cette tâche que s’attelle Durix. Lire la suite
« L’air de la guerre » continue à se faire entendre de par le monde malgré ou à cause des bouleversements politiques qui secouent l’Europe. Les menaces n’ont pas disparu : l’arbre soviétique est tombé et la forêt apparaît. Lire la suite
L’auteur de ce livre est professeur d’histoire à l’université hébraïque de Jérusalem. Il a déjà écrit plusieurs ouvrages sur la guerre. Dans On Future War, il utilise abondamment l’histoire, mais il est parfois trahi par son érudition. C’est ainsi qu’il dote Henri IV d’une maîtresse qu’il appelle Gabrielle d’Esté alors qu’il s’agit certainement de Gabrielle d’Estrées. Il soutient que, pendant la dernière guerre, il n’y a eu que deux exemples où l’on ait cherché à tuer un grand chef, Rommel au désert, Eisenhower lors de l’offensive des Ardennes. C’est oublier Yamamoto dans le Pacifique, dont l’avion a été abattu. Lire la suite
Alain Etchegoyen ose parler de morale, ce qui est une grosse indécence ; son livre est couronné d’un prix comme l’on faisait, naguère, des rosières. Voilà de quoi s’émerveiller et, peut-être, reprendre espoir. Lire la suite
Dans le cadre d’un cycle d’études supérieures spécialisées de défense, l’auteur a choisi ce thème de mémoire, qui touche de nombreuses disciplines de la science politique telles que : le droit international, le droit interne, l’économie et la finance, la communication, la sociologie, etc. Pour lui, c’est un vrai problème d’actualité, s’il en est, au moment où les événements de notre aire géopolitique d’influence semblent avoir échappé aux prévisions de nos stratèges en quittant la trajectoire Est-Ouest du schéma combien traditionnel des « bleus contre des rouges ». La guerre du Golfe n’est à cet égard qu’un épiphénomène, mais aussi, a contrario, une quasi-démonstration par l’absurde de sa thèse sur notre politique actuelle de défense dont « l’in(ter)dépendance étalonne l’aune de notre souveraineté ». Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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