L’auteur, ancien inspecteur général des armées, nous présente un texte qui constitue une synthèse des thèmes qui seront développés lors du colloque qu’organise le Centre d’étude et de prospective stratégique le 18 juin 1998. Lire la suite
Les anciens combattants
La revue Défense Nationale ne pouvait rester indifférente au rattachement au ministère de la Défense du secrétariat aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre, intervenu, sans tapage, lors de la mise en place du gouvernement actuel. Elle a voulu voir dans ce rattachement plus qu’une simple péripétie administrative, une simple modification de structure ministérielle. Lire la suite
Le secrétariat d’État aux Anciens Combattants totalise encore 3 500 000 ressortissants, dont beaucoup ont combattu. Ils constituent un capital de souvenirs, de dévouement et de disponibilité, dont le pays ne tient pas toujours assez compte. Lire la suite
L’actuelle réforme des armées supprime l’appel des jeunes Français au service national, réduit de ce fait le recrutement des réserves et détruit le quadrillage militaire du territoire institué par la loi de 1873. Une telle innovation procède de la volonté d’intervenir rapidement hors de nos frontières avec des effectifs entraînés et des matériels adaptés. Il faut louer ce programme offensif. Lire la suite
La diversité du monde des anciens combattants, son insertion multiforme dans la société civile sont difficiles à traduire en données quantitatives. Quelques éléments permettent de s’en faire une idée. Lire la suite
La participation, directe ou indirecte, organisée ou diffuse, des anciens combattants aux actions ou aux modalités de la défense civile — qui recouvre, au sens large, la sécurité intérieure du temps de paix en intégrant la dimension de la menace extérieure — est tellement traditionnelle et tellement multiforme qu’elle est difficile à analyser. Dans le lien permanent avec la défense, on ne doit pas éluder ce volet. Aussi, avons-nous demandé à un membre du conseil d’administration de la revue, familier de l’administration du territoire, de recueillir sur ce thème les réflexions d’un praticien de la défense civile par le moyen d’un feu libre de questions et réponses. Lire la suite
La défense reflète trop une société pour fonder sur des modèles étrangers une réflexion quant aux liens à établir entre anciens combattants et armée. Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
L’auteur de cette étude, qui complète un article du général Fricaud-Chagnaud, nous apporte des éléments juridiques concernant un sujet délicat. Nous précisons à nouveau que nous estimons inappropriée l’expression « droit d’ingérence ».
L'auteur nous livre ses réflexions sur une crise au Proche-Orient qui, après avoir fait craindre une conflagration comme en 1991, a brusquement disparu de nos préoccupations.
Au fil des ans et des événements, nous avons beaucoup publié sur la coopération franco-allemande. Néanmoins, une synthèse, sorte de mise au point globale, a paru fort intéressante. Ainsi sont abordés, la marche forcée de l'après-guerre froide, le problème de l'emploi du Corps européen et la coopération mal engagée sur le programme Hélios II.
L'auteur, ancien ambassadeur au Salvador et en Sierra Leone, nous décrit, dans l’article qui suit, la gestion des crises telles qu’elles se présentent aux diplomates en poste à l’étranger. Cette étude est particulièrement intéressante, car nos auteurs ont surtout l’habitude de traiter cette question sous son aspect militaire. Après avoir détaillé les différents types de crise, il rappelle que les crises sont difficiles à anticiper avant d'expliquer les missions qui sont à mettre en place en cas de crise.
L'auteur nous propose une analyse, d’une conception philosophique élevée, des fondements de la stratégie, et de ses applications. Lire les premières lignes
Bien des choses ont changé depuis que nous avons organisé un colloque sur la Moyenne-Asie en 1992. Ce sont cette évolution et la situation actuelle de cette région que nous décrit l’auteur ; un ensemble géographiquement et historiquement incohérent dont il fait un tour d'horizon : des États centraux issus de l'URSS à une frange méridionale de l'Asie médiane en passant par la périphérie de l'Asie médiane. Il a borde également l'Asie médiane dans les relations internationales.
Chroniques
En l’absence de menace militaire directe à proximité des frontières de la France, il est devenu « trivial » de dire que les armées seront appelées, dans les années à venir, à agir toujours plus fréquemment hors du territoire national. Les modalités de cette action extérieure couvrent un large éventail qui va du prépositionnement d’unités dans les régions en crise à la projection d’une force interarmées d’intervention puissamment équipée, en passant par l’intervention immédiate d’un groupement interarmées de volume limité. Lire la suite
Un régime politique discrédité, une économie déstabilisée et délabrée, une situation sociale explosive, notamment marquée par une accumulation des arriérés des salaires des fonctionnaires, des tensions ethniques plus que préoccupantes, des forces armées complètement désorganisées et posant de sérieux problèmes de fiabilité : la République centafricaine d’Ange-Félix Patassé est sortie fortement ébranlée par la profonde crise qu’elle traverse depuis 1996, en raison, en particulier, des trois mutineries militaires qui se sont produites depuis cette date. Pour éviter un désastre, il avait fallu, en décembre 1996 lors du sommet franco-africain de Ouagadougou, l’initiative politique des chefs d’État du Gabon, du Burkina Faso, du Tchad et du Mali, et la mise en place d’un comité dirigé par Amadou Toumani Touré, ancien président du Mali, pour aboutir aux accords de Bangui du 25 janvier 1997 et surtout à la mise en place de la Misab, Mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui en février 1997. Cette force africaine, soutenue financièrement et logistiquement par la France, a permis de stabiliser la situation intérieure et d’ouvrir la voie à une solution politique de la crise centrafricaine Lire la suite
Bibliographie
Nos lecteurs connaissent Pascal Chaigneau puisqu’il a publié des articles remarqués dans cette revue, et qu’il est membre du Comité d’études de défense nationale qui l’édite ; mais ils ne savent peut-être pas qu’il est un extraordinaire savant, car il est titulaire de quatre doctorats (lettres, droit, sciences politiques et économie), en même temps qu’un professeur des relations internationales très demandé (Paris V, HCC, Centre de perfectionnement aux affaires) et un organisateur plein d’allant (il dirige l’École supérieure de journalisme, l’École des hautes études politiques et sociales, l’École des hautes études internationales, ainsi que le Centre d’études diplomatiques et stratégiques). Aujourd’hui, avec le talent qu’on lui connaît, il nous présente un Dictionnaire des relations internationales, dont il a dirigé la rédaction, avec la collaboration de Ramanisa Andriantsoa, Fereydoun Khavand, Thierry Garcin, Édouard Theysset. Lire la suite
Quiconque écrit sur la stratégie se doit de citer Sun Zi (alias Sun Tseu). On pourra désormais varier les références et s’appuyer sur Kautiliya. Maurice Prestat nous avait présenté le Chinois (Economica, 1978) ; Gérard Chaliand nous offre l’Indien. L’un et l’autre, Kautiliya et Sun Zi, ont en commun le brouillard qui entoure leur identité et leur époque (ancienne assurément), leur position de conseiller du prince, leur amoralisme et le caractère impitoyable des conseils qu’ils prodiguent, le goût des aphorismes et des énumérations que l’on tenait jusqu’à maintenant pour chinoiseries. Lire la suite
« Ce livre fait une synthèse de la situation des minorités… » annonce d’emblée le communiqué de presse : affirmation discutable. Certes, une première partie énonce clairement d’utiles considérations d’ordre général. Elle insiste fort à propos sur les difficultés de définition et le flou des données statistiques et montre bien les différences, au sein d’une Europe « centripète à l’Ouest, centrifuge à l’Est », entre nos États occidentaux qui « se sont constitués par le rassemblement de provinces disparates » et ceux, traités ici, qui, par suite d’un « mouvement de décolonisation avant la lettre », sont « nés tardivement de l’éclatement des empires » monarchiques ou communistes, lesquels avaient imposé des solutions fédéralistes. Une brève conclusion constate par ailleurs que les malheurs des minorités « se ressemblent étrangement » en cette « époque de bouleversements profonds, pudiquement appelée transition ». Lire la suite
En juillet 1981, au sommet d’Ottawa, quelques semaines après la formation en France d’un gouvernement qui inquiète Washington en raison de la présence de quatre ministres communistes, le président Mitterrand remet à Ronald Reagan un dossier qui rassure les États-Unis sur les intentions véritables de Paris. En effet depuis plusieurs mois, la France manipule une taupe (nom de code « Farewell ») qui est implantée dans l’une des divisions les plus sensibles du KGB. Lors d’une entrevue, le chef de l’État français partage le secret avec son homologue américain et lui révèle l’ampleur du pillage soviétique dans le monde. Le président Reagan, dont la méfiance a disparu d’un coup, est alors consterné par ce qu’il qualifie de « l’une des plus grandes affaires d’espionnage du XXe siècle ». Lire la suite
« Peut-on, aujourd’hui et demain, être encore une puissance nucléaire sans être une superpuissance et tout en étant insérée normalement dans le jeu mondial ? ». La question qui clôt l’introduction de l’ouvrage de Pascal Boniface éclaire d’entrée de jeu la position paradoxale de la France au sujet de la dissuasion et de la détention d’armes nucléaires. La France n’est pas une superpuissance, c’est entendu. Pourtant elle ne cesse de se comporter comme une superpuissance. Sous de Gaulle elle refuse de signer le traité de Moscou qui en 1963 interdit en partie les essais nucléaires. Sous Chirac, elle s’autorise quelques essais supplémentaires en dépit de l’opinion internationale. « La difficulté pour la France sera toujours la même : alors qu’elle n’a ni lancé ni participé à la course aux armements, elle apparaît comme une empêcheuse de désarmer en rond » (p. 90). Ses initiatives sont mal comprises, et ses ambitions estimées illégitimes. Lire la suite
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