Juin 2024 - n° 871

Confrontations et recompositions stratégiques

Il n’est pas encore minuit dans le siècle mais le soir est déjà tombé

Louis Gautier
160 pages

Plus que jamais, notre monde est soumis à des recompositions stratégiques inédites depuis la fin de la guerre froide. La guerre de haute intensité est une réalité depuis le 24 février 2022 sur notre continent avec l’attaque de la Russie contre l’Ukraine qui combat pour sa survie, tandis que le maître du Kremlin proclame urbi et orbi qu’il veut reconstituer une grande Russie, victime d’une agression de l’Otan. Une réécriture de l’histoire pour dissimuler le cynisme du nouveau Tsar de toutes les Russies. De nouvelles alliances semblent aussi se constituer avec un axe Moscou-Téhéran-Pékin-Pyongyang, espérant renverser le vieil ordre mondial issu de l’après-1945. Les normes laborieusement construites sont mises à mal dont les principes régissant les démocraties désormais minoritaires à l’échelle de la planète et concurrencées par les régimes autoritaires, voire totalitaires où l’homme fort semble être le seul à même de diriger – occultant, il faut le souligner, le rôle de la femme. Il suffit de voir les photos officielles des assemblées chinoises ou nord-coréennes. Lire la suite

  p. 1-1

La dissuasion nucléaire est au cœur de notre politique de défense depuis 60 ans. Si la France a toujours fait effort pour assurer la crédibilité de la dissuasion, l’Europe confrontée à la guerre imposée par la Russie à l’Ukraine est en train de réapprendre cette grammaire nucléaire. Celle-ci est, plus que jamais, au centre des enjeux pour garantir la sécurité du continent européen, aujourd’hui directement menacée. Lire les premières lignes

  p. 5-11

Confrontations et recompositions stratégiques

Le nouveau cycle annuel de la Chaire « Grands enjeux stratégiques contemporains » marque le franchissement symbolique du cap décennal de nos conférences. Depuis dix ans le débat stratégique sur les questions de défense en France a connu un essor important. Elles y ont sans conteste utilement contribué. Lire la suite

  p. 15-17

Le monde a changé, les guerres aussi ! Nos armées poursuivent leur adaptation pour répondre à de nouvelles menaces plus complexes et nous affectant désormais directement. Dotée de l’arme nucléaire, la France doit être prête à mener des combats de haute intensité et s’y prépare au quotidien afin de gagner les batailles de demain avec l’appui de la Nation tout entière. Lire les premières lignes

  p. 18-24

L’attaque terroriste du 7 octobre 2023 a relancé dramatiquement le conflit israélo-palestinien. Aucune des deux parties ne semble vouloir trouver une solution pérenne, au grand désespoir de ceux qui veulent construire un ordre raisonnable. Or, il est urgent de trouver un plan pour l’après si l’on veut sortir de ce cycle infernal. Peut-être que de cette violence aveugle sortira un espoir de solution ? Lire les premières lignes

  p. 25-31

La guerre en Ukraine est un terrain d’expérimentation majeur pour les nouvelles technologies. Les drones, l’intelligence artificielle (IA) et l’Espace sont devenus indispensables avec une capacité d’innovation très forte chez les Ukrainiens mais également du côté russe. De nouveaux usages sont ainsi révélés, accélérant le tempo de la bataille, y compris avec des systèmes civils répondant à des besoins militaires. Lire les premières lignes

  p. 32-40

La guerre en Ukraine imposée par la Russie oblige les pays européens à s’interroger sur l’architecture de sécurité qui résultera de ce conflit majeur. Les approches sont fondamentalement différentes avec la question complexe de la nature de la relation avec Moscou, quelle que soit l’issue de la crise ouverte depuis le 24 février 2022. Lire les premières lignes

  p. 41-48

L’ordre libéral international a été la résultante d’une organisation lancée dès le XVIIIe siècle par l’émergence des puissances occidentales. L’internationalisme libéral issu des conséquences de la Seconde Guerre mondiale a été dominé notamment par les États-Unis. Or, celui-ci est désormais remis en cause par de nouvelles puissances comme la Chine récusant les règles de la démocratie. La question est de savoir si le modèle libéral démocratique a encore de l’avenir. Lire les premières lignes

  p. 49-62

Après des années de confrontation directe ou indirecte, les États du golfe Persique ont entamé un début de rapprochement, s’efforçant de régler des contentieux anciens. La question de l’après-pétrole les oblige à moderniser leurs économies. Toutefois, les risques sécuritaires demeurent car les ambitions régionales accroissent les rivalités à l’heure du conflit israélo-palestinien à Gaza. Lire les premières lignes

  p. 63-69

L’environnement sécuritaire est en train d’évoluer en Asie de l’Est avec un durcissement des tensions, sur fond de prolifération nucléaire. Pékin augmente le nombre de ses têtes atomiques, créant un risque supplémentaire. La Corée du Sud et le Japon, bien que bénéficiant du parapluie américain, s’interrogent légitimement sur les évolutions stratégiques possibles. Lire les premières lignes

  p. 70-75

L’Empire britannique s’est doté depuis le XVIIIe siècle d’une grande stratégie permettant de construire et maintenir les ambitions de Londres. Certes, le Royaume-Uni n’est plus la puissance impériale de la fin du XIXe siècle, mais la doctrine d’une grande stratégie reste centrale. Malgré certains choix comme le Brexit, Londres conserve de nombreux atouts et la volonté de préparer l’avenir. Lire les premières lignes

  p. 76-85

La guerre conduite par la Russie contre l’Ukraine n’est pas près de s’achever tant les buts de guerre de Moscou sont totalement insupportables. Le régime ruse veut soumettre Kyiv et l’empêcher de regarder vers l’Europe. Il y a urgence à accroître l’aide militaire dans des proportions plus importantes pour éviter une défaite des forces ukrainiennes et donc un échec majeur pour les Européens. Lire les premières lignes

  p. 86-102

La guerre en Ukraine se déroule sur fond de dissuasions nucléaire et conventionnelle. La Russie reste en dessous du seuil, malgré les gesticulations, évitant de provoquer l’Otan. L’Ukraine a réussi avec des moyens conventionnels innovants à préserver ses capacités d’exportation via la mer Noire. Ce fragile équilibre a évité jusqu’à présent des dérapages conséquents mais oblige l’Otan et l’UE à poursuivre le soutien à Kyiv. Lire les premières lignes

  p. 103-110

Il y a 50 ans

Repères

La Russie a une minorité musulmane importante se divisant en trois grands groupes, aux origines ethniques et géographiques différentes. Les musulmans russes fournissent une main-d’œuvre indispensable et permettent de limiter le déclin démographique du pays. Toutefois, la propagande du Kremlin visant à souligner le soutien sans faille de l’islam de Russie a été contredite, notamment lors de l’attentat du 22 mars 2024. Lire les premières lignes

  p. 113-117

Opinions

La question du maintien de la dissuasion nucléaire américaine pourrait se poser à l’issue des élections de novembre aux États-Unis. Plusieurs scénarios pourraient alors se produire. Se pose également la question de la prise en compte de la dissuasion française, Paris réaffirmant à la fois sa souveraineté totale et des intérêts vitaux étendus à l’Europe. Lire les premières lignes

  p. 118-122

La guerre en Ukraine a révélé cruellement les lacunes des industries de défense en Europe. L’UE a été directement touchée par la désindustrialisation et par le manque de consolidation d’entreprises trop dispersées face aux mastodontes américains. Il est urgent de procéder à un réarmement industriel capable de combler les lacunes capacitaires et de répondre aux besoins d’une vraie défense de l’Europe. Lire les premières lignes

  p. 123-131

La guerre en Ukraine pose un véritable défi pour l’environnement tant les dommages écologiques sont importants et durables. La question de la responsabilité et donc des réparations est posée au regard du droit international. Les difficultés restent cependant nombreuses du fait de la non-reconnaissance par la Russie des instances de justice internationales comme la Cour pénale internationale (CPI). Lire les premières lignes

  p. 132-140

Chroniques

La réforme conduite par le général Lagarde a largement dépassé le simple cadre des forces terrestres pour englober toute l’armée de Terre. Cette mutation, très ambitieuse, a permis de refonder l’ensemble des composantes en l’adaptant au combat moderne, tout en bénéficiant de la modernisation des équipements. Il s’est agi de la plus importante réforme et la plus réussie depuis 1946. Lire les premières lignes

  p. 141-145

Le continent sud-américain est depuis 1968 une zone exempte d’armes nucléaires. La guerre froide s’est limitée à des confrontations périphériques autour de Cuba et du Nicaragua notamment. Pourtant, le débat pourrait être relancé à l’occasion de la guerre en Ukraine, certains États sud-américains pouvant être tentés de remettre en cause l’ordre international, se revendiquant du « Sud global ». Lire les premières lignes

  p. 146-152

Les derniers mois voient se structurer une forme de front anti-occidental cernant l’Europe et remettant en cause les relations traditionnelles avec ces partenaires désormais regardant ailleurs. La Russie profite de cette situation, y compris en Afrique où elle commence à se substituer à la France et aux États-Unis. Il importe donc de mieux comprendre cette évolution déstabilisante. Lire les premières lignes

  p. 153-155

Recension

Commissaire général de la Marine, Vincent Campredon est membre de l’Académie de marine. De 2015 à 2023, il a dirigé le Musée national de la Marine, établissement installé place du Trocadéro à Paris, face à la tour Eiffel. Son livre est inspiré par un projet culturel national ambitieux : la rénovation du Musée. C’est alors que s’ouvre un chantier de six années, à la manière d’un grand carénage, puisqu’il fut question, d’une reconstruction radicale des aménagements et de la muséographie. Il faut le reconnaître, pour l’avoir visité tout récemment, le résultat est éblouissant. J’ose le dire, pour en avoir parcourus beaucoup – Guggenheim de New York, Musée du Belvédère à Vienne, Galerie nationale à Prague, Tate à Londres, etc. –, oui, le musée national de la Marine s’est hissé au rang des plus beaux musées au monde ! Toutes les générations y trouveront de quoi se cultiver en y prenant un immense plaisir. Lire la suite

  p. 156-156

Revue Défense Nationale - Juin 2024 - n° 871

Confrontations et recompositions stratégiques

Nuclear deterrence has been at the centre of our defence policy for 60 years. France has always acted to ensure the credibility of deterrence, yet in the face of the war waged by Russia against Ukraine, Europe more widely is having to relearn nuclear language. Nuclear dialogue is more than ever central to the challenge of ensuring the security of the European continent, which is now directly threatened.

Confrontations and Strategic Realignments

As the world has changed, so have wars. Our forces are continuing to adapt so they can respond to the new and more complex threats that directly affect us. With the backing of its nuclear weapons, France must be ready to conduct high-intensity combat and to train for it on a daily basis in order to win future battles with the support of the whole nation.

The terrorist attack on 7 October 2023 dramatically re-ignited the Israeli-Palestinian conflict. To the immense despair of those who would seek a reasonable state of affairs, neither party seems to want to find a lasting solution. It is nevertheless urgent to find a post-war plan in order to escape from a vicious circle of blind violence. Is there any hope of a way out?

The war in Ukraine is a major testing ground for new technologies. Drones, artificial intelligence (AI) and space have become essential factors, and Ukrainians and Russians alike have demonstrated considerable capability for innovation. New ways to use them have been discovered, increasing the tempo of battle, including making use of civilian systems for military purposes.

The war imposed by Russia on Ukraine is compelling European countries to examine the security structure that might result from that major conflict. Approaches differ fundamentally: key to each is the complex matter of relationships with Moscow, whatever the outcome of the crisis which has raged since 24 February 2022.

The liberal world order resulted from an organisation which began in the 18th century with the emergence of Western powers. The liberal internationalism born of the consequences of the Second World War has been dominated by the United States in particular yet is being questioned by new powers such as China which reject the rules of democracy. The question is whether the liberal democratic model still has a future.

After years of direct or indirect confrontation, states around the Persian Gulf have started a process of rapprochement, and are making efforts to settle long-standing disputes. Planning ahead for the post-oil era is pushing them to modernise their economies. Security risks remain, however, since regional ambitions are leading to increased rivalry against the background of the Israeli-Palestinian conflict in Gaza.

The evolving security environment in Eastern Asia is notable for a hardening of tension against a background of nuclear proliferation. Beijing is increasing its atomic weapon holdings, which in turn creates an extra risk. Whilst South Korea and Japan continue to benefit from the US umbrella, they are with some justification examining the possible strategic developments.

From the 18th century the British Empire adopted a grand strategy which allowed it to build upon and maintain the ambitions of London. Clearly, the United Kingdom is no longer the imperial power that it was at the end of the 19th century, but the doctrine of grand strategy remains central. Despite some of its decisions—Brexit, for example—London has many advantages and the will to prepare for the future.

The war waged by Russia against Ukraine is unlikely to end soon, given Moscow’s totally unacceptable war aims. The Russian regime is seeking to subjugate Kyiv and prevent it from looking towards Europe. It is urgent to increase military aid in far greater proportions to avoid defeat of Ukrainian forces and hence a major defeat for Europeans.

The war in Ukraine continues to unfold against a background of nuclear and conventional deterrence. Despite much gesticulation, Russia is staying below the threshold to avoid provoking NATO. Using innovative conventional assets Ukraine has succeeded in preserving its export capacity via the Black Sea. The delicate balance has up to now avoided any great excesses but at the same time it obliges NATO and the EU to continue their support to Kyiv.

Fifty years ago

Viewpoints

Russia has a sizeable Muslim minority divided into three major groups with different ethnic and geographical origins. Russian Muslims supply an essential workforce and contribute to limiting demographic decline in the country. Kremlin propaganda aimed at emphasising its unfailing support for Russian Islam has nevertheless been repudiated, in particular by the attack of 22 March 2024.

Opinions

Questions on the future of the US nuclear deterrent could well arise after next November’s elections in the United States. Several scenarios seem possible. There is also the matter of taking the French deterrent into account: Paris is reaffirming both its total independence and its vital interests, which extend to the whole of Europe.

The war in Ukraine has starkly revealed gaps in European defence industries. The EU has been directly affected by de-industrialisation and by the lack of consolidation of widely dispersed companies in the face of the American giants. There is an urgent need to work towards an ‘industrial rearmament’ which would fill the capability gaps and respond to the needs of truly European defence.

The war in Ukraine is creating a major challenge for the environment, given the extent of lasting ecological damage caused. The question of responsibility, and hence of reparations, is now being posed with regard to international law. Numerous difficulties remain, arising from Russian non-recognition of international legal bodies such as the International Criminal Court (ICC).

Chronicles

General Lagarde’s reform went way beyond the simple framework of ground forces to encompass the entire Army. This highly ambitious change led to re-organisation all its components, adapting the Army to modern warfare and benefiting from modernisation of equipment. It was the greatest and most successful reform since 1946.

Since 1968 the continent of South America has been free from nuclear weapons. The Cold War there was limited to peripheral events—around Cuba and Nicaragua in particular. For all that, with the war in Ukraine the debate could be rekindled: some South American countries might be tempted to question the international order in their claim for a global south.

In recent months we have witnessed the arrival of a kind of anti-Western front which is encircling Europe and challenging traditional relationships with partners who are now looking elsewhere. Russia is taking advantage of the situation, especially in Africa, where it has begun to replace France and the United States. It is important to have better understanding of this destabilising development.

Book Review

Revue Défense Nationale - Juin 2024 - n° 871

Confrontations et recompositions stratégiques

Plus que jamais, notre monde est soumis à des recompositions stratégiques inédites depuis la fin de la guerre froide. La guerre de haute intensité est une réalité depuis le 24 février 2022 sur notre continent avec l’attaque de la Russie contre l’Ukraine qui combat pour sa survie, tandis que le maître du Kremlin proclame urbi et orbi qu’il veut reconstituer une grande Russie, victime d’une agression de l’Otan. Une réécriture de l’histoire pour dissimuler le cynisme du nouveau Tsar de toutes les Russies. De nouvelles alliances semblent aussi se constituer avec un axe Moscou-Téhéran-Pékin-Pyongyang, espérant renverser le vieil ordre mondial issu de l’après-1945. Les normes laborieusement construites sont mises à mal dont les principes régissant les démocraties désormais minoritaires à l’échelle de la planète et concurrencées par les régimes autoritaires, voire totalitaires où l’homme fort semble être le seul à même de diriger – occultant, il faut le souligner, le rôle de la femme. Il suffit de voir les photos officielles des assemblées chinoises ou nord-coréennes.

Il en est de même au Proche et Moyen-Orient où le 7 octobre 2023 une attaque terroriste sans précédent a touché Israël. La région est à nouveau confrontée à la guerre, celle que mène Israël avec difficulté pour éliminer le Hamas, mais aussi celle que mène l’Iran par ses bras armés comme le Hezbollah, le Hamas ou encore les Houthis du Yémen pour déstabiliser une zone déjà fragile.

Ces compétitions–confrontations–affrontements sont au cœur de la 11e édition de la Chaire des grands enjeux stratégiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Celle-ci démontre une fois de plus l’importance de ce besoin de compréhension et d’éclaircissement d’un paysage international, hélas, de plus en plus clivé et violent, remettant en cause tous les acquis péniblement construits notamment par les Pères de l’Europe à partir des années 1950. Dix ans de travail et de pédagogie par la Chaire qui ont incontestablement permis d’éveiller l’opinion publique aux enjeux stratégiques. Si l’histoire ne se répète pas, oublier ses leçons conduit inéluctablement à la défaite.

Cette nouvelle ère marque également le retour de la dialectique nucléaire. Il ne se passe pas une semaine sans que le Kremlin et ses thuriféraires n’agitent verbalement la menace atomique. Une puissance dotée essaye de profiter de cet avantage stratégique majeur mais se retrouve confrontée à d’autres États dotés, dont la France. Depuis 60 ans, la sanctuarisation de notre sécurité est assurée par notre dissuasion nucléaire. Celle-ci a su évoluer en permanence en étant régulièrement modernisée dans le principe de la juste suffisance. Hors de question d’une inutile course effrénée à la quantité. Or, à l’heure de la guerre en Ukraine et des prochaines élections européennes, trop de déclarations de personnalités politiques ont été faites, traduisant généralement une méconnaissance grave de la grammaire nucléaire. D’où, en préambule, cet entretien avec le Major général des armées, permettant de faire le point sur les questions légitimes entourant notre dissuasion. Celle-ci, plus que jamais associée à nos forces conventionnelles, garantit notre défense alors que les tempêtes deviennent la norme. ♦

Jérôme Pellistrandi

Revue Défense Nationale - Juin 2024 - n° 871

Confrontations et recompositions stratégiques

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