Texte extrait d'une conférence du ministre de la Protection de la Nature et de l'Environnement devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), le 9 janvier 1973. Lire la suite
Le Chef d'état-major des armées, qui est chargé de l'emploi des forces, dénonce l'erreur qui consisterait à nier la nécessité d'une défense sous prétexte que la menace militaire peut paraître moins identifiable et caractérisée que pendant la première moitié de ce siècle. La composition, l'organisation et la qualité même de nos Armées dépendent de l'idée que les Français se font d'une défense nationale moderne.
Sans vouloir faire de Berlin le foyer vers lequel convergent tous les rayons de la scène politique européenne, on doit convenir que l'ex-capitale du Reich joue le rôle d'une sorte de creuset où se fondent les efforts des anciens occupants pour tenter de mettre en pratique la détente au cœur de l'Europe. Dans cette optique, l'auteur, qui dirigeait jusqu'à la fin de cette année universitaire le Centre d’études juridiques français de l'Université de Sarre, analyse l'accord quadripartite sur Berlin de 1971 et les traités allemands avec l'Est, ratifiés par le Bundestag en 1972. Lire les premières lignes
« L'arabisme est aussi un humanisme » pourrait-on dire à la manière d'un philosophe célèbre. Mais les manifestations extérieures de l'arabisme, exacerbé par le conflit du Proche-Orient, tendent à nous en masquer les réalités et les progrès : profonde aspiration unitaire, ressourcement à l'Islam, effort pour l'édification d'États modernes et le développement de la technique au service de l'homme. Ces réalités, un spécialiste attentif comme l'est l'auteur à tout ce qui touche au monde arabe, en discerne les lignes principales dans l'écheveau des événements quotidiens dont l'arabisme est le théâtre. Lire les premières lignes
Une prise de conscience de la complexité du problème, lié à celui plus vaste de l'urbanisation, et un panorama des solutions offertes au plan technique par de nouveaux modes de transport « en site propre ». L'auteur, inspecteur des finances, est directeur général adjoint de la Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts (S.C.I.C). Il aura l'occasion de revenir sur cette lutte sans merci que se livrent actuellement voitures et villes, dans un article plus général sur « Aménagement du Territoire et développement urbain ».
On se souvient de l'émotion, particulièrement vive en Corse, soulevée par l’affaire des « boues rouges » déversées par la société italienne Montedison au large des côtes orientales de l'Ile de Beauté, et ceci peu de temps après qu'une Conférence internationale réunie à Londres en novembre 1972 ait élaboré une réglementation – encore embryonnaire – en matière d'immersion de résidus nocifs. Lire les premières lignes
Le mythe de la base navale secrète soviétique fait de temps à autre les gros titres d'une certaine presse mais il empêche l'opinion d'apprécier, peut-être même de percevoir une réalité plus importante : la présence sur toutes les mers d'une marine soviétique moderne de plus en plus active, capable de se contenter d'un soutien logistique souvent rustique.
Chroniques
Bibliographie
L’annuaire de l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (SIPRI) paraît pour la quatrième fois. Il est devenu un instrument de travail précieux et presque indispensable pour tous ceux – hommes politiques, diplomates, militaires, ingénieurs – qui sont, de près ou de loin, concernés par l’évolution des armements dans le monde. La valeur objective de la documentation exploitée par l’Institut de Stockholm, non seulement pour l’établissement de l’annuaire, mais aussi, en cours d’année, pour la publication de brochures et de périodiques sur des sujets particuliers, semble maintenant universellement reconnue, malgré les quelques réticences qu’auraient pu faire naître à l’origine les buts ouvertement pacifistes de l’Institut. Lire la suite
Le moins qu’on puisse dire de l’ouvrage de Paul Balta et de Claudine Rulleau, c’est qu’il est un ouvrage d’actualité, puisque son sous-titre porte : « De de Gaulle à Pompidou ». Mais il s’agit de la défense et de l’illustration d’une entreprise politique dont les auteurs marquent non seulement la nécessité présente, mais aussi le lien historique : loin de « renverser les alliances », comme certains ont pu le dire hâtivement, le général de Gaulle a renoué avec un passé prestigieux qui, de Charlemagne à lui-même, passe par les Valois, les Bourbon, Bonaparte (qui disait : « L’Europe est une taupinière ; il n’y a jamais eu de grands empires et de grandes révolutions qu’en Orient »), Louis-Philippe (qui aida l’indépendance égyptienne contre les visées anglo-saxonnes), et enfin l’aventure coloniale de la IIIe République, aventure dont on peut dire, comme de celle des Croisades, qu’en fin de compte elle a laissé de la France, là-bas, une certaine idée ambassadrice. Lire les premières lignes
Le professeur Jean Bernard n’est pas seulement un chercheur infatigable auquel la médecine – particulièrement l’hématologie – est redevable de quelques-uns de ses plus récents progrès. Il s’intéresse tout autant au rôle du médecin dans la cité et aux conséquences humaines, sociales et économiques du développement médical. Son dernier livre est un diptyque dont chaque volet est consacré à l’un de ces problèmes essentiels. Les deux volets sont articulés par de solides charnières. De sorte que l’unité de l’œuvre est réelle, ce qui justifie ce genre de présentation. Lire la suite
Écrivain et expert agronome, parcourant le monde de la faim et des « paysanneries aux abois », du Bangladesh à l’Afrique noire et aux Andes, pour tenter de trouver des solutions aux tragiques manifestations du sous-développement, René Dumont en est venu, on le sait, à la conviction que seuls les modèles de développement inspirés par une visée socialiste peuvent rendre quelque espoir au Tiers-Monde. Lire la suite
Depuis bientôt vingt ans, en rangs de plus en plus serrés, les Français – qu’il s’agisse d’hommes politiques, de fonctionnaires, d’ingénieurs ou de simples touristes – visitent l’URSS. La vie « quotidienne » des Russes et non seulement leurs œuvres d’art, leurs théâtres, leurs usines et leurs paysages, sont de mieux en mieux connus, bien que diversement appréciés. Lire la suite
Cinq ans après le « Printemps de Prague », l’opposition intérieure tchécoslovaque se révèle vivace et profonde en dépit des affirmations d’une administration qui a fait de la « normalisation » l’un de ses objectifs. Les procès de l’été 1972, un peu partout à Prague, Brno et Bratislava, avaient déjà révélé que tout n’allait pas pour le mieux dans le paradis de Gustav Husak. Le livre de Jiri Pelikan, ancien directeur de la télévision à Prague, en apporte les preuves en abondance. Lire la suite
Les problèmes qu’affronte aujourd’hui la société humaine ne sont pas intrinsèquement nouveaux. Le progrès humain est une lutte ininterrompue contre la faim, la maladie, la guerre et l’ignorance. La gravité actuelle et la nature périlleuse de ces aspects familiers de la condition humaine viennent de leur dimension amplifiée. Leur échelle et leur grandeur considérablement accrue se sont combinées paradoxalement avec les progrès heureux des sciences et des technologies qui sont les principaux moyens de les combattre. Seules des solutions à l’échelle du monde pourront surmonter les dilemmes qui mettent l’humanité en danger. Lire la suite
Ce livre, rédigé avec beaucoup d’honnêteté et de sérieux, est une des premières tentatives faites, à notre connaissance, pour présenter la guerre du Vietnam dans sa continuité historique, c’est-à-dire sans tenir compte plus qu’il ne convient de la césure de 1954 (accords de Genève) qui, dans la perception courante des événements, a incité à tort le public à faire une distinction fondamentale entre la guerre « française » et la guerre « américaine ». Lire la suite
Le Prince Mozaffar Firouz appartient à la dynastie Kadjar mais, néanmoins, il a été, après la première guerre, vice-président du Conseil puis ambassadeur de son pays à Moscou : son opposition au régime des Pahlevi est donc plus essentiellement politique que dynastique. Aussi bien, c’est un survol complet de l’histoire politique et philosophique de toute la Perse qu’il a choisi de nous donner dans son ouvrage, ce qui lui donne un intérêt très varié et très complet. Lire la suite
À l’instant où se cherchent, non sans difficultés, à Tananarive les bases d’une nouvelle politique de coopération, cet ouvrage vient fort à propos nous rappeler les liens qui nous unissent à la « Grande île ». Mais l’histoire que nous propose ici Hubert Deschamps n’est pas seulement, il s’en faut, celle de nos approches et de notre conquête. Nos soixante-cinq ans de vie commune ne sont en effet qu’une péripétie dans une « marche à l’unité » qui nous apparaît depuis les origines de ce pays singulièrement cohérente et progressive. Lire la suite
Ce bref et très alerte récit du ralliement à la France libre des Établissements français d’Océanie a été fait par un des protagonistes des événements, Émile de Curton. Il était, en juin 1940, médecin-capitaine des Troupes de Marine, en poste aux Îles sous le Vent (Polynésie), où il remplissait également les fonctions d’administrateur. Il fit partie du petit groupe de Français qui, au lendemain de l’armistice de juin 1940, imposèrent le départ du Gouverneur attentiste et le maintien des colonies du Pacifique dans la guerre aux côtés des Anglais. Émile de Curton remplit même, pendant près d’un an, jusqu’en octobre 1941, les fonctions de gouverneur, puis fut rappelé à Londres à la suite d’une série d’intrigues, et continua ailleurs le même combat pour la libération de la France. Lire la suite
Robert O. Paxton est américain, professeur à la Columbia University où il enseigne l’histoire de l’Europe contemporaine. Pour lui (et comment lui en faire grief ?), Vichy est un épisode comme un autre de l’histoire de France. Déjà relativement lointain d’ailleurs : l’auteur n’avait, quant à lui, que 8 ans à l’époque. Lire la suite
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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