Février 1972 - n° 308

L'économie de notre pays souffre de deux handicaps : l'inadaptation de notre appareil de production et les insuffisances de notre commerce extérieur. Malgré les progrès accomplis ces dernières années, la France n'est pas encore le grand pays exportateur qu'elle devrait être et son commerce extérieur ne représente encore que 12 % de son Produit national brut (PNB) alors qu'il atteint 21 % en Allemagne. Si nous voulons soutenir les défis qui nous sont ou qui vont nous être lancés incessamment : nouvelle politique américaine, avec toutes les pressions qui s'exercent déjà pour limiter la puissance compétitive de la communauté européenne, irruption prochaine de la Grande-Bretagne sur le marché européen, report de l'effort des Japonais sur l'Europe, et pénétration économique des États-Unis en direction des pays de l'Est, il nous faut faire un effort pour lequel nous ne manquons pas d'atouts heureusement. Mais nos chefs d'entreprise doivent être plus nombreux et plus décidés à les jouer avec hardiesse. Lire les premières lignes

  p. 179-192

Quelques traits suffisent à définir les proportions du Brésil : la moitié de la superficie de l’Amérique du Sud, la moitié de sa population, plus du tiers de son Produit National ; ses productions de denrées tropicales le classent aux premiers rangs mondiaux ; même parmi les nations du Nouveau Monde où les échelles européennes sont vite dépassées, le Brésil apparaît comme un jeune géant dans lequel certains se plaisent à voir l’une des grandes puissances de demain. Lire les premières lignes

  p. 193-207

L'Allemagne qui avait vu à l'origine dans la formation de la communauté européenne le moyen, inespéré après le désastre de 1945, de faire sa rentrée sur le plan international, ne serait-elle pas tentée de considérer cette construction comme superflue maintenant qu'elle a recouvré la plénitude de sa puissance politique et économique ? C'est à réfuter cette crainte que s'emploie ici l'auteur, journaliste allemand, ami de notre pays où il est implanté de longue date et où il assure la correspondance de la Stuttgarter Zeitung et de Radio SarrebrückLire les premières lignes

  p. 208-218

Le récent « sommet » arabe qui a réuni les 22 et 23 décembre 1971 au Caire les présidents d'Égypte, de Libye et de Syrie a abouti à une définition des organes constitutionnels de l'Union des Républiques Arabes. L'auteur, spécialiste des questions arabes et de l'Islam, ancien directeur du Centre des hautes études administratives sur l'Afrique et l'Asie modernes (Cheam) retrace ici les étapes antérieures de cette marche vers la formation unitaire de la Nation arabe, puis il analyse les fonctions et les possibilités des institutions qui viennent de voir le jour. À l'inverse de l'Union égypto-syrienne de 1958-1962, qui fut « étranglée » par une centralisation excessive, la nouvelle URA risque de pâtir de l'absence d'une structure permanente suffisamment forte pour conduire l'action de façon efficace et continue selon la conjoncture changeante et en fonction d'une politique générale qui n'a d'ailleurs pas encore été définie. Lire les premières lignes

  p. 219-229

Le 25 janvier 1971, le général Amin s'emparait du pouvoir à Kampala tandis que son prédécesseur, le Président Obote, devait se réfugier à Dar es Salam. L'auteur retrace ici les origines et les circonstances de ce coup d'État. Par son action habile, le général Amin a réussi, en moins d'un an, à asseoir son autorité sur un pays encore divisé par les particularismes ethniques et à rendre à une économie qui est la plus richement dotée de toute l'Afrique orientale en ressources minières, la dose de libéralisme indispensable au retour de la confiance chez les investisseurs étrangers. Il a normalisé ses relations avec ses voisins soudanais et tanzaniens. Pour l'auteur, qui connaît bien ce pays et en a goûté récemment les charmes touristiques – autre richesse de l'Ouganda – nul doute qu'il ne s'agisse là d'un coup d'État réussi. Lire les premières lignes

  p. 230-243

Un aperçu est donné ici des relations existant entre les quatre États riverains du fleuve Sénégal : la République du même nom, la Guinée, le Mali et la Mauritanie – relations dont on sait la crise actuelle. L'organisation en cause est le fruit de bien des efforts et le milieu géographique est tel qu'il impose, sinon l'unification de la région, du moins la coordination des politiques économiques et sociales des pays de ce bassin fluvial. C'est ce que s'efforce de montrer l'auteur, ancien élève de l’École nationale d'administration (ENA), que son service au titre de la Coopération, puis de fréquents séjours dans cette partie de l'Afrique, ont familiarisé avec les problèmes qui s'y posent.

  p. 244-257

Quand on fait la somme des inégalités et des déséquilibres fondamentaux qui étaient inscrits dans la partition de 1947, on comprend que le Pakistan, au lieu d’avoir une âme, n’ait eu en fait que deux corps sans communication. À la suite de cette aberration géopolitique, l’accumulation des injustices et finalement de la répression sanglante rendaient inéluctables la révolte et la libération du « Bengla Desh » [Bangladesh]. Si son indépendance ne saurait aujourd’hui être remise en question, son avenir dépend en définitive de l’attitude que va adopter à son égard la communauté internationale. Lire les premières lignes

  p. 258-269
  p. 270-275
  p. 276-281

Un précédent article (Édouard Gueit : « Le plateau continental - ressources et conquête », RDN n° 303, août/septembre 1971) a évoqué les possibilités actuelles et les perspectives offertes par les engins habités ou téléguidés en vue de la conquête du « plateau continental ». L'auteur, vétérinaire biologiste en chef de 1re classe, étudie aujourd'hui tout spécialement les problèmes complexes que pose l'intervention directe de l'homme sur ce plateau, rendue désormais possible par la « plongée à saturation ». Les notes et annexes détaillées que l'auteur a bien voulu rédiger à l'appui de son article permettront à ceux de nos lecteurs qui le désireraient, d'approfondir ou de se remémorer certaines notions de biologie ou de physique utiles à une meilleure compréhension de ces problèmes.

  p. 282-295

Chroniques

L’année 1972 s’est ouverte dans la confusion, mais en même temps se sont dégagées des perspectives dans lesquelles certains problèmes majeurs paraissent pouvoir trouver une solution. En quelques semaines, le président Nixon a annoncé un voyage à Pékin qui devrait être le prélude à la normalisation des relations entre Washington et Pékin, et il a tiré les conséquences de la crise du dollar, le Parlement britannique a approuvé M. Heath (Premier ministre) et dit « oui » à l’Europe, et la Chine communiste est entrée à l’ONU. On aurait pu penser que ces événements constitueraient autant de facteurs de stabilisation : les décisions américaines du 15 août 1971 portaient en elles l’annonce de l’élaboration d’un nouveau système international, le vote du Parlement britannique mettait fin aux controverses sur l’« élargissement » de la Communauté européenne, l’annonce de la normalisation des relations Washington-Pékin et l’entrée de la Chine à l’ONU consacraient l’accès de la Chine à la puissance internationale. Lire la suite

  p. 296-303

En un temps où le citoyen a pris l’habitude de vivre une période de paix, où ses souvenirs de guerre, quand il en a, s’estompent, et où il ne se sent pas directement menacé par les crises politiques qui agitent le monde, il a de plus en plus de difficultés à admettre ce qu’il appelle le fardeau du budget militaire, surtout s’il nourrit, pour son avenir économique, des incertitudes voire des inquiétudes. Cependant il ne met pas en cause le budget de ces services publics que sont les ministères de la Justice et de l’Intérieur, et la Gendarmerie. Il ne conteste pas non plus le bien-fondé de celui de l’Administration pénitentiaire qui procède pourtant de la même nécessité que celui de la Défense nationale : protéger la collectivité. Lire la suite

  p. 303-306

La période de calme relatif qui avait marqué les relations sino-soviétiques pendant les premiers mois de 1971 n’aura pas duré longtemps. Lire la suite

  p. 306-310

Si le Salon de Nagoya a remporté un immense succès au Japon, il n’a cependant pas donné lieu à la présentation d’appareils ou équipements totalement nouveaux. Se déroulant quelques mois après le Salon du Bourget, la manifestation de Nagoya ne peut évidemment offrir l’occasion de montrer au public des réalisations inédites, l’effort des constructeurs ayant porté antérieurement sur l’accélération de leurs programmes en vue d’être présents au Bourget. Les cas du Dassault Mercure, du Falcon 10 ou du CASA C-212 Aviocar le démontrent amplement. Cependant, sur la scène asiatique, Nagoya est la consécration de la vitalité de l’industrie aérospatiale japonaise qui sort rapidement de la léthargie consécutive à la défaite de 1945. Cette industrie aérospatiale, sans être parvenue au niveau atteint en matière d’électronique ou d’automobiles, se développe rapidement en même temps que le Japon prend quelque distance vis-à-vis des États-Unis, son fournisseur attitré. Le Salon de Nagoya doit donc être considéré avant tout comme une exposition de la production et du savoir-faire japonais, même si la participation étrangère n’est pas négligeable. Lire la suite

  p. 311-318

Nous avons dans notre chronique de janvier retracé, à l’occasion de la parution de l’édition 1972 des Flottes de combat, l’évolution des matériels navals. Notre propos sera cette fois principalement consacré à la situation présente des principales marines et à leur évolution prévisible à court et moyen terme. Lire la suite

  p. 319-328

Le Mozambique, possession lusitanienne située sur le flanc oriental de l’Afrique australe, est bordé sur 2 300 kilomètres par l’océan Indien et limité vers l’intérieur par la Tanzanie, le Malawi, la Zambie, la Rhodésie et l’Afrique du Sud. Ce territoire, traversé dans le sens Ouest-Est par le Zambèze, couvre une superficie égale à une fois et demie celle de la France et compte 8 200 habitants, dont 8 millions de noirs, près de 200 000 Blancs ou métis d’origine européenne, tous citoyens portugais. Lire la suite

  p. 328-333

Bibliographie

Henri Le Masson : Flottes de combat 1972  ; Éditions Maritimes et d’Outre-Mer, 1971 ; 449 pages - Y. B.

M. Henri Le Masson, membre titulaire de l’Académie de Marine dont il assuma, il y a peu, la présidence, et dont les ouvrages sont bien connus des lecteurs de la Revue, vient de publier, aux Éditions Maritimes et d’Outre-Mer, les Flottes de combat 1972Lire la suite

  p. 334-335

René Capitant : Écrits politiques  ; Éditions Flammarion, 1971 ; 432 pages - H. N.

Recueil d’articles publiés pendant dix ans dans le journal Notre République, ces écrits sont en quelque sorte le testament politique de René Capitant. Sa pensée toujours très clairement exprimée, reflète souvent celle du général de Gaulle auquel il vouait un attachement ombrageux. ♦

  p. 335-335

Frederick George Bailey : Les règles du jeu politique  ; Puf, 1971 ; 254 pages - M. T.

Traduction d’une étude publiée en anglais par l’auteur, professeur d’anthropologie sociale à l’université de Sussex, cet ouvrage est une tentative de généralisation, par-delà les différences culturelles, des manœuvres politiques dans toute société humaine : tentative réussie puisque Frederick George Bailey, à travers de nombreux exemples qui viennent illustrer la théorie pure, dégage avec maîtrise les principes communs de la « compétition » politique. D’aucuns relèveront peut-être une note de machiavélisme dans son analyse : il n’en reste pas moins que Frederick George Bailey présente ici un modèle fort intéressant du jeu politique et qu’il le défend avec bonheur. ♦

  p. 335-335

Julien Freud : Le nouvel âge. Éléments pour la théorie de la démocratie et de la paix  ; Éditions Marcel Rivière, 1970 ; 250 pages - M. T.

Reprenant diverses études rédigées par l’auteur au cours des dix dernières années, Le nouvel âge invite le lecteur à une révision de notions considérées comme naturellement perçues. Inédites ou déjà publiées dans des revues françaises ou étrangères, elles partent toutes d’une même réflexion sur l’expérience du politique et d’une même méditation sur l’histoire de l’homme, sinon sur l’homme lui-même et sa condition. C’est dire si l’on y retrouve le sérieux et la lucidité à laquelle nous a habitués, depuis L’essence du politique (Éditions Sirey, 1965), Julien Freund dont la pensée se situe dans la filiation de celle de Max Weber et de Raymond Aron. Lire la suite

  p. 335-336

Arthur Lall : How Communist China negociates  ; Columbia University Press, 1968 ; 291 pages - R. V.

Titre prometteur que celui choisi par ce diplomate indien : « Comment la Chine communiste négocie ». La République populaire de Chine, qui a des relations diplomatiques avec 55 Nations, a négocié et signé des accords avec ses voisins au sujet des frontières, a participé à des conférences mondiales, est évidemment appelée à jouer un rôle croissant dans la vie internationale. D’où l’intérêt de toute étude nous éclairant sur son comportement. Lire la suite

  p. 336-337

Kenneth Y. Young : Negociating with the Chinese communists (The U.S. experience 1953-1957)  ; Mc Graw Hill Book, 1968 ; 461 pages - R. V.

Depuis la guerre de Corée jusqu’au voyage de M. Kissinger à Pékin, les seules relations entre les gouvernements de Washington et de Pékin furent les entretiens poursuivis à Genève (à partir d’août 1955) et à Varsovie (jusqu’en février 1970) auxquels il convient d’ajouter les négociations relatives au Laos en 1961-1962. Lire la suite

  p. 337-338

Henri Brunschwig : Le partage de l’Afrique  ; Éditions Flammarion, 1971 ; 180 pages - Claude Delmas

Les difficultés auxquelles se heurtent plusieurs pays d’Afrique noire pour bâtir une stabilité politique succédant à celle qu’assurait le régime « colonial » confèrent une particulière actualité à ce livre, indépendamment des rivalités internationales dont le continent est l’objet. D’autant que ce livre éclaire un paradoxe : si l’Afrique noire est aujourd’hui une zone-clef, pendant très longtemps les diplomaties qui la dominaient ne l’utilisèrent pas dans le concert des grandes Puissances… Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les Européens qui en fréquentaient les côtes représentaient plutôt des intérêts privés que des États. Lire la suite

  p. 338-339

Ignacy Sachs : La découverte du Tiers-Monde  ; Éditions Flammarion, 1971 ; 280 pages - Claude Delmas

La découverte de ce qu’il est convenu d’appeler le Tiers-Monde – cette expression étant d’ailleurs ambiguë – a marqué une césure dans l’histoire intellectuelle de notre génération. Postulée par certains au lendemain de la révolution russe de 1917, pressentie par d’autres pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s’est précisée entre 1949 et 1955, c’est-à-dire entre la victoire de la révolution chinoise et la Conférence afro-asiatique de Bandoeng. Lire la suite

  p. 339-340

Paul Coulbois : La politique conjoncturelle  ; Éditions Cujas, 1971 ; 408 pages - Georges Vincent

Assurer l’expansion sans inflation, tel est l’objet de la politique conjoncturelle. Elle s’articule au Plan à moyen terme, lequel, réciproquement, ne saurait être établi sans une connaissance approfondie des mécanismes complexes du réglage en courte période visé précisément par la politique conjoncturelle. C’est à l’étude de ces mécanismes que s’attache Paul Coulbois, professeur à l’Université de Paris I et fidèle commentateur de l’actualité économique dans notre revue. Lire la suite

  p. 340-340

Hervé V. Procnow : L’Eurodollar  ; Éditions Calmann-Lévy, 1971 ; 350 pages - Claude Delmas

Tous gouverneurs ou gouverneurs-adjoints de banques centrales, à l’exception de deux universitaires, Milton Friedman (de l’Université de Chicago) et Charles Kindleberger (du Massachusetts Institute of Technology, MIT), seize spécialistes présentent un phénomène qui, depuis les premières manifestations de la crise monétaire, surprend et inquiète : le rôle de l’eurodollar. Lire la suite

  p. 341-341

Georges Hacquard : Vers une école idéale  ; Éditions Robert Laffont, 1971 ; 250 pages - Claude Delmas

Les troubles qui agitent l’enseignement secondaire et l’Université (et dont les violences gauchistes ne sont qu’un épiphénomène), l’incertitude qui affecte tous les secteurs et tous les niveaux de l’enseignement (changements pédagogiques, relations programmes-examens-profession, rapports enseignants-enseignés-parents, etc.) la politisation abusive de toutes les données de ces problèmes, font de l’École un des pôles centraux de nos préoccupations. Le livre de Georges Hacquard, directeur de l’École Alsacienne, peut aider à la nécessaire décantation. Il n’a rien de révolutionnaire, mais le bon sens n’est-il pas, dans la période actuelle, devenu une valeur révolutionnaire ? Lire la suite

  p. 341-342

Gordon Brook-Sleplierd : Le dernier Habsbourg  ; (traduit par Jacques Hall et Jacqueline Lagrange) Éditions Flammarion, 1971 ; 405 pages - G. R.

Ce livre, nous annonce Gordon Brook-Slieplierd, est le récit d’une « tragédie royale ». Centré sur un destin individuel, il entremêle inextricablement l’anecdotique et l’essentiel. Le lecteur n’y cherchera pas une synthèse définitive sur les derniers moments de l’Autriche-Hongrie, dont, au passage, l’auteur brosse un tableau quelque peu idyllique, attribuant à « quelques enragés politiques » les revendications de liberté et d’autonomie présentées au nom des nationalités, et à la guerre seule le déclenchement du processus de désagrégation de ce vieil édifice vermoulu et contradictoire. Lire la suite

  p. 342-342

Roger Colombani et Jean-René Laplayne : La mort d’un roi. La vérité sur l’assassinat d’Alexandre de Yougoslavie  ; Éditions Albin Michel, 1971 ; 255 pages - Claude Delmas

Deux journalistes ont pu reconstituer heure par heure à l’aide de témoignages, de documents officiels et de dossiers secrets l’ensemble des événements touchant à ce que l’on a pu considérer comme le Sarajevo de la Seconde Guerre mondiale : l’assassinat, le 9 octobre 1934 à Marseille, par les oustachis d’Ante Pavelitch, du roi Alexandre de Yougoslavie et de Louis Barthou, alors ministre français des Affaires étrangères. Le second n’était pas visé : sa mort renforça la signification et aggrava les conséquences politiques de celle du roi. C’est tout un pan de l’histoire européenne qui s’éclaire. Sans doute est-il intéressant d’apprendre comment l’attentat lui-même a été organisé par les irrédentistes croates contre « le roi serbe », comment les services de sécurité négligèrent les informations qu’ils reçurent, comment l’organisation matérielle de la réception laissait le champ libre aux assassins, comment Louis Barthou mourut d’une blessure qui, en soi, n’était pas mortelle, etc. Lire la suite

  p. 342-343

Milovan Djilas : Conversations avec Staline  ; Éditions NRF, 1971 ; 246 pages - André Nolde

Réédition, en format de poche, avec une nouvelle préface, d’un livre traduit de l’anglais, dont la première édition remonte à 1962. Document important pour tous ceux qu’intéressent la vie et l’action des dirigeants du Kremlin et de leur maître, pendant et immédiatement après la Grande Guerre. ♦

  p. 343-343

Dominique Lapierre et Larry Collins : Ô Jérusalem  ; Éditions Robert Laffont, 1971 ; 600 pages - H. N.

Novembre 1947 : les Nations unies votent le partage de la Palestine en un État arabe et un État juif. Mais 1948 : les Anglais abandonnent leur mandat sur ce territoire. La proclamation de l’État d’Israël ouvre un conflit qui depuis plus de vingt ans sourd et explose au rythme de pulsions incontrôlables. Lire la suite

  p. 343-344

Revue Défense Nationale - Février 1972 - n° 308

Revue Défense Nationale - Février 1972 - n° 308

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Février 1972 - n° 308

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