Juillet 1977 - n° 368

Conférence de clôture de la XXIXe session de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) prononcée le 31 mai 1977 par ministre délégué à l’Économie et aux Finances. Il a placé sa réflexion dans le prolongement de la question posée par M. Raymond Barre en septembre dernier, lors de l’ouverture de cette session : « Comment assurer la meilleure insertion possible de l’effort de défense dans notre économie ? » L’auteur rappelle d’abord quelques chiffres significatifs qui permettent de situer notre effort de défense parmi ceux d’autres pays comparables. Il aborde ensuite la question des interactions réciproques entre dépenses militaires, industries d’armement et structures de production. Il définit enfin les conditions à satisfaire dans la mesure du possible pour que le poids des dépenses d’équipement soit le plus supportable par l’économie. Deux critères à cet égard sont à prendre en considération lors des décisions concernant le choix des programmes et l’orientation des recherches : la possibilité d’exporter les matériels et la perspective pour les recherches militaires d’applications ultérieures civiles. Lire la suite

  p. 7-22

L'auteur reprend, dans cet article, le thème de la conférence qu'il a faite à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) en mars 1977. Il attire l'attention sur les causes profondes de la contestation dans l'école qui sont essentiellement politiques. Il montre en effet comment les difficultés de la fonction enseignante, héritées d'une société en mutation rapide, sont exploitées par une minorité d'enseignants et de parents d'élèves qui utilisent l'école comme terrain de combat et enjeu politiques. Lire la suite

  p. 23-44

Avec la prolifération des guerres civiles on assiste à un retournement en quelque sorte de la vision classique de Hobbes suivant laquelle « l’état de société » régit les rapports intraétatiques tandis que « l’état de nature » prévaut dans la jungle des rapports inter-étatiques. S’il en est ainsi n’est-ce pas, comme la note l'auteur, que la guerre civile, loin d’être un accident, est la matrice de la guerre tout court ? Tant que la guerre civile est loin de nous, nous nous donnons bonne conscience mais on imagine aisément les risques que ferait courir à la paix le développement de désordres en Europe de l’Ouest comme en Europe de l’Est, par exemple autour de la frontière qui traduit l’équilibre hérité de Yalta. La violence à l’état endémique, caractéristique de notre monde moderne, est le germe de ces guerres civiles qui nous menacent de chaos généralisé. Elle met en question le rôle même de l’État et sa raison d’être première : la sécurité des citoyens. L'auteur ne se contente pas de réfléchir ici à l’essence de la guerre civile, il en dresse une typologie tirée de son existence dans le monde actuel. Lire les premières lignes

  p. 45-58

Cet article reprend un rapport présenté au Xe Congrès mondial de l'Association internationale de Sciences politiques (Edimbourg, 16-21 août 1976), dans le cadre du Comité de recherche 11.6 de Sociologie politique. L'article pose la question de la professionnalisation en matière de maintien de l'ordre. Lire les premières lignes

  p. 59-76

L'universalité du statut général des militaires et le principe même de l'unité de l'armée ne doivent pas faire oublier la diversité sociologique de la condition militaire. L'analyse statistique d'une cohorte de 21 543 engagés de l'Armée de terre fait apparaître dans cette population, pourtant bien particulière, huit catégories contrastées. Dans la perspective d'une action menée par le commandement pour « affiner la politique de recrutement des personnels non officiers », il conviendrait donc de tenir compte de la diversité de la « ressource » pour ajuster les objectifs, le contenu et les vecteurs de l'information destinée à susciter les engagements. Cette étude a bénéficié des conseils et des observations du général Pierre Saint-Macary, également collaborateur du Centre de Sociologie de la Défense nationale (Fondation nationale des Sciences politiques).

  p. 77-88

Cet article montre que, loin d'être étrangers à la chute et à la réhabilitation de Teng Tsiao Ping [Deng Xiaoping], les problèmes de défense y ont été étroitement liés. Sa remontée sur la scène politique qui n 'a pu s'opérer sans l'accord de l'Armée de libération populaire (ALP) témoigne de ce que la tendance modérée et réaliste l'a définitivement emporté sur celle des radicaux privilégiant l'idéologie. Elle ne peut que satisfaire les cadres militaires conscients des faiblesses de la défense et de son retard technologique. La modernisation des forces armées va donc pouvoir s'opérer, mais l'accent mis sur le professionnalisme devrait permettre de remettre à sa juste place, dans la défense, une armée que les circonstances avaient conduit à empiéter sur les tâches politiques. L'article dresse un bilan succinct de l'état actuel de la défense chinoise. Lire les premières lignes

  p. 89-101

Dans cette compétition sont engagées deux puissances (Iran et Arabie saoudite) du Moyen-Orient, toutes deux terres d'Islam, utilisant des moyens différents : pour l'une le développement de ses forces armées et pour l'autre l'accroissement de ses ressources financières. Souvent concurrentes dans leurs entreprises en vue d'étendre au maximum leur influence sur la région, ces deux puissances savent, à l'occasion, conjuguer leurs efforts et réunir leurs moyens pour faire barrage à l'adversaire commun : les forces progressistes au premier rang desquelles elles placent le communisme. Au cours de deux récents voyages en Irak et dans le Sultanat d'Oman, l'auteur a recueilli de nouveaux éléments pour l'analyse de cette compétition irano-séoudite.

  p. 103-114
  p. 115-121
  p. 123-130
  p. 131-142

Chroniques

L’observateur de la vie internationale se trouve devant une difficulté toujours renouvelée : comment discerner, dans les événements, ceux qui relèvent de la simple actualité et ceux qui appartiennent déjà à l’histoire ? Si la politique est de l’histoire « en train de se faire », l’histoire est la politique réduite à ce qui, en elle, est essentiel et dépasse la simple historicité. Mais sur quoi fonder le jugement ? Les événements se succèdent. Lire les premières lignes

  p. 143-146

Le Conseil de l’Atlantique Nord, autorité suprême de l’Alliance, s’est réuni à Londres les 10 et 11 mai 1977. La présence de M. Jimmy Carter, président des États-Unis, dont c’était le premier voyage à l’étranger, a donné un éclat particulier à cette réunion, qualifiée de « Sommet atlantique » et à laquelle assistaient de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Lire les premières lignes

  p. 147-150

Ceux d’entre nous qui fréquentaient le Quartier Latin dans les années d’après-guerre se souviennent d’avoir été sollicités par les jeunes du Parti communiste de signer des pétitions contre la bombe atomique : il ne servait alors à rien de rétorquer qu’on ne parait pas à une telle menace par des signatures. Un quart de siècle plus tard, dans le programme commun de la gauche, l’antienne n’avait pas changé : « Renonciation à la force de frappe nucléaire stratégique sous quelque forme que ce soit… » Et voici que le Parti communiste en vient à dire « oui » à notre force de dissuasion, non sans réserves d’ailleurs (voir dans ce même numéro la chronique « Défense en France » de Gérard Vaillant). Les conditions de notre défense ont-elles changé ? L’ennemi nous presse-t-il au point que les querelles de partis ne se mêlent plus aux intérêts militaires ? Ce ralliement apparaît, de toute manière, comme un hommage au Bien public. Certains ont aussitôt souligné que cette initiative venait du seul comité central et que les militants avaient été tenus à l’écart. Mais la procédure a bien moins d’intérêt que les raisons ou les objectifs d’une telle décision. Nos confrères ne se sont pas fait faute de les rechercher. Lire la suite

  p. 151-153

Parce qu’elle permet de répondre à cette question, la lecture du rapport de M. Jean Kanapa au Comité central du parti communiste français en date du 11 mai, approuvé le même jour par cette instance, mérite une particulière attention. Lire les premières lignes

  p. 154-157

Les efforts déployés pour donner à l’entraînement physique et sportif sa véritable place dans la formation du combattant se sont soldés, en 1976, par un net progrès. Deux objectifs concrets avaient été fixés : Lire la suite

  p. 158-159

Un an après la restructuration des FAS, intervenue en juillet 1976, il parait intéressant de rappeler les facteurs qui ont été à l’origine de cette opération et d’essayer de dresser un bilan sur le plan opérationnel. Composante majeure de la PNS, la force pilotée Mirage IV-C 135 F a été lourdement mise à contribution de 1964 à 1976. Dispersion maximum, alerte permanente ont, pendant plus de dix années, impliqué la formation et l’entraînement d’équipages et de personnels techniques nombreux avec, pour corollaire, une activité aérienne globale importante. Lire les premières lignes

  p. 160-165

Les revues spécialisées commencent à donner des informations sur les caractéristiques des navires que la marine italienne compte construire dans le cadre du plan décennal de modernisation de la flotte qui a été approuvé le 13 mars 1975 par le Parlement. Ce plan accorde à la marine un budget exceptionnel réparti sur dix ans de 1 000 milliards de lires (valeur 1974) et dont les crédits annuels correspondants devraient donc être réévalués en fonction de la dépréciation monétaire. Lire la suite

  p. 166-168

Le 1er mai 1977, un commando du Front POLISARIO à Zouérate, la cité minière de la Mauritanie, fit trois victimes françaises et prit en otages six de nos compatriotes, parmi lesquels une femme ; son action provoqua l’exode d’une grande partie des techniciens de la Cominor. Cette société nationale, dont les recettes représentent 15 % des entrées budgétaires de la Mauritanie, se voit contrainte de ralentir ses activités à une époque où le pays ne survit que grâce aux dons accordés par les pays arabes du golfe et à l’aide militaire du Maroc. Lire les premières lignes

  p. 169-174

* Les forces nucléaires stratégiques françaises ont été présentées pour la première fois aux journalistes étrangers au cours d’un voyage organisé fin mai. Deux correspondants de l’agence Chine nouvelle figuraient parmi la quarantaine de journalistes qui avaient été invités. Il n’y avait, en revanche, aucun représentant de la presse soviétique. Lire la suite

  p. 175-176

Bibliographie

Collectif : Les forces armées mondiales (1976-1977)  ; (traduit par André Dessens) ; La Documentation française, ; 150 pages

Pour la troisième fois, la Documentation Française publie la traduction du rapport annuel de l’Institute for Strategic Studies de Londres, The Military Balance. Il s’agit du rapport publié en septembre 1976 à Londres et qui fournit un exposé quantitatif des forces armées et des dépenses de défense du monde entier recensées en juillet 1976. Des tableaux récapitulatifs permettent les comparaisons entre pays ou groupes de pays. Lire la suite

  p. 177-177

Collectif : Le livre blanc sur la défense japonaise 1976  ; (préface de M. Sakata) ; Édition de l’Agence de défense japonaise, 1976 ; 162 pages - H. F.

La publication en 1976 d’un livre blanc sur la défense japonaise intervient dans un esprit bien différent de celui qui avait inspiré la même initiative en 1970. Entre ces deux dates, le parti libéral démocrate a perdu de sa toute-puissance et ne cherche plus à imposer une conception activiste de la défense telle que l’imaginait six ans plus tôt M. Nakasone. Lire la suite

  p. 177-178

Robert E. Harkavy : The Arms Trade and International Systems  ; Ballinger Publishing Company, 1975 ; 239 pages - Jean Klein

Alors que le commerce des armes ne retenait guère l’attention au lendemain de la seconde guerre mondiale et que les rédacteurs de la Charte des Nations unies avaient omis d’en prévoir la réglementation, le phénomène suscite de nos jours un intérêt croissant. L’expansion du volume des transactions, le rôle majeur joué par les ventes d’armes dans la politique des États et les risques de déstabilisation et de conflits pouvant résulter de l’injection massive de matériels de guerre dans le Tiers-Monde sont autant de facteurs qui expliquent l’abondance de la littérature consacrée au sujet et le caractère passionné des débats sur les « marchands de canons ». Lire la suite

  p. 178-180

Ian V.Hogg : Forteresses. Histoire illustrée des ouvrages défensives  ; Edita, 1977 ; 172 pages - G. C.

Poursuivant la publication de sa très intéressante série des Histoires illustrées destinée à mieux faire connaître les aspects techniques de la guerre, le groupe Edita-Vilo de Lausanne et Paris, présente une Histoire illustrée des ouvrages défensifs, de M. Ian V. Hogg, secondé, pour l’édition française, par MM. Claudel et Truttmann. Lire la suite

  p. 180-181

André Diligent : Les défis du futur  ; Éditions Fayard, 1977 ; 290 pages - André Nolde

La liste s’allonge tous les jours des ouvrages qui fouillent de plus en plus profondément dans l’arsenal des recettes politiques pour y découvrir les remèdes à ce qu’il est convenu d’appeler les maux de notre société. Celui patronné par André Diligent n’est pas moins brillant que les autres. L’éclat de chacune des contributions – puisqu’il s’agit d’un ouvrage collectif – ne fait que rehausser l’éclat de l’ensemble. Les élites intellectuelles de notre pays sont d’habiles orfèvres quand il s’agit de ciseler, d’assortir et d’assembler des idées. Lire la suite

  p. 181-181

Alain Brossat et Jean-Yves Potel : Antimilitarisme et Révolution. Tome II : Anthologie de l'antimilitarisme révolutionnaire  ; Union générale d’Éditions, 1976 ; 447 pages - G. C.

Nous avons rendu compte dans notre numéro de janvier 1977 du premier tome de cette enquête sur l’antimilitarisme révolutionnaire qui doit, en quatre volumes, couvrir la période 1848-1975. Dans ce deuxième ouvrage, les auteurs se penchent sur l’entre-deux-guerres, depuis « la montée révolutionnaire des années vingt » jusqu’à l’aube de la seconde guerre mondiale. Lire la suite

  p. 181-182

Collectif : Les socialistes et le Tiers-Monde  ; Éditions Berger-Levrault, 1977 ; 252 pages - Bernard Guillerez

Dans le programme commun de la gauche le dossier des relations avec le Tiers-Monde était traité avec une brièveté qui confinait à l’indigence. Dans le commentaire dont le Parti socialiste l’avait assorti à l’époque, une tentative était faite en vue de mieux cerner la question. Mais on en restait aux thèmes de pure propagande (la coopération néocolonialiste… la politique des chasses gardées… le soutien à des potentats autoritaires…). Cet ouvrage, fruit de deux années de réflexion d’une commission ad hoc du Parti socialiste, entend remédier à la faiblesse des précédentes analyses. Lire la suite

  p. 182-183

Georges Wormser : Le septennat de Poincaré  ; Éditions Fayard, 1977 ; 266 pages - Angelica Karolyi

Les ouvrages consacrés à l’histoire et à la vie politique de la France entre 1910 et 1920 laissent fréquemment dans l’ombre le personnage de Poincaré, comme si les événements prenaient le pas sur les acteurs. Lire la suite

  p. 183-184

Edmond Jouhaud : Ce que je n’ai pas dit  ; Éditions Fayard, 1977 ; 433 pages

Bien entendu, ce nouvel ouvrage qu’Edmond Jouhaud consacré à l’Algérie, ouvrage qui se veut interprétatif et non plus factuel comme les précédents, ne convaincra que ceux qui le sont déjà de la légitimité du combat mené par Jouhaud et l’OAS. On ne peut dire, cependant, que ce soit un ouvrage partisan, car ce terme implique presque toujours une dose importante de mauvaise foi et de contre-vérités. Il s’agit plutôt ici d’un ouvrage passionné. Nul ne saurait en faire reproche à l’auteur dont on connaît l’attachement quasi viscéral à l’Algérie aussi bien qu’à la France, ce qui, évidemment, lui interdit de considérer le drame algérien comme une simple péripétie. On le lui reprochera d’autant moins que cette passion, qui sourd à toutes les pages du livre, en constitue le principal attrait. Lire la suite

  p. 185-185

Collectif : La conscience juive face à la guerre  ; Puf, 1976 ; 163 pages - F. M.

Depuis le meurtre d’Abel, la conscience juive est, comme toute conscience humaine, confrontée à la violence. Depuis les déportations d’Égypte et de Babylone jusqu’aux pogroms et aux camps d’extermination, la violence subie fait partie de l’histoire juive. Et aussi, depuis Saül, David et Macchabée, la violence donnée. Depuis mai 1948, enfin, il existe un État d’Israël qui, à quatre reprises, a décidé ou accepté de faire la guerre. Lire la suite

  p. 185-186

François Houang (traduction et présentation) : Les Manifestes de Yen Fou  ; Éditions Fayard, 1977 ; 151 pages - J. D.

Yen Fou (1853-1921) est connu essentiellement comme l’un des grands traducteurs chinois du tournant du XIXe au XXe siècle, bien qu’il n’ait guère traduit que 8 ouvrages. Né dans la province du Fou-kien, il commence des études classiques puis entre à l’École de Navigation de Fou-tcheou où l’enseignement est donné en anglais. Il est envoyé en Angleterre où il séjourne deux ans et se lie avec Kouo Song-t’ao, le premier ambassadeur de Chine en Grande-Bretagne. Là il découvre les théories de Darwin et de Spencer qui ont une influence considérable sur sa pensée. Rentré en Chine, il occupe divers postes, mais surtout il se met à traduire, entre 1895 et 1908, plusieurs ouvrages de ceux qui l’ont marqué : J.S. Mill, A. Smith, H. Spencer, T.H. Huxley, E. Jenks, W.S. Jevons et Montesquieu. Ces traductions rédigées en langue classique, accompagnées de commentaires, ont une grande influence sur les milieux réformateurs, puis révolutionnaires. C’est cette œuvre de Yen Fou qui avait déjà été présentée par Benjamin Schwartz dans son In Search of Wealth and Power: Yen Fu and the West. Lire la suite

  p. 187-187

Stuart Schram (présentation) : Mao parle au peuple  ; Puf, 1977 ; 331 pages - Michel Jan

Tandis que le comité central du PC chinois a décidé la publication des œuvres complètes de Mao Tsé-toung et que le tome V de ses « œuvres choisies » vient de paraître, il est particulièrement intéressant, à plusieurs titres, de prendre connaissance des textes, recueillis à l’étranger, d’interventions du président défunt. Lire la suite

  p. 187-188

Revue Défense Nationale - Juillet 1977 - n° 368

Revue Défense Nationale - Juillet 1977 - n° 368

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Juillet 1977 - n° 368

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